Thứ Hai, 29 tháng 6, 2015
Têt Nguyen Dan
C’est la fête la plus importante du Vietnam, c’est le Tet du nouvel an - Tet Nguyen Dan (Nguyen = commencement et Dan = matin) on l’appelle aussi Tet ta = notre Tet pour le distinguer du Tet de nouvel an occidental. Dans le temps le plus ancien, l’année commençait au mois ayant pour signe zodiacal Ti (la souris), qui est le premier signe du cycle devenu le 11 è mois de l’année depuis l’influence chinoise a fait adopter par les Vietnamiens le mois de signe Dan (le tigre) comme premier mois de l’année. Malgré cette influence chinoise pour déterminer le commencement de l’anée, le Tet ta reste imprégné des caractères spécifiques de la culture traditionnelle des Vietnamiens.
Le Têt Nguyen Dan est l’occasion unique dans l’année d’une réunion de la totalité de la famille, des ancêtres, et des génies protecteurs. Tous les membres de la famille, où qu’ils puissent résider ou travailler, se doivent de rentrer au bercail passer le Têt en famille, les âmes de tous les ancêtres sont conviés à revenir avec les descedants; tous les génies tutélaires et protecteurs voient leurs autels veillés avec sollicitude. Le Têt est un véritable rassemblement. Le caractère communautaire du Têt se manifeste dans l’usage de se souhaiter la bonne année-Mung Tuoi-littéralement: Se réjouir et se féliciter de l’âge. Traditionnellement, au Vietnam, il n’y a pas de fête d’anniversaire: tout le monde a un an de plus à la nouvelle année, c’est à dire au Têt.
L’importance de la fête de nouvel an au Vietnam
À l’approche du Tet, les vietnamiens se lèvent à l’aurore pour aller faire des emplettes de produits alimentaires secs ou en conserve et les mettre en réserve, de peur de ne plus en trouver, et certainement bien plus chers si on les achetait aux derniers moments. Palourdes sèches, vessies de poisson soufflées, ormeaux, rehausseur de goût, asperges, ailerons de requins…tout a été serré dans le cellier.
Même cela n’est pas suffisant, il faudra encore quelques estampes de coq, de cochon et surtout de “ Monsieur Chance” et “ Monsieur Fortune” pour les coller aux deux battants de la porte d’entrée, et puis une boite de “miroir” pour faire briller les cuivres, et puis un peu plus de champignons noirs pour les fromages du Têt…et puis, au Têt, dans toutes les maisons, il faut une branche de pêcher en fleurs ou un pot de prunus, et un pot de chrysanthèmes, un pied de roses rouges, ou d’azalées écarlates pour donner plus d’éclat à la fête; dans certaines familles, un Tet sans une paire de coupes d’orchidées dans le décor manque absolument de splendeur. Le bahut à thé, le grand lit et le salon en bois de fer doivent être briqués avec des feuilles sèches de bananier et non pas avec de l’encaustique; les cuivres, avant de recevoir le mirror, doivent être nettoyés à la cendre de bois et à la balle de paddy; il faut imprégner le carrelage en brique avec de l’huile d’arachide pendant une nuit, l’essuyer, puis ne faire briller qu’un ou deux jours avant la fête.. Rien que de la bagatelle comme ça et on ne voit pas le temps passer!
Le marché du Tet
Le marché du TetLe marché du Tet possède une force d’attraction réellement magique: tout nous paraît plus beau, on trouve tous les gens plus accueillants et on a envie de tout acheter.
Pendant les journées qui précèdent, les marchés débordent de fleurs, les branches de pêchers et de pruinier aux fleurs jaunes (cây mai). Il faut sans oublier nettoyer l’autel des ancêtres, disposer les services à thé en porcelaine rose et vert au dessus du bahut, puis nettoyer la boîte pour les confiseries, recoller du papier doré sous les verres des logette de la boîte à bétel, avant d’aller éclairer la cour pour y soigner les bulbes de narcisse de Chine changeant l’eau de chaque récipient, redresser chaque feuille, mettre des petits morceaux de bois entre les bulbes pour éviter qu’ils ne se touchent….
Le marché du Têt est le marché le plus nombreux de l’année, on y va pour faire des achats, mais on y va aussi pour s’amuser, le marché du tête donne en quelque sorte la mesure de la prospérité de la communauté. Puis on se met en commun pour tuer des cochons, pour confectionner des banh chung (gâteaux traditionnel de riz gluant), puis on reste autour de l’âtre pour en surveiller la cuisson dans la grande marmite tout en se proégeant du froid de la fin de l’hiver.
