Thứ Năm, 2 tháng 7, 2015
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Siem Reap
La province de Siem Reap ("Siamois abattus" en khmer, la capitale étant le lieu d'une victoire de l'Empire khmer sur les Thaïs) est une province du Cambodge.
Siem Reap signifie « défaite siamoise » et évoque une bataille opposant les armées siamoises et khmères. Cette petite capitale si charmante se situe sur le long du fleuve Siem Reap qui sert de point d’accès au complexe archéologique d’Angkor
Siem Reap
La ville est le centre politique, économique et culturel du Pays, portant une architecture de style colonial et chinois notamment dans le quartier français et autour du Vieux Marché.
Siem Reap est aujourd’hui une ville en plein développement du fait de l'attraction touristique en plein essor que représentent les temples d’Angkor depuis la fin de la guerre et les dernières attaques Khemer Rouge qui eurent lieu jusqu'en 1994. Le tourisme s'est particulièrement accéléré depuis les années 2000. De nombreux hôtels et restaurant y ont été construits et d'autres sont en construction grâce notamment à l'apport de capitaux étrangers. Beaucoup de petits établissements sont concentrés autour du Vieux Marché. Il y aussi une variété d'hôtels et de restaurants de catégorie moyenne le long de la rue Sivatha et dans la zone de Phsar Leu. Il y reste quelques édifices antérieurs à l'indépendance, appelés compartiments chinois.
Inscrit au patrimoine mondial par l’Unesco, le parc archéologique d’Angkor comprend des douzaines de temples en ruine dont Bayon, Banteay Srey et le légendaire Angkor Wat. C’est indiscutablement l’attraction la plus célèbre et la plus impressionnante du Cambodge. Contrairement à de nombreux autres monuments de dimension internationale, les ruines d’Angkor ne sont pas aujourd’hui défigurées par une surexploitation. Bien que de nombreux touristes visitent les principaux temples de nos jours, il est toujours possible de s’éloigner de la foule pour explorer le site et découvrir le vrai visage d’Angkor.
Les sites d’Angkor
Situé a 7 Kilomètres de Siem Reap, le site d'Angkor s'étend sur 400 km carrés. 287 temples ont été dénombrés dans la région, dont la construction est échelonnée du 9e au 13 eme siècle. La majeure partie des plus beaux d'entre eux sont par chance, peu éloignés les uns des autres et ont été répertoriés par la Conservation d'Angkor en 2 circuits très facilement accessibles en voiture ou en moto. Le Petit circuit fait 15 km et le Grand Circuit 34 km. Les temples du petit circuit sont "visitables" en une journée (au pas de course) mais il faut au moins quatre jours pour voir l'essentiel de la région. Dans les pages Angkor , Terrasse des rois lépreux , Ta Phrom, Bantey Srei , Kobal Spein, etc, nous vous montrons quelques photos de 14 temples d'Angkor, un choix limité par rapport au plus grandiose et mythique des sites du monde, ou tous les superlatifs sont permis.
Le temple Angkor Wat
Angkor Wat est le temple le plus fameux, le plus majestueux du site d'Angkor, dont les tours sont l'emblème du Cambodge. Angkor Wat est un temple hindouiste dédié au dieu Vishnu, dont la construction fut commencée au début du douzième siècle (justes avant celle de Notre dame de Paris) pendant le règne du roi Suryavarman II. La construction d' Angkor Wat dura 37 ans. Son nom signifie en Khmer " la ville pagode". La tour principale du temple central représente le mont "Meru" (ou Kailash), le centre de l'univers pour les hindouistes (mais aussi les bouddhistes). Le temple est censé être invulnérable et Pendant la guerre qui débuta en 1970, les habitants de Sieam Reap s'étaient réfugiés dans le temple.
