Thứ Tư, 1 tháng 7, 2015
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Village traditionnel
La plupart des Vietnamiens vivent en villages, quelques villages forment une commune. Plusieurs communes se composent seulement d’un grand village, le Vietnamien de génération en génération est attaché à son village, au “que cha dat to” (village paternel, terre ancestrale), ou encore (lieu où son cordon ombilical a été coupé et enterré) comme un amour spécial pour son lieu de naissance. C’est la raison pour laquelle on distingue la population orginaire et population résidente, on ne félicite pas du tout quelqu’un originaire d’autre village qui s’installe dans notre village, si non il est jugé immigré par la population résidente, il est mal respecté, et le plus important c’est qu’il n’a pas le droit de participer à aucune activité communale du village.
Cette distinction est pour but de maintenir de la stabilité des villages. Au niveau d’administration du village, à partir de 18 ans, les jeunes du village doit participer à la cérémonie de la confirmation pour changer de classe, au point de vue matériel, il a droit à un lopin de champ communal pour cultiver, les récoltes, déduites de la partie qu’il doit verser à la commune, lui apppartiennent et constituent un revenu non négligeable.
Le suprême honneur d’un membre du giap (l’âge à partir de 18 ans) pour monter au grade des anciens. Habituellement, on dans la catégorie des anciens à 60 ans. Devenir ancien veut dire occuper une place d’honneur sur la natte haute placée. La classe ancienne est honorée par tout le village. Chez les communautés montagnardes qui n’ont pratiquement pas subi l’influence de la culture chinoise, depuis les temps immériaux, les gia lang (anciens du village), et hoi dong gia lang, Conseil des anciens du village ont pratiquement toujours gardé la totolité des pouvoirs. Dans les régions des Viet (dans le delta), où les pouvoirs réels dans le village ont été transférés aux classes plus jeunes, la tradition de respecter les anciens a toujours été maintenue (respecte le gens âgés et tu deviendras vieux dit le proverbe vietnamien).
Dans les séances solennelles, les anciens sont placs au même rang que les les Tu Tai (bacheliers), les septuagénaires, à côté des Cu Nhan (licenciés) et les octogénaires avec les Tien Si (docteur).
La population chinh Cu (originaire ou native) dans le village est partagée en 5 catégories:
- Chuc sac (dignitaire diplômés), comprenant des lauréats ax concours ou distingués par le roi.
- Chuc dich (dignitaires administrateurs), comprenant les gens ayant des fonctions définies dans l’appareil administratif de base.
- Lao (anciens) comprenant tous les gens âgés du village.
- Dinh (actifs), comprenant des hommes dans la force de l’âge à partir de 18 ans
- Ti au ( Banjamins), enfants du village.
Les deux premières catégories et une partie de la troisième comprenant les plus âgés, forment un organe appelé( notables du village). Ceux-ci se divisent à leur tour en (grands notables), notables administrateus, notables anciens. Les notables comprennent les plus âgés du village et jouent un rôle de conseiller au Conseil des notables).
Ainsi, en relation directe avec la population, et en même temps avec les supérieurs sont les li dich, à la tête des li dich, est le li truong (administrateur en chef) ou xa truong (chef du village), sous ses ordres: Pho li (administrateur adjoint), le huong truong (qui s’occupe de la sécurité). Il y a encore le so dinh (registre de la population), le so dien (registre de terrains), l’un pour contrôler le travail (hommes aptes), et l’autre pour l’économie (rizières et terrains).
Ainsi, l’esprit d’autonomie à un degré aussi élevé des villages vietnamiens a une évidence devant laquelle l’état féodale et conlonialiste s’avoua impuissant. Les communes paysannes sont comme un petit royaume, avec ses lois propres que les villageois appellent Huong Uoc (conventions villageoises), et sa petite Cour propre (où l’organe législatif et les administrateur du village constituent l’organe exécutif; certains villages, pour imiter la Cour, proclament mêe les quatre plus âgés du village, Tu Tru-les quatres piliers = quatre principaux mandarins de la Cour suprême). La tradition Phep vua thua le lang (la loi du roi cède aux coutumes du village) est une illustration des relations démocratiques entre l’état féoal et les communes vietnamiens).
Dans les villages, il y a des symboles traditionnels du caractère communautaire sont: la Cour de la maison communale, le bord du point d’eau puplic-le grand banian du village.
