Thứ Ba, 30 tháng 6, 2015
Alcool
L’alcool vietnamien est fait à partir du riz gluant. Le riz cuit à la vapeur, mis à la fermenter, puis distillé, il s’appelle ruou trang (l’acool blanc) ce qui le distingue des autres alcools parfumés aux fruits ou aux fleurs, appelés ruou mui (alcool odoriférant) ou (alcool coloré) comme des alcools aux chrysanthèmes, au lotus, au citron…C’est aussi un très bon accompagnement pour les médicaments. Parmis les alcools médicaux, on trouve des alcools précieux aux serpents (tam xa) = trois serpents ou Ngu xa (collection de 5 différents serpents dans l’acool).
Cependant, pour déguster, les connaisseurs n’emploient que l’alcool de base (l’acool banc très fort). Pour le culte des ancêtres il faut toujours un verre de l’alcool blanc à l’exclusion de tout autre alcool, parfumé ou médical. Au Vietnam, certaines régions sont réputées pour leur alcool comme le village de Vân ou celui de ke Mo
Boire de ruou can
Depuis longtemps boire de l’acool au chalumeau est une tradition devenue indispensable dans la vie des peuples des montanges du Nord-Ouest, du nord et des Hauts-Plateaux du centre. Chaque famille, aussi démunie soit-elle, se doit de disposer d’une jarre d’alcool toute prête à la maison. Chaque population a ses propres rites pour boire le Ruou can, mais le sens de cette coutume est le même. C’est un alcool qu’on ne boit jamais en solitaire, mais toujours en communauté dans les grandes occasions comme au Nouvel An, à la moisson, pour fêter le printemps, pour un mariage, une naissance, un jubilé, une vouvelle maison, des retouvailles, des anniversaires, au fêtes comémoratives ou rituelles…
Il ne s’agit pas de noyer un chargin, ni de s’enivrer entre amis, ou de faire la noce: pas besoin donc de manger en buvant, ect alcool est à base de céréales. Le secret réside dans les substances de fermentation préparées à partir de feuilles de la forêt et don’t la composition est soigneusement cachée aux étrangers. Le ferment est mélangé à l’amidon puis mis dans une jarre et recouvert de balle de paddy. Après, on ne distille pas comme pour un alcool ordinaire, mais on enterre la jarre pendant exactement 100 jours. Plus on le laisse en terre, meilleur sera le produit. la jarre à alcool est une chose très importante. Les compatriotes de la montagne croient que chaque jarre à alcool possède son génie gardien.
La caractéristique de l’alcool à la canne est qu’il en se boit pas avec des tasses ou des verres, mais en aspirant directement à la jarre à travers une longue canne appelée Can faite d’une tige de bambou très fine ou celle d’un autre végétal appelé D’rao.
Alcool de ruou canOn le boit avec plusieurs cannes. En générale, si c’est une cérémonie sacrée, on utilisera uen canne unique. On doit mélanger à l’alcool le sang d’une bête sacrifiée, et autour de la jarre, la doyenne de la famille aura l’honneur de boire la première. Ensuite, viennent les autres qui se repassent la canne après avoir bu. On ne doit pas lâcher la canne s’il n’y a personne pour prendre la suite. L’unicité de la canne réaffirme la solidrité des membres de la famille et de la communauté: tout le monde, vivant ensemble dans un même village, travaillant les mêmes champs, sous la protection d’un même génie, boit avec la même canne pour se témoigner un amour mutuel, s’entraider et se réunir pour préserver l’existence et la continuité de la famille.
Lors de l’occasion de la fête, les visiteurs étrangers seront toujours les hôtes d’honneur, placés au centre de l’assemblée, à côté des anciens du village. Les coutumes veulent que des jeunes hotesses invitent l’étranger à boire et à danser pour le mettre à l’aise et lui permettre de se mettre rapidement à l’unisson de toute la communauté, comme un ami de longue date, ou un membre de la famille.
Origine des Vietnamiens
Il était une fois un roi Kinh Duong qui avait reçu des donc du ciel, il régnait sur le pays du Su avec son épouse Long Nu, la fille du roi Dragon du Royaume des Eaux. Ils avaient un fils Lac Long Quan.
Ce prince était non seulement beau, mais aussi très fort et courageux. A sa majorité, son père lui a cédé le trône. Il a connu beaucoup d’aventures et de combats car, en ces temps là, les démons étaient très nombreux.
Après avoir vaincu les démons les plus terribles, et jugeant que le pays vivait désormais dans la quiétude, il a ainsi décidé de rejoindre le palais de sa mère, au Royaume des Eaux.
Quelques temps après, le Royaume a été envahi par les armées du souverain du Nord. C’est un homme autoritaire et méchant, mais sa fille était d’une beauté incomparable.
Le peuple ne pouvant plus supporter la méchanceté de ce souverain, a fini par implorer le secours de Lac Long Quan, Celui-ci est accouru sur le champ, répondant à l’appel de son peuple. Sur le chemin conduisant à la forteresse du méchant souverain, Lac Long Quan a rencontré la princesse Au Co qui était la plus belle et la lus charmantes de princesses. D’ailleurs le “coup de foudre” a été réciproque, comme s’ils étaient nés pour s’aimer l’un l’autre. Au Co a demandé à son amant de l’aider à fuir la tyrannie paternelle. Le héros a accepté et emmené la princesse dans la forterresse des montagnes que jadis les habitants lui avaient construite pour lutter contre les démons. Furieux, le souverain a envoyé ses troupe à la poursuite des amoureux. Mais Lac Long Quan les a écrasés victorieusement. Epouvanté à son tour, le souverain a décidé de retourner vers le Nord.
Les deux amoureux ont alors vécu de grands moments de bonheur. Si bien qu’un jour la princesse a mis au monde un sac de peau qui contenait cent foetus. Au bout de six jours, c’étaient cent beaux garçons qui ont grandi rapidement et sont devenus des jeunes hommes aussi forts qu’intelligents.
Un jour Lac Long Quan s’est senti envahi par la nostalgie de son pays des Eaux. Il a avoué à sa femme qu’il ne pouvait pas continuer à vivre avec elle car elle était faite pour vivre dans les montagnes et lui , le dragon, devait vivre sous l’eau. Alors, ils ont décidé de se séparer et de se partager leurs enfants. Cinquante sont partis avec leur père vers les plaines et sont devenus des ancêtres des Kinhs, ou Viets. L’aîné a été proclamé roi sous le nom de Hung, le fondateur de la 1 è dynastie. Il a bâti sa capitale à Phong Chau. Les cinquante autres sont partis avec leur mère dans les montagnes. Ce sont les ancêtres de tous les peuples vivant encore de nos jours dans ces lieux et sur les hauts plateaux.
Lac de l'Epée Restituée
Il y a très longtemps de cela, le peuple vietnamien souffrait de la domination chinoise des Ming. Il subissait l’augmentation des impôts chaque année plus élevée. La famine s’abbatit sur tout le pays, la population finit par se soulever dans la province de ThanhHoa, sous la conduite d’un homme nommé Le Loi. Malheureusement, ces hommes mal armés, affaiblis par la faim, subirent défatte sur défaite.
Alors, l’Empeureur du Royaume des eaux, Lac Long Quan, eut pitié de ce peuple et décida de venir l’aider à sortir de cette situation.
A cette époque-là vivait un pêcheur appelé Le Thanh. Un matin, il tira son filet comme d’habitude, mais celui-ci parut plus lourd ‘‘enfin une bonne pêche!” se dit-il. Mais point de poissons, ce n’était qu’une barre de fer, déçu, il la rejeta dans l’eau. Lorsqu’il remonta la deuxième fois son filet, il trouvera encore une fois cette barre de fer. Il l’envoya loin du bateau, en bougonnant. Il lança son filet pour la troisième fois. Mais très curieux, au lieu du poisson attendu, il pêcha la barre de fer. “Ma foi, ce n’est pas une barre, c’est une épée” cria-t-il alors, après l’avoir mieux regardée. “Une véritable épée, à laquelle il ne manque que la poignée!”. Quelques temps après, Le Thanh rejoignit la troupe de Le Loi. Un jour Le Loi fit halte chez le pêcheur en compagnie de quelques soldats. Pendant que ses hommes se reposaient à l’ombre du banian, Le Loi pénétra dans la hutte. Il découvrit brusquement dans un coin un objet très brillant qui semblait l’attirer avec une force magnétique. “Une telle épée serait digne d’un roi! Dommage qu’elle n’ait plus de poignée..” se dit-il. Il interrogea Le Thanh pour savoir l’origine de l’épée. Le pêcheur lui raconta tout. Après un court repos, Le Loi et ses hommes se mirent en route, oubliant vite l’épée et son histoire extraodinaire. Un Jour Le Loi sella son fidèle coursier et s’enfonça dans la forêt. Il était déjà loin quand il aperçut tout à coup, au plus profond des arbres, une lueur abeuglante. La mystérieuse lueur étincelait au sommet d’un arbre. Lê Loi grimpa et constata bientôt qu’il s’agissait d’une poignée d’épée. Quand il se saisit de cette poignée, l’histoire du pêcheur Le Thanh revint en mémoire.
Dès le lendemain, il retourna la voie et lui montra le voir, trouvée dans de si étranges circonstances” croyez-moi, seigneur, c’est le ciel lui même qui nous l’envoie pour nous aider dans notre juste combat” déclara le pêcheur. Il avait raison: Grâce à cette épée prodigieuse, Le Loi conduisit ses troupes de victoire en victoire. Bientôt le pays se trouva libéré, et Le Loi devint son nouveau roi.