Le Bayon
BayonLe Bayon est le chef d'oeuvre du roi Jayavarman VII construit au cours du 13e siècle. C'est le temple central de l'ancienne ville d'Angkor Thom, situé dans une enceinte de 150m de côté. L'enceinte délimitant seulement l'espace du temple est constituée d'une galerie à double portique ouvert sur l'extérieur. Les murs sont recouverts de bas-reliefs qui dépeignent la guerre contre les Chams et les grandes batailles qui marquèrent la reconquête du pays par Jayavarman VII. Ils décrivent au visiteur les combats d'éléphants et de fantassins, les longues pirogues de guerre à proue de bronze des Chams, mais aussi des événements de la vie quotidienne comme des scènes de marchés, des soldats pariant sur des combats de coqs, des scènes de chasse ou de pêche. Des tours surmontent les édifices de l'ensemble cultuel et sont couvertes d'énormes têtes présentant à chaque orient un visage serein, aux yeux clos et à la bouche souriante. Ils signifient la bienveillance et la protection du dieu s'étendant à tout l'univers mais aussi le pouvoir et l'ubiquité du roi. Ces visages représenteraient celui de Jayavarman VII en tant que dieu souverain de la religion bouddhique. Le complexe comprend en tout 54 tours portant au total 216 visages posant leur regard bienveillant sur le visiteur. La tour centrale du Bayon est un temple montagne haut de 42m, composé d'un sanctuaire central circulaire autour duquel viennent s'articuler huit chapelles rayonnantes. Dans la religion bouddhique, les sanctuaires sont de forme circulaire car le culte exige que l'on tourne autour, tandis que les sanctuaires hindous sont rectangulaires. Vers 1350, sous le règne de Jayavarman VIII, le temple fut converti à l'hindouisme et les remaniements opérés ont ajouté à l'impression de confusion de son plan. Depuis 1992, le Bayon est inscrit au Patrimoine Mondial de l'UNESC0
Le Ta Phrom
Ta PhromTa Prohm (Rājavihara) est un temple sur le site d’Angkor au Cambodge, construit selon le style du Bayon à la fin du xiie siècle. Son nom signifie "grand-père Brahma". Situé un kilomètre à l’est d’Angkor Thom, sur le bord sud du baray oriental, il a été construit par le Jayavarman VII comme monastère et université bouddhique Mahāyāna sous le nom Rājavihara (le monastère du roi). Comme les autres temples khmers, il est inclus dans une enceinte de grande dimension (1 km sur 700 m) dont les portes (une à chaque point cardinal) sont ornées d’une tour aux quatre visages d’un style proche de celles d’Angkor Thom. Une cinquième porte plus discrète se trouve sur le mur nord - peut-être servait-elle de "porte de service".
A l’intérieur de cette enceinte devaient se trouver de nombreux édifices monastiques dont seul subsiste aujourd’hui une gîte d’étape près de l’entrée Est de la deuxième enceinte. Celle-ci, entourée de douves d’environ 25 m de large, délimite l’espace carré d’environ 250 m de côté du temple proprement dit. Jayavarman VII est le seul roi khmer à avoir édifié deux grands temples. Le premier des deux, Ta Prohm fut consacré en 1186 et dédié à la famille du roi : l’idole principale (Prajnāpāramitā, la personnification de la sagesse) a pris modèle sur sa mère, tandis que les deux temples satellites de la troisième enceinte étaient consacrés l’un à son guru (nord) et l’autre à son frère aîné (sud).
Il édifiera ensuite le Preah Khan en l’honneur de son père, identifié à Lokeśvara. Grand bâtisseur il dote également Angkor de nombreux édifices de moindre taille dont le Banteay Kdei et construit dans tout l’empire khmer de l’époque.
L’entrelac des racines et des murs, l’alternance des arbres et des pierres en fait l’un des sites les plus photographiés d’Angkor.
À la différence de la plupart des autres monuments d’Angkor, Ta Prohm a été laissé dans un état proche de sa re-découverte au début du xxe siècle. Il a été choisi à cet effet par l’École française d’Extrême-Orient comme "concession au goût général pour le pittoresque" (Glaize). Néanmoins beaucoup de travail a été nécessaire pour stabiliser les ruines et permettre à l’accès, afin de maintenir "cet état de négligence apparente" (Freeman et Jacques).
Une inscription sur le Ta Prohm indique que 12 640 personnes servaient dans ce seul temple. Elle rapporte aussi que plus de 66 000 fermiers produisaient plus de 2 500 tonnes de riz par an pour nourrir la multitude de prêtres, de danseuses et d’ouvriers du temple. Si l’on ajoute trois grands temples (le Preah Khan et les deux ensembles encore plus vastes d’Angkor Vat et du Bayon), on atteint vite 300 000 cultivateurs, soit à peu près la moitié de la population estimée du Grand Angkor.