Le dinh - La maison communale
C’est un centre administratif: tous les événements importants du village se déroulent ici. Le conseil des notables, celui des administrateurs se passent ici. Ici, on collecte les impôts et les taxes. Il sert de résidence pour les grands mandarins et dignitaires qui Viennent en inspection ou e visite. On y réunit des tribunaux pour juger les accusés, et y garde les condamnés en détention provisoire. Ensuite, c’est le centre culturel: toutes les fêtes et les cérémonies du village on lieu ici. Lors de la fête, dans sa cour, on organise des représentations théâtrales, c’est encore un centre de culte. La construction de la maison communale obéit à des contraintes géomanciennes strictes car la position du terrain et la direction de la maison sont tenues pour responsables du destin de toute la commune. C’est où est entretenu le culte Thanh Hoang (génie tutélaire du village).
Le puit communale
Se trouve à côté de la maison communale, c’est là où les femmes se réunissent pour le nettoyage des légumes, la vage du riz, lessive, du linge…ect….le puits communal est devenu symbole type de la femme à un tel degré que dans des cas de haine entre deux villages, et cela s’est déjà vu, on en arrive à jeter un sort au puits du village adverse en y plantant un pieu au milieu pour en est-on persuadé-en rendre toutes les femmes des mères illégitimes!
Le banian
Le banian pluricentenaire à l’entrée du village avec au pied un petit autel continuellement enfumée de bâtonnets d’encens est un lieu sacré: c’est là où se réunissent génies ou esprits( les génies sont dans le banian, les fantômes dans le kapokier, hiboux et ranards dans le ficus dit le proverbe), si on respecte le banian, c’est parce qu’on craint le génie dedans). Au pied du banian, il ya souvent une petite buvette, endroit où se reposent parfois les paysans durant les travaux des champs, ou des passants. Grâce aux passants, le pied du banian est devenu une sorte de fenêtre qui permet au village de regarder vers le monde extérieur.
La haie de bambou
La haie entoure le village et devient une sorte de rempart solide, inviolable, indestructible par le feu, impossible à franchir, avec des racines qui interdisent de reuser des soutairrians. La haie de bambous est une particularité importante qui fait la différence entre villages du sud et fermes fortifiées chinoises qu’entourent des remparts de terre.
Le village dans le sud
Sous la dynastie des Nguyen, l’exploitation des plaines du Sud a apporté un nouveau visage à la campagne vietnamienne. Dans le Sud, la campagne s’organise aussi en villages, mais si les villages au Nord restent bien en vase clos derrire la haie de bambous, la principale caractéritique des villages du Sud est l’ouverture.
Ici, on ne voit pas une haie de bambous tout autour, avec un portail qui s’ouvre le matin et se referme le soir comme au Nord. Les foyers vivent de façon dissiminée, le long des routes ou des cours d’eau, dans les endroits où la vie leur semble facile. Leurs villages ne sont pas soumis à des institutions strictes et la plupart d’entre eux n’ont pas leur Huong Uoc (règlements intérieurs). Le Thanh Hoang (génie tutélaire) Devient ainsi une notion plus ou moins vague.
Dans le sud, les hameaux et les fermes s’installent le long des canaux et des arroyos. La population des villages du Sud est souvent fluctuante, le paysan n’est pas attaché au pays comme dans les villages du Nord. Ce qui donne aussi au paysan du Sud un caractère pus insouciant: on peut dépenser tout ce qu’on a gagné, au fur et à mesure, sans s’occuper du reste. Cette mentalité se reflète nettement dans une chanson populaire du Sud. (Sur le chemin de l’aventure, si on voit une bande de canards, on les emmène, si l’occasion de se marier se présente, on en profite, si on eest invité à se faire bonze, on ne refuse pas.)
Toutes ces différences ont leurs raisons, le population est fluctuante car ici, beaucoup de terres abrables ne sont pas encore exploitées. On peut facilement quitter son village pour aller défricher d’autre terres moins difficiles. Si on propose aux gens du Sud de changer d’aire d’habitat, ils sont prêts. Une famille s’en va facilement, précédée de son troupeau de buffles, les maigres effets personnels dans une petite charrette ou une barque. Et partout on peut trouver un terrain pour cultiver et du bois pour construire une maison. On est guère embarrasée pour le problème de logement. Cepedant, même fluctuante, la population du Sud s’organise toujours en villages à l’ombre des bambous, chaque village ayant sa maison communale avec son culte du génie tutélaire, et les gens se réunissent toujours à l’occasion de la fête et des cérémonies annuelles.
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