Une année passa. Un jour alors qu’en faisant une promenade en jonque arnée de dragons et de phoenix dans le lac, il vit soudain surgir devant la proue une tortue qui s’adressa à lui d’une voix humaine: “Le Loi, mon Maitre te prie de bien vouloir lui rendre son épée magique”
Alors, Le Loi comprit enfin que l’Empeureur Lac Long Quan l’avait aidé quand il avait été dans le besoin. Il ôta l’épée de son ceinturon et la tendit à la tortue, qui disparut avec elle dans l’eau du lac.
Depuis lors, le lac qui se trouve au centre ville d’Hanoi se nomme le lac de l’épée restituée.
Génie Giong
Sous le règne du sixième roi de la dynastie Hung, le Royaume du Sud connut de durs moments. Les agresseurs (AN) brûlaient sas pitié villages et villes, saccageaient champs et potages. Personne ne pouvait leur résister. Rien ne pouvait arrêter ce flot meurtrier.
L’ametations et les appels à l’aide montèrent jusqu’au Ciel. L’empeureur céleste fut pris de compassion pour ce peuple souffrant; il convoqua le Génie de la fondre, Set, et lui parla ainsi: “Il est temps que tu paies tes dettes et répares les dommages que tu as causés aux hommes. Envoie ton fils sur la terre, afin qu’il sauve ce royaume”.
Cette nuit-là, l’Empeureur apparut en songe au roi Hung Vuong et lui commanda de chercher à travers le pays, un héros capable d’affronter l’ennemi et de sauver la patrie.
Le Génie GiongA la même époque, dans un village qui s’appelait alors Kedong, vivait une femme qui, n’était plus jeune, mais encore célibataire. Un jour où elle sarclait ses plates-bandes, elle découvrit un empreinte de pied gigantesque. Elle posa son pied dessus. A peine avait–elle fait le geste qu’elle sentit un éclair d efeu la parcourir tout entière. Peu de temps après, elle donna naissance à un fils, qu’elle baptisa Giong. L’enfant grandit normalement. Pourtant, il ne riait pas, ne gazouilllait pas comme le font les nourrissons. A trois ans, il, n’avait encore jamais prononcé le moindre mot. Il passait ses jornées allongé sans bouger. Un Jour, les envoyés du roi sur le chemin de chercher un héros pour sauver la patrie, arrivèrent dans le village de KeDong! Dès que leurs trompettes retentirent, Giong se leva brusquement et dit: “Maman, fait venir les envoyés du roi!”
Stupéfaite, la mère courut les chercher: “Retournez sur le champ à la cour et dites au roi qu’il me faut un cheval de bronze géant” ordonna le petit graçon au messagers absourdis.
“qu’il me fasse aussi forger une armure robuste, un casque de fer et une épée bien affûtée. Avec cela, j’anéantirai l’ennemi!”
L’envoyé royal n’osa rien répliquer. Il sauta en selle et galopa sans s’arrêter jusqu’à la Cour. Quand le roi fut mis au courant des exigences du garçon, il se souvint de son rêve, il convoqua aussitôt ses ministres et ses madarins pour les informer de l’affaire et leur demander de faire ce que le garçon avait demandé.
Quand à Giong, du jour où il avait parlé pour la première fois, il s’était mis à grandir d’une façon extraodinaire. Il mangeait beaucoup. Les habits neufs que sa mère lui confectionnait le matin craquaient le soir même aux croutures. Depuis longtemps déjà, la pauvre femme n’avait plus assez de riz pour le nourrir, ni d’étoffe pour le vêtir. Mais du village entier, et bientôt de tous les environs, des gens vinrent apporter le peu qu’ils avaient à ce garçon hors du commun.
Le cheval et l’équipement furent envoyés à KeDong. Dès que Giong tapota légèrement le dos de sa monture, celle-ci s’effondra comme un tas de sable. On lui envoya la deuxième, peu de temps après, bien que plus grande et robuste que la première, la seconde ne résista pas mieux au poids du jeune homme. Quand il voulut essayer l’armure, les plaques métallliques sautèrent de tous les côtés. Effarés, les messagers retournèrent à la cour et racontèrent au roi ce qui s’était passé. Le roi ordonna de faire fondre tous les tambours, tous les gons, toutes les cloches de bronze. Aux quatre coin du pays, le jour comme la nuit, le peuple forgeait, les flammes des forges rugissaient, la sueur coulait à flots. Enfin le travail fut achevé. Le héros sortit de chez lui, coiffa le casque, enfila son armure et se mit en selle, son fouet en fer à la main. Tout de suite, le cheval de bronze prit vie: il poussa un hennissement retentisssant, et des frammes sortirent de ses naseaux. Giong salua tout le monde, piqua des éperons et s’envola au beau millieu des ennemis. Il pourchassait de sa fureur tous ceux qui avaient dévasté son pays. Quand le fouet se rompit à son tour, il arracha des bambous et acheva ainsi d’anéantir les troupes ennemis. Le héros rapartit au grand galop vers les monts Socson, où Il se dépouilla de son armure et parcourut du regard ce pays qu’il amait. Enfin Il sella son cheval et murmura avec émotion “Bonne chance, mon Royaume du Sud!” et il remonta dans le Ciel.
Le roi fit édifier le village rebaptisé Phu Dong un temple en l’honneur du sauveur de la patrie, et Giong se vit décerner le titre de Prince céleste de Phu Dong. Ce temple existe de nos jours et l’on vient toujours admirer en ce lieu les traces laissées par les sabots du cheval de bronze, traces qui sont devenues avec le temps une série de petits lacs circulaires. Quand aux bambous qui poussent dans cette région, ils paraissent roussis par des flammes, les flammes qui sortaient jadis des naseaux du cheval. Depuis lors, chaque année, une grande fête cèlèbre la victoire du héros Giong le neuvième jour quatrième mois lunaire.
Histoire du chique de bétels
Il était une fois, Tan et LaLa chique de bétels ng qui étaient deux frères, issus d’une famille d’un gignitaire qui avait reçu le titre de Cao (supérieur) du roi Hung, ces deux frères se ressemblaient comme deux gouttes d’eau bien qu’ils ne soient pas jumeaux. Le seul point différent était le caractère. L’un était gai, l’autre sérieux. Ils étaient étroitement liés l’un à l’autre. Tan était aîné, Lang le cadet.
Avant sa mort, le père a confié Tan à un respectable moine taoiste. Bien sûr Luu, le moine a accepté de s’occuper de l’enfant. Le frère cadet a insisté pour suivre l’enseigement que Luu donnait à son frère. Donc, tous les deux ont été acceptés par le moine. Celui-ci avait une fille, belle et un peu près du même âge que les frères. Elle ne pouvait pas les reconnaître l’un de l’autre. Un jour elle a pu les distinguer l’un de l’autre, grâce à un ruse; elle leur a apporté une soupe, mais elle n’a servi qu’un bol et une seule paire de baguettes, puis elle sortie se cacher derrière la porte. Lorsque les deux frères étaient seuls, le plus sérieux a laissé la soupe à son frère aîné qui était le plus gai.
Les années ont passé. Une amitié de plus en plus forte liait Tan, l’aîné et la fille du moine. Voyant cela, le moine a accordé la main de sa fille à Tân. Le mariage a eu lieu et le jeune couple est parti s’installer dans une nouvelle maison où le cadet est venu les rejoindre. Toutefois les relations entre les deux frères n’étaient plus les mêmes, bien que l’aîné s’occupe toujours de son frère.
Un soir, lorsque les deux frères avaient travaillé aux champs toute la journée, Lang est à la maison avant Tân. A peine avait- il franchi le seuil de la maison que l’épouse de Tân s’est précipité sur lui pour l’embrasser. Le cadet a poussé un cri de surprise qui a fait comprendre à la jeune femme sa méprise. Il était cependant trop tard, Tân rentré des champs, les a trouvés tous confus. Les relations entre les deux frères ne se sont pas améliorées. Le cadet s’est rendu compte que Tân était jaloux de lui et a décidé de les quitter.
Il a marché longtemps et est arrivé au bord d’un grand fleuve qu’il ne connaissait pas. La tête entre les mains il s’est mis à pleurer le jour puis la nuit. Au lever du soleil, il est mort et son corps est devenu une grosse pierre au bord du fleuve. Tân, pris de remords, est parti chercher son frère. Il a marché plusieurs jours et est arrirvé auprès d’un grand fleuve. Fatigué, il s’est arrêté et s’est assis sur une grosse pierre. A l’aube, au lever du soleil, il s’apercu que la pierre était son frère pétrifié. Il s’est relevé et s’est mis à pleurer. Il a pleuré toute la journée et toute la nuit. Le lendemain matin, à la recherche de son époux. Elle est arrivée finalement au bord d’un grand fleuve. Fatiguée, elle s’est assise sur une pierre et s’est appuyée coontre un tronc d’arbre et s’est mise à pleurer jusqu’à ce qu’elle n’ait plus de force. A la place de la jeune femme, une plante grimpante a poussé, en laçant le tronc de l’arbre. A côté du bloc de pièrre était maintenant un arbre entouré de la plante grimpante. A cet endroit, le moine Luu et son épouse ont fait construire un temple appelé” temple de l’entente fraternelle et de la fidélité entre époux”.