Le Preah Khan
C’était une véritable ville de plus de 50 ha. Malgré le vandalisme et pillage il reste encore quelques sculptures superbes. La ville abritait 10.000 personnes, 1000 danseuses et un grande école de Sanscrit. A l'origine ce fut un monastère bouddhiste dont les représentations de Bouddha furent détruites par les Brahmanes (prêtres hindous) et remplacées par des représentations hindouistes,(une seule représentation de Bouddha est restée). Pour arriver au centre du Preah Khan, une enfilade de galeries et de portes qui deviennent de plus en plus basses a mesure que l'on s'approche du centre (pour montrer son respect). Au centre , un grand Stuppa Bouddhiste en pierre qui fut rapporté au XVe siècle. Il y a des petits trous dans tous les murs au centre de l'édifice. A l'origine, dans chaque trou était enchassé de l'or et des diamants, on dit que tout cela a été emporté et revendu par les Khmers Rouges. De superbes sculptures des dieux barattant la mer de lait, ainsi que de Vishnu et Lakshmi (sa femme), et l'emplacement de 3 Lingams (sexe des Dieux) , rond à la base pour Shiva, carré pour Brahma et octogonal pour Vishnu. On retrouve comme au Ta Phrom, une végétation luxuriante qui a repris ses droits.
Banteay Srei
Ce temple du Xe siècle merveilleusement préservé, est le plus ravissant d'Angkor, (desservi maintenant par une bonne route 1h). Banteay Srei est un bijou sculpté dans du grés rose qui change de couleur suivant l'ensoleillement. Plusieurs pavillons très bien conservés dont les façades sont finement sculptées d'une multitude de motifs fleuris et de scènes de la mythologie hindoue, de véritables dentelles. L'archéologue Maurice Glaise le qualifie Bantey Srei de " plus joli des temples Khmers ". (il fut aussi rendu célèbre par le vol d'un Linteau de 800 kg par André Malraux...) . Baptisé "la citadelle des femmes" il est entièrement décoré de reliefs d'une perfection surprenante. Voir les sculptures des linteaux de portes et leurs magnifiques détails. En continuant la route on peut se rendre à Kobal Spein, la rivière aux milles lingams (mais rajouter 10 Kms de piste en mauvais état).
Terrasse du Roi Lepreux
C'est l'un des nombreux mystère d'Angkor. Cette terrasse du Roi Lepreux doit son nom à une petite statue asexuée que l'on pense être la statue du roi Yasovarman qui serait mort de la lèpre. Mais l'autre explication est que cette statue représenterait Yama, le dieu des morts, et la terrasse du Roi Lepreux aurait été en fait un crématorium royal. Sur le coté de la terrasse, une tranchée étroite et longue et une quantité de sculptures superbes et bien conservée, représentant des Apsaras, des génies et des monstres, quantité de divinités, d'une surprenante fraîcheur et beauté. Ce couloir très long, a été entièrement restauré, chaque sculpture démontée et replaquée sur les nouveaux murs. A voir absolument..
Kobal Spien, Connu sous le nom de "la rivière au mille Lingas" est composé de sculptures creusées dans la roche du lit de la rivière sur une longueur de 200 mètres entre un pont et une cascade. Ces sculptures pour sanctifier l'eau de la rivière, datent du XI au XIII eme siècle. Pour s'y rendre après avoir vu les superbes sculptures de Bantey Srei, il y a d'abord une route en terre d'une dizaine de km, et ensuite environ 40 minutes de marche dans la jungle par un petit sentier aménagé. Plusieurs centaines de "lingas" (représentation du sexe du dieu Shiva dans l'hindouisme) sont sculptés par groupes importants dans la rivière avec des espaces sculptés d 'Hanuman (le dieu singe), de Rama et Lakshmi ainsi que Vishnou couché méditant dans un sommeil cosmique sur l'océan primordial. L'eau de Kobal Spien va rejoindre les rivières Sieam Reap et Puok en passant par le temple d'Angkor Wat.
Ta Som (site d'angkor)
Temple bouddhiste dédié à la mémoire des ancêtres des rois, le temple du Ta Som est surtout connu par sa tour à visages. Comme Le Ta Phrom, il est aussi en partie envahi par la jungle. il fut construit dans les années 1186.
Prasat Kravan
Dédié au dieu Vishnou, le temple de Prasat Kravan fut construit en 921 et restauré il y a une quarantaine d'année. Entièrement construit en briques d'argile, il est célèbre par ses nombreuses représentations du Dieu Vishnou. Les tours septentrionales sont ornées de bas reliefs représentant la déesse Lakshmi l'épouse de Vishnou.