Un beau jour, le roi Hung passait dans la région. Il s’est arrêté pour admirer la beauté et la sérénité des paysages, devant le temple. Il s’est adressé à son entourage et a demandé qu’on lui raconte l’histoire de ce monument…Depuis lors, la culture de ces plantes grimpantes appelées bétel a été répandue sur ordre royal, de même qu’un décret du roi Hung a obligé désormais les jeunes gens à fournir à leurs familles, et à leurs invités, pour leurs mariages, des feuilles de bétel (plante grimpante), des noix d’arec (fruit, de cet arbre extraodinaire) et de la chaux (comme la grosse pierre). Les trois, symbole du bel amour entre Tan et la fille du moine et l’entente fraternelle entre Lang et son frère aîné, doivent être mâchés ensemble et favorisent la conversation entre amis, en souvenir du bel amour entre Tan et la fille du moine Luu et l’entente entre Lang et son frère ainé.
Les conseillers de l’empeureur du ciel
On raconte qu’il y eut autrefois, sur terre, une femme qui avait une pierre à la place du coeur. Même lorsqu’elle devint mère et donna le jour à deux superbes jumeaux, ceux-ci n’éveillèrent en elle aucun sentiment maternel. Comme les pleurs de ses enfants lui semblaient insupportables, sans un mot elle quitta ses fils et les abandonna à leur sort.
Un couple de braves gens recueillit les enfants et les éleva. Les deux frères donnèrent beaucoup de joies à leurs parents adoptifs. Le seul reproche que l’on eût pu leur faire, peut être, était qu’ils se montraient très réservés et n’exprimaient que rarement lers sentiments. Mais ils possédaient, en revanche, une mémoire prodigieuse sans le moindre effort, ils étaient capables de raconter tout ce qu’ils avaient vu, lu ou entendu depuis leur naissance. L’empeureur du Ciel était au courant de cette faculté extraodinaire et les convoqua près de lui. Il les nomma premiers conseillers et assistants. Il leur confia le sort des hommes et de leurs âmes.
Depuis lors, Nam Tao, assis la gauche de l’Empeureur du Ciel tient le registre de tous les hommes qui vivent sur terre. Dans son livre du Destin, sont consignées toutes les existences humaines, de la naissance jusqu’à la mort. Mais Nam Tao n’a nul besoin de ce livre car il a une mémoire extraodinaire.
L’autre frère, Bac Dau, siège à la droite de l’Empeureur céleste et tient le registre des morts. Lui aussi se passe de la liste.
On peut apercevoir ces deux ministres dans le Ciel nocturne: Nam Tao étincelle sous la forme de la Croix du Sud. Tandis que Bac Dau a pris les traits de Grande Ourse.
Gâteau du Têt
Le sixième roi Hung avait vingt fils. Mais quand vint le moment de transmette le sceptre, le souverain se trouva des l’embarrasa: Lequel de ses enfants devait- il lui succéder? Il fallait que le futur roi fût capable de régner avec justice et intelligence. Il décida donc de mettre ses fils à l’épreuve, les convoqua tous les vingt et déclara: “Mes fils, allez dans le vaste monde et regardez autour de vous. Celui qui ramènera de son voyage la recette du meilleur plat, celui-là montera sur le trône après-moi!”
Les princes se mirent donc en route, accompagnés d’une escorte correspondant à leur âge et à leur position.
Seul le seizième prince Lang Lieu, dont la mère était morte juste après la naissance, ne possédait ni conseiller(s), ni serviteur(s). Quand il vit ses frères, plus favorisés que lui, partir à cheval vers les quatre coins de l’horizon, il sourira “Ah, comme j’aimerais pourvoir répondre au voeu de mon père! Mais je n’ai même pas de monture. Qu’est ce que je vais faire?”
Cette même nuit, un bon génie lui apparut en rêve et lui dit: “Je connais ta solitude, ainsi que le souci qui pèse sur ton jeune coeur. El puisque tu ne convoite pas la couronne, mais désires simplementGateau du Têt exaucer le souhait de ton père, je vais t’aider. Pourquoi aller si loin alors qu’il n’est rien de plus précieux que le riz, qui nourrit notre pays depuis des temps immémoriaux? Prends du riz gluant, lave - le dans l’eau claire et fais-le cuire à la vapeur. Quand ce sera fait, formes-en deux gâteaux: Le premier sera rond. Il évoquera la voûte céleste, et rendra grâce au Ciel des bienfaits qu’il a accordés aux hommes. Le second carré, représentera la terre qui nourrit tous les êtres vivants. Fourre- les tous les deux d’une garniture à base de haricorts et de viande hachée, gras et maigre mélangé. N’oublie pas d’y ajuster du saindoux et de l’oignon. Enroule le tout dans des feuilles vertes de bananier, que tu maintiendras à l’aide de jeunes bambous, et fais cuire à l’étuvée un jour et une nuit!”
Lang Luu s’éveilla. Il réfléchit longtemps à ce rêve étrange. Il alla trouver sa vieille nourrice et lui raconta tou. “C’était la voix du ciel, et tu dois lui obéir” dit la vieille. Encouragé par ses paroles, is se mit à l’ouvrage. C’était à ce moment-là, précisément, que le délai accordé par le roi expirait. De tous les coins de la terre, les autres princes revinnent. Leurs serviteurs portaient sur des plateaux d’argent nombre de mets inconnnus, de spécialités étrangères, de fruits exotiques… Le palais tout entier était rempli d’odeurs suaves. Lang Lieu resta en arrière avec ses gâteaux, personne ne faisant attention à lui. L’un après l’autre, les princes lurent leurs recettes. Ce n’étaient que noms étranges, qu’expressions inconnues. Puis le roi et ses conseillers goûtèrent l’un après l’autre tous les plats présentés. Plus le roi goûtait, plus son front se plissait car la décisioon devenait de plus en plus difficile. En fin, bon dernier, le prince Lang Lieu offrit ses gâteaux à son père. Le roi en prix une bouché une saveur exquise flattait son palais, tandis que ses yeux contemplaient avec plaisir la forme gâteaux, symboles du Ciel et de la terre.
“Mes Chers fils” déclara le souverain d’une voix ferme malgré son émotion. Je ne peux blâmer aucun d’entre vous: Tous, vous m’avez rapporté des mets délicieux. Dites mois, comment préparerez – vous ces plats quand vous aurez épuisé les légumes, les épices, les fruits, les poissons rares que l’on ne trouve pas chez nous? Les gâteaux de Lang Lieu sont non seulement exquis, mais ils sont faits de riz, de haricots, de viande de porc, des ingrédients qui ne manquent pas dans notre pays. En outre, loin de songer, uniquement au ventre, il a donné à ses gâteaux une forme qui nous rappelera toujours la gratuite que nous devons au Ciel et à la terre”.
Ce discours terminé, Lang Lieu s’inclina profondément et dit: “Je suis plus heureux que je ne saurais le dire de l’emmense honneur que vous me faites, père, mais je n’ai pas le droit d’accepter une telle faveur. Et il raconta au roi tout son rêve: “Je vois dans ce rêve la preuve de la vonlonté du Ciel, et je sais à présent qu’il t’assistera dans la tâche!”
Mais avant de nommer Lang Lieu à sa place, le roi ordonna de faire connaître la recette des gâteaux dans tous le pays. Le gâteau rond prit le nom de Banh Giay, le gâteau carré celui de Banh Trung.
Depuis ce temps-là, dans tout le Vietnam, on mange ces gâteaux de riz fourré pour fêter le Têt, ou Nouvel An.
L’histoire de la Pastèque
Sous la dynastie du 8 è roi Hung, des marchants étrangers arrivèrent nombreux au royaume du Sud. Ils présentèrent au souverain nombre de denrées exotiques et lui offrirent aussi d’acheter un jeune garçon qu’ils avaitent enlevé sur une l’île des mers loitaines. Le roi prit l’enfant en pitié et le garda dans sa cour. L’enfant étonna tout le monde par son intelligence et ses capacités. Aussitôt, il apprit la langue vietnamienne. A l’âge de tous les conseils du roi. Le roi lui attribua le nom très honorifique de An Tiem et finit par lui donner pour épouse sa propre fille.
Ce privilège ne manqua pas d’éveiller la rancoeur et l’envie des mandarins de la cour. Ces derniers guettaient l’occasion de noircir An Tiem aux yeux du roi. Pendant ce temps là An Tiem vivait avec la princesse et les deux jeunes enfants qu’elle lui avait donnés dans une belle maison toute proche du palais royal. Il ne se souciait pas des intrigues des mandarins. Demeurait indifférent aux regards haineux que ceux-ci lui jetaient, et quand sa femme, le mettait en garde contre eux, il se contentait chaque fois de répondre d’un ton tranquille: “Ma vie et tous mes biens, je les dois au Ciel….” Un jour, l’une de ces mandarins fut surprise par l’un des courtisans jaloux. Celui-ci fila au palais et demanda audience au roi. Il bégaya devant le roi: “J’ai entendu de mes propre oreilles votre ingigne serviteur An Tiem, que vous avez pourtant, dans votre magnanimité, couvert d’honneurs et de largesses, affirmer qu’il ne vous devait rien. Tout ce qu’il possède. Prétend-il. Il l’a reçu du Ciel en récompenses de ses mérites…” le roi s’étrangla de fureur. Il appela ses gardes et leur commanda d’amener An Tiem devant son conseil.
“ Ingrat!” commença le roi: “Je n’ai qu’une seule et unique question à te poser: “Dis-moi à qui tu dois tout ce que tu possèdes!’’
“ Au Ciel”, répondit An Tiem sans malice. Le roi fit jeter An Tiem en prison, puis rassembla ses ministres et ses conseillers pour décider la punition à lui infliger. Alors le plus âgé des conseilelrs prit la parole: “votre grâce” dit - il, “il est évident qu’An Tiem vous a manqué de respect et de gratitude. Cela est une crime de lèse-majesté. Mais rien ne prouve qu’il y ait eu complot. Puisqu’il affirme qu’il doit tout au Ciel, laissons donc celui-ci décider de son sort. Envoyer le sur une île déserte, et nous verrons bien s’il est écrit qu’il vivre ou mourrir”. Quand la princesse eut connaissance du jugement, elle se jeta aux pieds de son père et le supplia à travers ses larmes de la laisser, ainsi que ses enfants, accompagner son époux en exil. Le roi dut lui donner son consentement.
An Tiem parti explorer l’île, à la recherche d’oeufs d’oiseaux, de racines et de plantes comestibles dont ils pourraient se nourrir. Soudain, il remarqua un faisan blanc qui fit trois fois le tour de l’île avant de venir lâcher au–dessus de lui six graines noires et brillantes qu’il tenait dans son bec. An Tiem les ramassa et les sema. Ces graines arrosées avec soin, ne tardèrent par à germer. Puis très vite les jeunes pousses vertes se mirent à porter des fleurs, dont il sortit enfin de gros fruits tout ronds d’un beau vert foncé. Quand ils furent aussi gros qu’une tête d’homme. An Tiem en cueillit un et le trancha. Comme la chair juteuse leur parut douce et rafraîchissante! Il continua de semer de nouveau toutes les graines obtenues, les soigna et les arrosa. Il ne fallut pas longtemps pour que l’île entière devint un champ de pastèques! Au bout de quelques années, An Tiem redevint un homme riche et considéré, grâce aux troc des pastèques contre le riz et autres objets utiles avec les jonques venues de loin. Un jour, An Tiem eut l’idée de cueillir un grand nombre de pastèques de graver le signe de son nom sur leur écorse lisse. Puis il confia les fruits ronds aux vagues écumantes. Des pêcheurs trouvèrent l’un de ses boulets sur la plage et portèrent leur étrange trouvaille au roi.
Le roi reconnnut le nom d’An Tiem et le fit ramener en grande pompe et le rétablit dans ses fonctions. Le malheureux mandarin, en revanche, fut sévèrement puni.
Thứ Hai, 29 tháng 6, 2015
Thé vert
Au Vietnam, on boit du thé dès les premières heures de la matinée, mais aussi au travail, quand on reçoit après le repas, avant de se coucher, même parfois quand on se réveille en plein de nuit
Le thé est devenu si populaire que le mot che (ou tra) dans la langue vietnamienne sert maintenant à désigner des infusions de toutes sortes d’autres plantes: Chè nu voi (infusion de boutons de jambosier), chè nhân trân (infusion d’acrocéphalus), che thanh nhiet (mélange de plantes rafraîchissantes), chè gung (de gingembre) ect…
Le théL’art du thé est difficile, depuis le choix du thé lui-même, sa préparation, l’action de faire bouillir l’eau, de faire l’infusion, de la répartir dans les tasses, ce qui laisse s’échapper tout l’arôme, jusqu’à l’instant où l’on s’asseoit et savoure sa quintessence en geste mesurés, de tous ses sens et de toute son âme.
Dans de nombreuses régions de la campagne, les gens préfèrent le tra xanh (thé vert): La feuille fraîche de thé bien nettoyée est mise à infuser dans l’eau à peine frémissante. Le boisson toute verte et servie dans de grand bols de faience a un parfum très doux.
Depuis des temps reculés, les Vietnamiens savent parfumer le thé avec de nombreuses espèces de fleurs: Lotus, jasmin, chlorantus, chrysanthème, champaca, etc…
Pour un vrai thé selon des connaisseurs, la préparation du thé leur demande un travail très minutieux: sur l’étang aux lotus, le soir, en petite barque, on s’approche des fleurs et on introduit à l’intérieur de chacune d’elles un petit sachet de thé en papier de riz. La nuit, la fleur se renferme, emprisonnant le sachet de thé qui s’imprègne de toutes les effluves et forces vitales de la feur. Puis, le lendemain, au premières heures, le maître de maison n’a plus qu’à refaire sa tournée en petite barque pour faire sa cueillette. Pour agir sur une plus grande échelle, on cueille les anthères blanches au sommet des étamines, le gao sen(riz de lotus), qu’on mélange avec le thé. On place le tout dans une enceinte hermétique pendant un ou deux jours, jusqu’au flétrissement du riz de lotus et on parfait le séchage du thé sur un feu très doux. Un seul kilogramme de thé nécessite une centaine de fleurs et un travail minutieux de plusieurs jours, ce qui explique son prix et sa valeur: ce produit de luxe n’est employé qu’à de grandes occasions pour marquer l’honneur que font les maîtres du lieu à leurs hôtes.
L’eau pour la préparation du thé doit être une eau naturelle et pure. La meilleur est la rosée qui se dépose la nuit sur les feuilles de lotus. Mais ce n’est pas tout. Savoir la faire chauffer est tout aussi important. Pour éviter toute saveur parasite, le mieux est d’employer une bouilloire en terre cuite sur un feu de charbon de bois. Elle doit frémir à peine: le service à thé doit être propre mais la théière doit être culottée pour donner un meilleur goût. Et il faut tout d’abord réchauffer la th
éière à l’eau bouillante avant d’y introduire en douceur une pincée de thé, juste suffisante pour la taille de l’objet, et y verser de l’eau, toujours en deux fois: la première fois en quantité juste suffisante pour imbiber les brins de thé, et la deuxièmes fois seulement en fonction de ce qu’on veut boire.
Le thé vert
Choisir le thé, le préparer, l’offrir sont déjà des comportements culturels qui témoignent de la délicatesse et de l’urbanité. Le boire en est un également. Tenant la tasse de thé à deux mains, doucement, l’esthète hume légèrement en absorbant de toutes petites gorgées pour ressentir toute la quintessence du breuvage. L’astrigence ressentie au bout de la langue au début de la gorgée s’adoucit vers le fond de la gorge avant d’imprégner tous les organes internes. Le Vietnamien boit du thé avec ses cinq sens, voire de toute son âme.
Offir du thé ne sert pas simplement à étancher la soif, mais c’est pour faire montrer de manières nobles et cultivées, témoigner une amitié profonde, manifester un esprit de concorde et d’entente avec son hôte. On échange des confidences, on parle d’une affaire de famille ou on parle d’affaires, on discourt sur le monde. Tous les parfums du ciel et de la terre, des êtres et des choses se trouvent dans une tasse de thé.
Au vietnam, sur la majeure partie du Vietnam, la coutume du thé est encore prégnante. Partout, de la campagne à la ville, persistent et même prolifèrent des dizaines de milliers et des millions de quan nuoc (buvettes) le long des chemins, à la porte du village, des administrations, des écoles, des hôpitaux et des marchés…….
Citadelle Co Loa
Co Loa ou la citadelle de l’Escargot se trouve à seize kilomètres au Nord de l’actuel Hanoi. C’est le plus important vestige de l’histoire du Vietnam. En 257 avant notre ère le roi Thue An Duong a conquis le Van Lang des rois Hung et transféré la Capitale vers la plaine. La construction de la Citadelle n’a pas été facile, comme le raconte la légende. Les murailles solidement construites le jour s’enffondraient la nuit sous l’effet d’orages inhabituels. La Génie de la Tortue d’Or est alors venu aider le roi à la construire. Or, à l’endroit où le roi avait décidé de construire sa forteresse vivait depuis de mille ans un coq-farfadet. Il fallait le tuer pour débarrasser le lieu de ses maléfices. Ce coq-farfadet avait la capacité de le transformer en un hibou à six pattes serrant une lettre dans son bec, lorsqu’iil état menacé. Il ya donc un suel moyen de se débarrasser de ses maléfices. C’était de faire tomber la lettre du bec de cet animal, et la saisir à la volée avant qu’elle ne touche pas le sol.
Le Roi An Duong est parvenu à le tuer et aussitôt le farfadet s’est transformé en un hibou à six pattes tenant dans son bec la lettre magique. Alors, la Tortue d’Or, venant en aide du roi, s’est approchée du hibou sous la forme d’une souris et, d’un seul coup, lui a mordu très fort une patte. Surpris par la douleur, le hibou a poussé un cri terrible et a laissé tomber la lettre. An Duong témoin de la scène s’est alors précipité pour attraper la lettre avant qu’elle ne touche le sol.
Finalement, le roi a pu construire sa citadelle en deux semaines. Consciente des futures menaces auquelles le roi aurait à faire face, la Tortue d’Or lui a offert une de ses griffes magique qui, une fois montée sur une arbalète, deviendrait une arme terrible contre tous les ennemis.
Tuong
Le hát tuông ou hát bôi, est un théâtre classique de cour importé de Chine au XIVe siècle
Le TuongNettement influencé par l'opéra chinois, il a été introduit au Vietnam au XIIIe siècle par les envahisseurs mongols, jusqu'à ce qu'ils soient repoussés par Tran Hung Dao. Très cérémonieux, le théâtre hat tuong, emprunte sa gestuelle et ses décors à l'opéra chinois. Un orchestre de six musiciens, dominé par le tambour, l'accompagne.