Neak Pean
Construit au XII eme siècle sous le règne de Jayavarman VII , un grand bassin entouré d'escaliers et un sanctuaire au centre sur une petite île. Les pèlerins y venaient à l'époque pour y faire leurs ablutions sacrées. Les 4 déversoirs symbolisent 4 fleuves qui prenaient leur source au même lac prés du Mont Kailash au Tibet.
Groupe des Rolous
Les monuments de Roluos, plus connus sous le nom de Groupe des Roluos ont été construits entre les années 877 et 889. Situés a 13 kms de Siem Reap, ce sont les premiers temples "en dur" construits par les Khmers qui représentent les débuts de l'art classique du Cambodge. Avant les temples des Roluos, Les temples précédents étaient tous construits essentiellement en bois et différents matériaux légers, et résistaient peu aux années, d'ou leur coté éphémère.
Preak Ko (le Boeuf sacré)
Le roi Indravarman I, a construit ce temple à la fin du 9eme siècle, le temple était dédié a ses ancêtres
BAKONG ( groupe Roluos)
Le Bakong , qui abrite toujours un monastère bouddhiste, est un temple qui symbolise les temples "montagnes" qui représentent le Mont Meru, centre de l'univers
LoLei (groupe Roluos)
Ce temple lors de sa construction en 893, était situe sur un îlot au centre d'un immense bassin-réservoir d'eau qui alimentait la région.
Beng Mealea
Beng Mealea est un temple pour les découvreurs, les romantiques et les passionnés. Ce temple "oublié" car peu de personnes y vont, est situé a 60 km d'Angkor (siem Reap). Un peu débarrassé des lianes et arbres qui en obstruaient les entrées, on peut le visiter depuis moins de 2 ans. D'une superficie d'un hectare, il fut construit au tout début du 11e siècle. On pense généralement que ce temple fut la maquette grandeur nature qui permit ensuite la construction du celebre temple d'Angkor Wat. Il fut construit grâce a une carrière de pierre située a 2 km de la, et les énormes blocs furent transportés jusqu'à son emplacement sur des radeaux de bambous, en faisant varier la hauteur d'une rivière a l'aide de barrages de différents nivaux. En grande partie effondré, Beng Mealea est habillé de végétation, lianes, racines qui ont épousé et remodelé ses formes on peut circuler dans certaine parties grâce a des praticables et escaliers de bois, et découvrir le reste en escaladant des blocs en suivant les gamins du coin. Des linteaux superbes a même le sol, des Apsaras coupées en deux qui émergent d'un tas de pierre, des sculptures mythiques qui apparaissent entre des lianes ou les racines de fromagers.
S'asseoir et regarder... vous découvrirez dans cette jungle émergeant des blocs entasses, des sculptures cassées, des portiques, colonnades et linteaux, avec la même émotion et le même regard que les "découvreurs" cent ans en arrière. Beng Méaléa, a voir absolument...
Le lac Tonlé Sap
Le Tonlé Sap (qui signifie en khmer « grande rivière d'eau douce» est un système hydrologique combinant lac et rivière, d'une importance capitale pour le Cambodge. Le lac est le plus grand lac d'eau douce d'Asie du Sud-Est et un site de première importance du point de vue écologique, reconnu en tant que biosphère UNESCO en 1997. La rivière relie le lac au Mékong, fleuve qu'elle rejoint à Phnom Penh, la capitale du pays.
Le lac occupe une dépression créée par la contrainte géologique causée par le collision du sous-continent Indien et de l'Asie.
Pour ceux qui aiment une découverte en profondeur d'un pays, la route du lac Tonle Sap, ainsi qu'une ballade en bateau à la rencontre des villages de pèche flottants, sont des visites incontournables au même titre que les temples. Le Tonle Sap est un des endroits ou l'on se trouve au plus prés de la vie cambodgienne et au contact de leur réalité de tous les jours. Ici, toute la vie se déroule autour de l'eau. Très poissonneux, paradis des pécheurs, il abrite des villages lacustres depuis la nuit des temps. Une grande partie des marchandises arrivent par le lac et c'est le poumon de Siem Reap, car les grandes routes pour rejoindre les autres villes sont en trop mauvais état. Le lac Tonle Sap est le plus grand lac du Cambodge et sa "mère nourricière".
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