Le hat tuong comprend un nombre limité de personnages caractéristiques, immédiatement identifiables par leur maquillage et leurs costumes symboliques. Ainsi, une face maquillée en rouge représente le courage, la loyauté et la fidélité. Les traîtres et les personnages cruels se blanchissent le visage. Les habitants des plaines ont la figure peinte en vert, les montagnards, en noir. Horizontaux, les sourcils signifient l'honnêteté; en accent circonflexe, la cruauté, et tombants, la lâcheté. Selon la façon dont il tripote sa barbe. On peut reconnaître les émotions (réflexion, inquiétude, colère, etc…) qui animent un personnage masculin.
Cheo
Le cheo est un genre théâtral très répandu dans la moyenne région et le delta du Nord, en particulier lors des fêtes et des foires de villages.
Le Cheo, le théâtre populaire par excellence, se constitua lentement sous les Ly et les Tran à partir des chants, danses et pantomimes populaires, et se fixa en tant que genre aux XV è siècle.
Le CheoLes spectacles se déroulent en face du Dinh ou devant une pagode bouddhique. La troupe, composée d’acteurs-chanteurs et de musiciens se déplace de village en village; tous les accessoires tiennent dans un coffre qui constitue, avec une natte, le seul élément de décor. Le Cheo possède un vaste répertoire qui laisse une place prépondérante à l’improvisation des acteurs et l’on juge une troupe sur sa capacité à renouveler et à actualiser un thème connu. L’orchestre, qui comprend des tambours, des gongs, des crécelles, deux instruments à cordes et une flûte, est assis à droite de la scène. Un spectateur versé dans l’art du Cheo frappe sur une grand tambour réservé au public pour signaler le début de la pièce. Lorsqu’un acteur joue ou chante particulièrement bien, un des spectateurs martèle la peau du tambour, marquant ainsi l’approbation générale. Si le public juge la représentation mauvaise, on frappe le bois du tambour.
La pièce commence par une série de roulements de tambour qui se terminent par trois coups. C’est à moment que l’orchestre entonne l’ouverture au cours de laquelle l’actrice principale présente l’intrigue de la pièce. Le puplic connait parfaitement toutes les règles du Cheo, qui furent définies dès 1501. Tout au long de la pièce, les acteurs commentent l’action, questionnent le public qui leur répond. Des mélodiés connues de tous symbolisent certains événements telsque le mariage, la naissance, la mort. Tous les gestes des acteurs, y compris les mouvements des yeux et de la bouche, ont un sens particulier. Le choeur et le bouffon, personnage clé omniprésent, soulignent les moments dramatiques. Le bouffon (he), maquillé de noir, interrompt les joueurs et commente leurs actions, se moque d’eux ou loue leurs prouesses. Souvent, le public interpelle un acteur pour lui demander de rejouer une séquence ou l’interroger sur un détail de l’intrigue.
Le théâtre cheo proche de la vie paysanne qui porte l’esprit de synthèse de la culture agricole, cet esprit se révèle nettement dans l’art des sons et des couleurs. Le cheo est aussi la forme de théâtre populaire la plus démocatique.
Cai luong
Le Cai Luong, ou théâtre rénové, né dans le sud vers 1916-1918, met en scène dans un style plus accessible, des pièces du répertoire calssique chinois
Influencé par le théâtre européen, le cai luong abandonna le style épique traditionnel pour des actes plus courts, délaissa le chant pour le dialogue et privilégia la psychologie et l’émotion.
Le Cai LuongDes paroles furent ajoutés dans les airs instrumentaux et les chants rassemblaient dans des numéros de scéne. Aux chants qui à l'époque utilisaitent la plupart des mélodies du Sud et du Centre, s'ajoutèrent des gestes et évolutions, ce qui donna le théatre Cải Lương. En gagnant de larges couches populaires avec la mise en scène de poèmes et oeuvres littéraires issus de contes populaires ainsi que de nouvelles créations sur des thèmes sociaux de l'heure.
Dans le Cải Lương, les instruments de chant excellent dans le lyrisme, grâce à un vibrato plus intense et plus subtile de la main gauche qui rend la suavité de l'accent du Sud Vietnam. Des innovations importantes, telles que des rideaux, décors... sont introduites. Le jeu des acteurs qui évoluent dans des décors suffisamment évocateurs, devient moins symbolique, moins forcé, plus naturel. Les acteurs étant aussi chateurs alternent chants et prose rythmée avec le dialogue.
Marionnettes sur l'eau
À côté des spectacles de marionnettes classiques, ou Mua Roi Can, il existe au Vietnam une tradition unique au monde le Mua Roi Nuoc (théâtre de marionnettes sur l’eau)
Il s’agit d’une fort d’art scénique remarquable et très populaire au Vietnam. C’est la forme artistique rattachée à la figure du paysan plongé à longueur de journée dans l’eau et dans la boue pour cultiver le riz. A la surface de l’eau, on élève un pavillon (à deux niveaux) appelé ‘‘thuy dinh”, le niveau supérieur est réservé au culte du Saint Patron et l’inférieur sert de coulisses ou d’arrière-scène.
Deux sortes d’arrière-scènes existent dans le roi nuoc, l’une est au-dessus de l’eau, derrière un rideau, pour cacher les manipulateurs, et l’autre est dans l’eau pour cacher le matériel technique (perche, ficelles et poulies). La surface de la mare est la scène ou évoluent les marionnettes; les spectateurs se tiennent sur le bord.
Marionnettes sur l'eau
Le spectacle se compose d’une succession de tableaux évoquant aussi bien des scènes de la
vie quotidienne que des légendes expliquant les origines de divers phénomènes naturels et sociaux, de la formation des lacs à celle des États. Une scène mémorable représente la culture du riz, où la pousse du riz ressemble à un film en accéléré et où les scènes de récolte sont à la fois frénétiques et gracieuses. Un autre tableau, décrivant la bataille entre un pêcheur et sa proie, est si réaliste qu’on a l’impression que le poisson est vivant. On verra aussi des dragons crachant le feu (feu d’artifice), une course poursuite entre un jaguar, une troupe de canards et leur gardien, et un garçon jouant de la flûte sur le dos d’un buffle...
Chaque numéro de marionnettes sur l’eau est un spectacle joyeux dans lequel humour et humanisme se mélangent. La vie pénible des rizières n’a jamais privé le paysans de sa joie de vivre ni de son sourire optimiste. C’est toujours ce sourire qu’on rencontre aujourd’hui, sur les chemins du Vietnam.
Le spectacle composé de chants, de musique et d’explosions de pétards soulignant les moments forts de ces histoires enchantées, est divertissant et l’eau met merveilleusement l’intrigue en valeur, en permettant aux marionnettes d’apparaître et de disparaître comme par magie..
Autres fêtes
Ce n’est pas le premier jour qui est important mais tout le premier mois; en plus, c’est le mois où le travail ne presse pas (la chanson populaire dit:Thang gieng la than an choi = le premier mois est celui de distractions). C’est pouquoi, c’est celui qui compte nettement plus de Têt (fêtes de moindre importance) que les autres mois. Le premier mois, on mange à faire s’affaisser le gros panier de paddy, dit le proverbe.
La fête du 9è jour lunaire
Celui du 10è jour, et celui de 15 jour. Un proverbe vietnamien dit: Le 9è jour via du Ciel et le 10 jour via de la terre. Le 10, le chiffre yin ultime du Diagramme fluvial, est considéré comme le chiffre de la Terre et le 9, chiffre yant utlime des “Diagramme fluvial” et “Ecrits du fleuve Lac” sont des philosophie de l’espace. C’est deux nombres représentent aussi les directions du ciel et de la terre.
La fête du 15è jour qui est une fête importante
En effet, c’est le jour via du Boudda (le proverbe dit: Tu vas à la pogode toute année, cela ne vaut pas une seul visite du 15 è jour du premier mois), ce jour là c’est également le Tet Thuong nguyen, c’est à dire du principe du Supérieur, le ciel auquel on demande les bonnes grâces. Elle fait partie du système des fêtes des 15 è jours.
La fête Trung Nguyen
Au 7è mois où on fait des dévotionns au principe médian, la terre, aux Génies de laquelle on demande l’absolution de ses péchés. On y fait aussi des prières pour les âmes solitaires et on leur donne à Manger de la soupe de rix dans des feuilles de banian disposées le long des chemins, pour témoigner de son esprit universel.
La fête Ha Nguyen
Au 10 è mois, la fête du principe Inférieur, des esprits des Eaux, pour éloigner les mauvais sorts. C’est aussi la Fête du Riz Nouveau.
La fête Trung Thu (la mi-automneau 8 è mois)
Qui est une fête pour tout le monde, pour marquer la nuit où la lune est la plus parfaite de l’année quand la température se radoucit. Autre fois, on jouait au cerf-volant et on organisait de chants alternés (hat Trong Quan). Plus tard, c’est devenu la fête des enfants.
La fête Han Thuc
Au 3è jour du 3è mois c’est la fête où on mange du froid, d’origine chinoise. Pendant cette fête au Vietnam, on fait des Banh Troi, Banh Chay, sorte de friandises sucrées à base du riz gluant, en offrandes aux ancêtres.
La fête du 5è jour du 5 è mois lunaire
Du 5è mois (fête du double 5, appelé aussi la fête Doan Ngo), c’est la fête des Bai-Yué au sud, pays chaud, pour marquer le moment le plus chaud au milieu de l’année. Pourquoi le milieu de l’année, l’annéee commence au mois Ty, le 1 premier des douze signes des chi. Si Ty est le premier mois de l’année, Ngo en est bien le 6è. Ty est le mois le plus froid et Ngo en est le plus chaud. Doan signifie extrême. Doan Ngo est le jour le plus chaud. D’ailleurs la fête du 5-5 tombe habituellement aux alentours du solstice d’été. La chaleur étant Yang, ce têt est encore appelé Doan Duong (Extrême Yang). Dans son oeuvre “les Fêtes chinoises”,Yan lieu au moment le plus chaud de l’année, où de nombreuses maladies sévissent, les Vietnamiens s’appelle encore ce Tet: “La fête pour éliminer la vermine et les parasites”. Ainsi, lors de cette fête, on a l’habitude de consommer l’alcool de riz gluant au petit matin (pour énivrer les “parasites” à l’intérieur du corps), ensuite de manger des fruits acides ou astrigents pour les tuer. D’autre part, ce jour-là, on se tient les ongles des mains et des pieds avec des plantes médicinales (un genre de henné) pour les protéger (et faire joli aussi).
La fête Ngâu du 7è jour du 7 è mois originaire La fête Ong Tao (Monsieur Tao)
Au 23è jour du dernier mois qui est composé en réalité de trois personnages: Tho Cong (Génie de la maison), Tho Dia (Génie du Sol) et Tho Ky ( Génie du Foyer), à qui chaque famille doit offrir trois chapeaux, deux d’homme et un de femme ainsi qu’une carpe pour leur servir de monture dans leur voyage au Ciel (le pasteur mon cheval, tandis qu’un agricuteur des régions humides chevauche un poisson. On commence ainsi l’anée par le Grand Tet (le Tet Ca ou Tet Nguyen Dan) et on termine par le tet Ong Tao en attendant le 30è jour, dernier jour de l’année où Monsieur Tao revient du ciel pour commencer une nouvelle année, le système des Tet constituant ainsi un cycle fermé où s’opère la transmutation yin-yang.
Têt Nguyen Dan
C’est la fête la plus importante du Vietnam, c’est le Tet du nouvel an - Tet Nguyen Dan (Nguyen = commencement et Dan = matin) on l’appelle aussi Tet ta = notre Tet pour le distinguer du Tet de nouvel an occidental. Dans le temps le plus ancien, l’année commençait au mois ayant pour signe zodiacal Ti (la souris), qui est le premier signe du cycle devenu le 11 è mois de l’année depuis l’influence chinoise a fait adopter par les Vietnamiens le mois de signe Dan (le tigre) comme premier mois de l’année. Malgré cette influence chinoise pour déterminer le commencement de l’anée, le Tet ta reste imprégné des caractères spécifiques de la culture traditionnelle des Vietnamiens.
Le Têt Nguyen Dan est l’occasion unique dans l’année d’une réunion de la totalité de la famille, des ancêtres, et des génies protecteurs. Tous les membres de la famille, où qu’ils puissent résider ou travailler, se doivent de rentrer au bercail passer le Têt en famille, les âmes de tous les ancêtres sont conviés à revenir avec les descedants; tous les génies tutélaires et protecteurs voient leurs autels veillés avec sollicitude. Le Têt est un véritable rassemblement. Le caractère communautaire du Têt se manifeste dans l’usage de se souhaiter la bonne année-Mung Tuoi-littéralement: Se réjouir et se féliciter de l’âge. Traditionnellement, au Vietnam, il n’y a pas de fête d’anniversaire: tout le monde a un an de plus à la nouvelle année, c’est à dire au Têt.
L’importance de la fête de nouvel an au Vietnam
À l’approche du Tet, les vietnamiens se lèvent à l’aurore pour aller faire des emplettes de produits alimentaires secs ou en conserve et les mettre en réserve, de peur de ne plus en trouver, et certainement bien plus chers si on les achetait aux derniers moments. Palourdes sèches, vessies de poisson soufflées, ormeaux, rehausseur de goût, asperges, ailerons de requins…tout a été serré dans le cellier.
Même cela n’est pas suffisant, il faudra encore quelques estampes de coq, de cochon et surtout de “ Monsieur Chance” et “ Monsieur Fortune” pour les coller aux deux battants de la porte d’entrée, et puis une boite de “miroir” pour faire briller les cuivres, et puis un peu plus de champignons noirs pour les fromages du Têt…et puis, au Têt, dans toutes les maisons, il faut une branche de pêcher en fleurs ou un pot de prunus, et un pot de chrysanthèmes, un pied de roses rouges, ou d’azalées écarlates pour donner plus d’éclat à la fête; dans certaines familles, un Tet sans une paire de coupes d’orchidées dans le décor manque absolument de splendeur. Le bahut à thé, le grand lit et le salon en bois de fer doivent être briqués avec des feuilles sèches de bananier et non pas avec de l’encaustique; les cuivres, avant de recevoir le mirror, doivent être nettoyés à la cendre de bois et à la balle de paddy; il faut imprégner le carrelage en brique avec de l’huile d’arachide pendant une nuit, l’essuyer, puis ne faire briller qu’un ou deux jours avant la fête.. Rien que de la bagatelle comme ça et on ne voit pas le temps passer!
Le marché du Tet
Le marché du TetLe marché du Tet possède une force d’attraction réellement magique: tout nous paraît plus beau, on trouve tous les gens plus accueillants et on a envie de tout acheter.
Pendant les journées qui précèdent, les marchés débordent de fleurs, les branches de pêchers et de pruinier aux fleurs jaunes (cây mai). Il faut sans oublier nettoyer l’autel des ancêtres, disposer les services à thé en porcelaine rose et vert au dessus du bahut, puis nettoyer la boîte pour les confiseries, recoller du papier doré sous les verres des logette de la boîte à bétel, avant d’aller éclairer la cour pour y soigner les bulbes de narcisse de Chine changeant l’eau de chaque récipient, redresser chaque feuille, mettre des petits morceaux de bois entre les bulbes pour éviter qu’ils ne se touchent….
Le marché du Têt est le marché le plus nombreux de l’année, on y va pour faire des achats, mais on y va aussi pour s’amuser, le marché du tête donne en quelque sorte la mesure de la prospérité de la communauté. Puis on se met en commun pour tuer des cochons, pour confectionner des banh chung (gâteaux traditionnel de riz gluant), puis on reste autour de l’âtre pour en surveiller la cuisson dans la grande marmite tout en se proégeant du froid de la fin de l’hiver.
Après les achats, il faudra songer aux “expéditions du tet”. Les branches cadettes se doivent d’apporter des offrandes à la branche aînée de la famille: Volailles, fleurs et fruits, encens et votifs, massifs pour la branche directe, lingots ordinaires ou feuilles pour les autres.
Lors du premier jour de nouvel an, les gens sont heureux de guetter la végétation et toute la nature revenir à une vie normale, et souhaitent avoir quelque chose de nouveau, un progrès nouveau pour l’année nouvelle. On s’intéresse aux autres en s’informant mutuellement des événements qui pourraient survenir aux uns et aux autres, on évite de s’énerver et de s’enprendre à quiconque, même aux chiens et aux chats, d’enlever des ordures, puis on plante la perche rituelle, et dessine des arcs et des flèches à la chaux, tout cela en somme dans l’espoir que soi-même, sa propre famille, son propre pays, pour la nouvelle année, aura plus de sagesse, plus de santé, et prolifèrera encore plus. Les croyances sans fondements prennent naissance en général d’un besoin réel. Si on ne faisait pas ainsi, on n’est pas tranquille car on risquerait d’être poursuivi par la malchance et par le mauvais sort toute l’année.
Lors du premier jour du tet, il faut offrir les cadeaux aux proches. Il faut absolument faire fonctionner sa mémoire pour en extraire le nom de tous les parents, de toutes les relations de près ou de loin, surtout de ceux qui vous ont rendu un service, grand ou petit pour leur prouver son amitié, son esprit d’ouverture et pour mettre en pratique la devise ‘‘davantage d’ami et moins d’ennemis”. C’est aussi l’occasion de manifester des sentiments, des pensées chaleureuses qu’on n’a jamais eu le loisir de montrer tout le long d’une année de labeurs incessants, sans un seul instant pour se rendre visite ou pour bavarder ensemble. Une fois ces obligations faites, on arrive déjà à la moitié du mois, et c’est la cérémonie des dieux lares, puis réveillon…
Chủ Nhật, 28 tháng 6, 2015
Tabac
Au Vietnam, les femmes ne fument pas et elles ne boivent pas de l’alcool. Si le chique de bétel est un plaisir féminin, celui des hommes est principalement le tabac, sous forme de feuilles séchées, effilées et mises dans un fourneau de pipe.
Dans les anciens temps, depuis les rois et empereurs jusqu’au plus bas échelon de la société, on fumait.
Le tabacQuand fumer la cigarette en Occident ne nécessite que du feu (côté Yang), fumer le tabac au Vietnam est une véritable combinaison entre l’eau et le feu, le Yin et le Yang. La pipe en bol est constituée par une boule piquée de deux trous rapprochés. On remplit le boule d’un tiers d’eau. Dans le grand trou, on fixe le fourneau prolongé par un tube qui plonge dans l’eau et on fume à l’aide d’un tuyau souple appliqué au petit trou. Le tabac mis dans le fourneau brûlé (par le feu). L’air aspiré par le tuyau entre par le fourneau et rencontre l’eau, avant de pénétrer dans le corps. Ainsi, la fumée de tabac (Yang) traverse l’élément liquide (Ying) produisant un bruit sonore avant d’arriver dans la bouche du fumeur et d’imprégner ensuite chaque cellule de son corps. Et fumer avec tous ces accessoires comme les pipes est devenu une passion. On dit des couples d’amoureux passionnés qu’ils sont “say nhu dieu do” (ivres à renverser les pipes). La chanson populaire elle aussi y a de couple.
“Nho ai nhu nho thuoc lao
He chon dieu xuong, lai dao dieu len”
(Le tabac me manque tout comme elle
J’ai pourtant enterré tout mon attirail
Mais je l’ai déterré vaille que vaille
Pour pouvoir encore fumer de plus belle!)
Thứ Sáu, 26 tháng 6, 2015
Ba Be- Bac Kan
Situé dans la province de Bac Kan. Ba Be signifie "le lac de trois baies". Ce lac englobe le parc national fondé en 1992. Ce cardre constitue un pays calcaire, les lacs, cascades, grottes et des formations rocheuses insolites ne manquent pas. L'ensemble est richement boisée et abrite de nombreuses communautés ethnique
Situé dans la province de Bac Kan. Ba Be signifie "le lac de trois baies". Ce lac englobe le parc national fondé en 1992. Ce cardre constitue un pays calcaire, les lacs, cascades, grottes et des formations rocheuses insolites ne manquent pas. L'ensemble est richement boisée et abrite de nombreuses communautés ethniques minoritaires.
Ba BeLa rivière Nang est navigable sur 23 km, entre un point situé à 4 km au – dessus de Cho Ra et les chutes de Dau Dang, une série de cascades entre des murailes rocheuses.
Une belle balade sur le lac vous permet d’accélérere à la grotte Puong ( Hang Puong ). Elle mesure 30 m de haut et traverse toute une mongtagne sur 300 m de long; sa rivière souterraine se remonte en bateau. Les nombreuses chauves-souris qui ont élu domicile dans la grotte émettent des odeurs tenaces.
Les chutes de Dau Dang, ou chutes Hua Tang en dialecte thay, Song constituées d’une série de rapides s’étalant sur 1 km. Dans la limite du parc il y a un petit plusieurs villages habités par des membres des Tay, des Daos rouge, et Dao blanc ou des Hmong. Toute fois, les costumes colorés typiques de la plupart de ces groupes sont rarement en évidence en dehors de performances et des démonstrations pour les touristes.
Lang Son
Lạng Sơn est une province du Viêt Nam située dans la région de Đông Bắc. Son chef-lieu porte le même nom. La superficie de la province est de 8 327,6 km².
La province de Lang Son est située au nord du Vietnam, au point de départ de l'autoroute nationale 1A, à la hauteur de Huu Nghi Quan (la “porte de l'Amitié”), un des postes frontières internationaux de la frontière sino-vietnamienne.
Lang SonÀ partir de Lang Son, des trains partent vers Pékin. Elle partage sa frontière avec la Chine sur 253km, ainsi qu’avec les provinces de Cao Bang, Bac Kan, Thai Nguyen, Bac Giang et Quang Ninh. La ville de Lang Son est à 154km de Hanoi par la nationale 1A. C’est une province au relief très accidenté recouverte en grande partie de forêts.
Lang Son compte beaucoup de sites intéressants comme: le bourg de Dong Dang, la rue Ky Lua, le rocher Vong Phu (“La femme qui attend son mari”), le défilé de Chi Lang, le marché de Ky Lua, la pagode de Tam Thanh, la pagode de Tien, les grottes de Nhi Thanh et Tam Thanh, le centre de villégiature de Mau Son...
Le défilé de Chi Lang
Le défilé de Chi Lang se trouve dans le district de Chi Lang, à 130km de Hanoi et à 60km de la frontière sino-vietnamienne.
Le mont Mau Son
Le mont Mau Son se dresse dans le district de Loc Binh, 30km à l'est de la ville de Lang Son. Haut de 1541m, il est entouré de centaines de collines propices à la randonnée. Au printemps, toute la région de Mau Son flamboie sous les fleurs rouges des pêchers. Les pêches, grosses et savoureuses, ainsi que le thé vert sont des spécialités locales.
Nhat – Nhi - TamThanh
Tam Thanh est une magnifique caverne dont la porte d’entrée atteint 8m, cache une statue de Bouddha dissimulée au milieu de stalactites de formes fascinantes et mystérieuses.
Située non loin de là, fut découverte et aménagée par Ngo Thi Si (1726-1780), une fois les travaux compétents en 1780, cette caverne renfermait les édits des trois principales religions partiquées au Vietnam à cette époque (confucianisme, Bouddisme, et Taoime). On y retrouve aussi des écritures sur pierre relatant les réflexions de Ngo Thi Si.
Thứ Tư, 24 tháng 6, 2015
Le culte des ancêtres
Le culte des ancêtres un trait le plus saillant de la vie sprirituelle vietnamienne. Il est pratiqué sans tout le pays et par tous les Vietnamiens, quelle que soit leur appartenance sociale ou leur idéologie politique.
Le but du culte des ancêtres est de perpétuer un complexe émotionnel aussi intense que possible, liant d’une façon indissoluble les vivants et les L'autel des ancêtresmorts d’un même clan. IL a pour objet l’entretien des tombes, mais surtout le culte qui doit être rendu dans le temple familial aux tablettes des quatre générations ascendantes: trisaieul et sa femme, aieul et aieule, père et mere. Le jour de comémoration des ancêtres, les tombes sont re-décorées et tous les membres de la famille doivent se réunir dans la maison ancestrale pour démonter leur gratitude et pour renforcer le lien familial par le partage d’uen repas. Au fur et à mesure, on enterre les tablettes des générations les plus vieilles sous le sol du temple.
L’autel des ancêtres peut occuper toute une pièce dans LES GRANDES MAISONS ou la travée principale dans les maisons de compagne, mais en toute as le coeur du foyer. C’est généralement une planche fixée au mur ou une table assez heute où sont deposées les photos de morts, un ou plusieurs bols pour baguettes d’encens, deux chandeliers, parfois un petit brûle-parfums.
Dans l’esprit des Vietnamiens, il n’y a pas de séparation entre le monde des vivants et celui des morts. Ainsi même un ascendant décédé il y a des siècles hante toujours l’autel des ancêtres, revient parmi les gens aux jours de fêtes et aux anniversaires de sa mort. IL suit ses descendants dans leur vie quotidienne et est capable d’être au courant de ce que font ces derniers. Il partage ainsi leur peines et leurs joies, il est malheureux quand leurs descendants font du mal, il est fier quand ceux-ci font du bien. C’est ainsi que les Vietnamiens sacrifient à leurs feux ascendants à l’occasion de tous les grands événements de la famille.
Naissance d’un enfant, début des études d’un garcon, réussite à l’examen, fainçailles, marriage, deuil, grand voyage….
On leur envoie tous les conforts de la vie terrestre, en brûlant à leur intention des obhets vofifs en papier: vêtements, chapeaux, armoire, lit, voiture, moto et même des dollars américains, en faux bien entendu….
Pour que le culte des ancêtres puis être dignement célébré, on reserve dans le patrimoine du clan une part dite de l’encens et du feu dont l’héritier à l’usufruit.
Le culte des ancêtres Dans la famille, le culte des parents décédés est généralement assume par les fils, et notamment le fils aîné. Les filles ne sont autorisées à s’occuper de l’autel des ancêtres que si elles n’ont pas de frères. C’est ainsi que les Vietnamiens, encourages par la loi à faire deux enfants au maximum, préfèrent avoir deux fils qu deux filles, deux enfants de sexe oppose étant ideal. C’est ainsi aussi que beaucoup de vietnamiens se divorcent, ou se laissent tentés par l’adutère, dans cet effort de laisser après leur mort, un homme pour s’occuper de leur âme et perpétuer leur souvenir. Si quelqu’un meurt sans laisser de descendants, il n’aura pas d’autel pour revenir parmi les vivans et son âme sera condamnée à un écrance éternelle. La plus grande malediction pour un Vietnamien est donc de mourir sans laisser d’enfants. La solution dans ce CAS est d’adopter uin enfant ou bien faire don de son patrimoine à des pagodes bouddhiques, à des temples communaux qui assureront en contrepartie son culte posthume.
Car ce n’est pas seulement la mort mais également le rituel qui ouvre le chemin à la vie future. Le rituel seul et non la mort peut constituer la transfert de vie ou de puissance don’t le mort a besoin. Grâce au rituel, le Vietnam croit aux morts, tandis que l’Occident ne croit qu’à la mort.
La veille du Nouvel an lunaire, à minuit, se tient la cérémonie la plus solenelle du culte des ancêtres.
La vie sprirituelle des Vietnamiens, hier comme aujourd’hui, est façonnée par l’influence croisée de plusieurs croyances et religions: Culte des ancêtres, boudhisme, confucialisme, taoiste, christianisme, islamisme…ect.
Culte de la fécondité
Au Vietnam, depuis l’aube de temps, maintenir et multiplier la vie a été le besoin primordial de l’homme. Pour une culture d’origine agricole, ces deux aspects sont doublement importants
Pour maintenir la vie, il faut que les récoltes soient abondantes. Pour la développer, il fut que l’homme se multiplie. Dans le type de culture, les deux concepts: produire du riz pour maintenir la vie et produire des hommes pour maintenir l’espace sont de même nature. C’est l’alliance de deux éléments de natures différentes ( la terre et le ciel, le père et la mère où le yin et yang)
le culte de féconditéLe résultat est l’apparition d’un culte de la fécondité ( tin nguong phon thuc, phon = fertile, thuc = mutiplication). Au vietnam, ce culte a perduré tout lelong de l’histoire et peut revêtir deux formes pratiques: Vénération des organes sexuels mâle et femelle, et culte de l’axe sexuel.
Le culte des organes sexuels mâle et femelle est appelé culte du sinh thuc khi (esprit de la reproduction). C’est la forme la plus simple du culte de la fécondité, répandue dans toutes les cultures agricoles du monde. Des figures masculines et féminines avec des organes sexuels bien nets ont été retourvés sur des sculptures de pierre de plusieurs millénaires avant J-C, des dessins gravés sur d’antiques blocs de pierre dans la vallée de Sapa. La décoration des maisons funéraires des Hauts – plateaux du centre du Tay Nguyen comprote souvent des figurines.
Dans de nombreux endroits, on pratique le culte du No Nuong (No= le COIN, symbolisant le phallus et Nuong = spathe d’aréquier de forme ovale, sybolisantla vulve. À la fête villageois de Dong ky (Bac Ninh) il y a la procession traditionnelle des sexes (en bois) le 6 è jour du premier mois de l’année. A la fin de la procession, on brûle les deux objets et les cendres sont partagées entre tous les habitants pour porter chance.
Le culte des organes sexuels se pratique encore avec des colonnes en pierre naturelles, ou sculptées, avec éventuellement des incsriptions, érigées devant les temples, les chapelles, les maisnos communales ou les pagodes, ou toutes sortes de creux (trous ou fentes au pied des arbres séculaires ou grottes et cavernes dans les parois de montagnes).
A côté de la vénération des organes sexuels (= élément), semblable à de nombreuses autres populations d’agriculteurs, les rizicultures en terrain inondé, avec leur esprit qui met l’accent sur les relations, ont encore l’habitude de vénérer l’acte sexuel.
Sur le couvercle de la jarre en bronze trouvée dans le village de Dao Thinh (Yen Bai) datant de 500 ans avant J-C) autour de l’image du soleil (comme sur les tambours de bronze), il y a des images de 4 couples en plein repport sexuel. Maintenant, quand on construit les maisons funéraires des Hauts plateaux du centre, on INSTALLEsouvent des statuettes de garçon et de fille pratiquant l’acte sexuel d’une façon tout à fait naturelle, avec des organes agrandis.
Il y a également plein d’images des animaux et d’oiseaux qui s’accouplent sur le corps du tambour de bronze du Vietnam datant de 3000 à 4000 ans que nous AVONS trouvé dans tout le long du Deltat du fleuve rouge.
A l’occasion de la grande fête au Temple des rois Hungs ( la première dynastie du Vietnam), se perpétue la danse “Tung Di”: les garçons et les filles dansent sexuels mâles et femelles. A chaque coup de tam-tam qui rythme la danse, ils lèvent les objets tenus dans la main et les font s’entrechoquer (di)
Depuis la nuit des temps, le mortier et le pilon ont été des instruments qui touchent de très près le paysan de l’Asie du Sud-est et qui symbolisent manifestement les organes de reporduction mâles et femelles, et l’action de piler de riz, l’acte sexuel. Sur les tambour de bronze, on voit de nombreuses images de garçons et filles pilant le riz en couple.
Si on ne saisit pas les relations entre le pilage du riz et le culte de la fécondité, on ne pourra pas comprendre la coutume “Gia coi don Dau” (coups de pilon dans le mortier pour accueillir la mariée): La famille du mariée arrive, on donne quelques coups de pilon dans le mortier avant de la faire entrer dans la maison, c’est le souhait au jeune couple d’avoir une famille nombreuse. On ne pourra pas comprendre davantage cette habitude de certains anciens villages où les garçons et filles font des chants alternés en tapant dans un mortier (vide) avec un pilon. Certainement pour marquer le rythme, mais en dehors du fait de garder le tempo du chant, cet acte doit traduire le souhait des jeunes gens de pourvoir s’unir et d’avoir des enfants. Et on ne comprendra pas non plus le jeu ‘‘cuop cau’’ (lutte pour la balle) un jeu vietnamien original, très prisé dans la région de Phong Chau (Phu Tho) et les environs, où deux équipes cherchent à s’emparer d’une balle en coton rouge (yang) pour ensuite la mette dans un trou (yin).
Le rôle du culte de la fécondité est si important dans la vie du vietnam antique que le tambour de bronze, symbole de la puissance et du pouvoir…, est en même temps symbole de tous ses aspects de ce culte: La forme du tambour a été élaborée à partir du mortier pour piler le riz, on frappe le tambour comme on pile le riz, en tapant avec la longue masse tenue verticalement, comme le montrent les gravures sur les tambours mêmes. Sur la façade du tambour, un soleil dartant ses rayons symbolise la puissance mâle et entre les rayons, il y a des formes ovales de feuilles avec une fente, symbole de l’essence de la femelle.
Même de représentations qu’on pourrait croire très éloignées de ces croyances, comme la Pagode à Pilier Unique très célèbre dans le quartier d’Ho Chi Minh à Hanoi, la pagode elle même est carré (yin), perchée sur un pilier en bois cylindrique (yang) planté dans un bassin carré ( yin) qui , au temps de Ly, était lui-même enturé d’un bassin rond (yang).
La tour du pinceau (Thap But en forme de pilon – yang) et la tribune de l’encrier Ngoc Son; ou encore la fenêtre ronde (yang) qui représente la constellation Khuê au pavillon “ Khuê van Cac” (dans le temple de la littérature) qui se reflète dans le bassin carré (yin) par exemple expliquent bien cette vénération de la fécondité.
D’ailleurs dans tous les lieux de culte, on dispose souvent, par rapport à l’autel des ancêtres, une cloche en métal à droite et un tambour en bois à gauche. Ce fait si simple est né à la fois de la théorie des Cinq principe et de la croyance de la fertilité: Le bois, du princepe Moc, est placé à gauche, l’Est, Yang. Le métal, du principe Kim, est placé à droite, l’Ouest, Yin. Le son de la cloche en bois, grave, doit se mélanger avec celui, métallique de celle en bronze: sans l’homme et la femme, sans un mélange harmonieux du Yin et du Yang, il ne saurait y avoir de vie éternel.
Même le gong, un instrument musical des minorités ethniques du Vietnam, qui imite la poitrine de la femme, est aussi symbole de la féminité. Il y a un proverbe qui dit: Lenh ông không bang công ba” ( le canon d’alarme de Monsieur n’est pas aussi fort que le gong de Madame).
Vénération de la nature
Le culte de la nature est l’étape obligatoire dans le processus d’évolution de l’humanité. Pour le Vietnamien et son pays, un peuple et une nation qui vivent de la riziculture en terrain inondé, la dépendance de la nature est d’autant plus profonde et plus étroite.
Vénération de la nature Le fait de dépendre simultanément de plusieurs éléments de la nature conduit au mode synthéthique de la pensée et au mode polythéiste. Les conséquences du caractère Yin de la culture d’origine agricole sont un comportement social basé sur le sentimental et la valorisation de la femme qui conduit à une situation de fait: Pléthore des déesses et génies féminins.
Tout d’abord, ce sont Ba Troi (la dame du Ciel), Ba Dat ( la Dame de la terre), Ba Nuoc (la dame des Eaux), des déesses qui président aux phéomènes naturels. Au début, ce sont bien des déesses femmes. Ce n’est que plus tardivement que, par suite en partie d’une besoin d’équilibre entre le Yin et le Yang, on trouve Ong Troi (Monsieur le ciel). Ensuite, sous l’influence de la culture chinoise d’origine pastorale, on a en plus Ngoc Hoang (l’Empereur de Jade), Thô Công (le Génie du sol) et Ha Ba (le génie des Eaux). Cependant, les ”Dames” continuent d’exister parallèlement sous d’autres noms: la dame du Ciel devient Sait-mère des Neuf étages célestes) où Cuu Huyen Nu (la dame noire des Neuf Cieux). A Huê, il y a Thiên Mu (la Dame céleste).
Vénération de la nature Dans de nombreuses régions, les Mères de la Terre et des Eaux subsistent encore sous forme de génies régionaux comme Ba chua Xu (la Reine de la Rivière), Ba Chua Bach (la reine du Canal). Parfois ces trois divinités sont encore vénérées ensemble comme un trio des “trois pouvoirs” sous la forme de Tam Phu ‘‘trois palais”: Le ciel, la Terre et les Eaux: Mau Thuong Thien (Saint-Mère du ciel), Mau Thuong Ngan (Saint-Mère de Monts et de la forêt) et Mau Thoai - déformation du Mot Thuy (Saint-Mère des eaux).
Le coutume de vénérer le soleil est une croyance très répandue dans les régions agricoles comme le vietnam, les images du soleil sont présenté partout, avant le Roi est considéré comme le fils du Ciel.
Après le Ciel, le Terre et les Eaux, il y a les Dames des Nuages, de la pluie, du Tonnerre, de L’éclair)-des phénomènes naturels qui ont une grande importantce pour la vie du peuple de rizicultures en terrain inondé.
Les Vietnamiens vénèrent encore des phénomènes naturels généraux comme l’espace et le Temps. Le Dieu de l’Espace est représenté suivant les “Cinq principes” (le Génie des Cinq directions” qui préside aux quatre point cardinaux et le Centre. Les Dames génies du temps sont celles des douze signes zodiacaux du système duodécimal et forment le groupe des Douze Grands Dignitaires” qui président chacune un signe. Le temps étant l’élément essentiel de la vie éternelle, ces douze génies président aussi à la vie. Ce sont les douze génies de l’accouchement qui accueillent les nouveaux-nés.