Après les achats, il faudra songer aux “expéditions du tet”. Les branches cadettes se doivent d’apporter des offrandes à la branche aînée de la famille: Volailles, fleurs et fruits, encens et votifs, massifs pour la branche directe, lingots ordinaires ou feuilles pour les autres.
Lors du premier jour de nouvel an, les gens sont heureux de guetter la végétation et toute la nature revenir à une vie normale, et souhaitent avoir quelque chose de nouveau, un progrès nouveau pour l’année nouvelle. On s’intéresse aux autres en s’informant mutuellement des événements qui pourraient survenir aux uns et aux autres, on évite de s’énerver et de s’enprendre à quiconque, même aux chiens et aux chats, d’enlever des ordures, puis on plante la perche rituelle, et dessine des arcs et des flèches à la chaux, tout cela en somme dans l’espoir que soi-même, sa propre famille, son propre pays, pour la nouvelle année, aura plus de sagesse, plus de santé, et prolifèrera encore plus. Les croyances sans fondements prennent naissance en général d’un besoin réel. Si on ne faisait pas ainsi, on n’est pas tranquille car on risquerait d’être poursuivi par la malchance et par le mauvais sort toute l’année.
Lors du premier jour du tet, il faut offrir les cadeaux aux proches. Il faut absolument faire fonctionner sa mémoire pour en extraire le nom de tous les parents, de toutes les relations de près ou de loin, surtout de ceux qui vous ont rendu un service, grand ou petit pour leur prouver son amitié, son esprit d’ouverture et pour mettre en pratique la devise ‘‘davantage d’ami et moins d’ennemis”. C’est aussi l’occasion de manifester des sentiments, des pensées chaleureuses qu’on n’a jamais eu le loisir de montrer tout le long d’une année de labeurs incessants, sans un seul instant pour se rendre visite ou pour bavarder ensemble. Une fois ces obligations faites, on arrive déjà à la moitié du mois, et c’est la cérémonie des dieux lares, puis réveillon…
Chủ Nhật, 28 tháng 6, 2015
Tabac
Au Vietnam, les femmes ne fument pas et elles ne boivent pas de l’alcool. Si le chique de bétel est un plaisir féminin, celui des hommes est principalement le tabac, sous forme de feuilles séchées, effilées et mises dans un fourneau de pipe.
Dans les anciens temps, depuis les rois et empereurs jusqu’au plus bas échelon de la société, on fumait.
Le tabacQuand fumer la cigarette en Occident ne nécessite que du feu (côté Yang), fumer le tabac au Vietnam est une véritable combinaison entre l’eau et le feu, le Yin et le Yang. La pipe en bol est constituée par une boule piquée de deux trous rapprochés. On remplit le boule d’un tiers d’eau. Dans le grand trou, on fixe le fourneau prolongé par un tube qui plonge dans l’eau et on fume à l’aide d’un tuyau souple appliqué au petit trou. Le tabac mis dans le fourneau brûlé (par le feu). L’air aspiré par le tuyau entre par le fourneau et rencontre l’eau, avant de pénétrer dans le corps. Ainsi, la fumée de tabac (Yang) traverse l’élément liquide (Ying) produisant un bruit sonore avant d’arriver dans la bouche du fumeur et d’imprégner ensuite chaque cellule de son corps. Et fumer avec tous ces accessoires comme les pipes est devenu une passion. On dit des couples d’amoureux passionnés qu’ils sont “say nhu dieu do” (ivres à renverser les pipes). La chanson populaire elle aussi y a de couple.
“Nho ai nhu nho thuoc lao
He chon dieu xuong, lai dao dieu len”
(Le tabac me manque tout comme elle
J’ai pourtant enterré tout mon attirail
Mais je l’ai déterré vaille que vaille
Pour pouvoir encore fumer de plus belle!)
Thứ Sáu, 26 tháng 6, 2015
Ba Be- Bac Kan
Situé dans la province de Bac Kan. Ba Be signifie "le lac de trois baies". Ce lac englobe le parc national fondé en 1992. Ce cardre constitue un pays calcaire, les lacs, cascades, grottes et des formations rocheuses insolites ne manquent pas. L'ensemble est richement boisée et abrite de nombreuses communautés ethnique
Situé dans la province de Bac Kan. Ba Be signifie "le lac de trois baies". Ce lac englobe le parc national fondé en 1992. Ce cardre constitue un pays calcaire, les lacs, cascades, grottes et des formations rocheuses insolites ne manquent pas. L'ensemble est richement boisée et abrite de nombreuses communautés ethniques minoritaires.
Ba BeLa rivière Nang est navigable sur 23 km, entre un point situé à 4 km au – dessus de Cho Ra et les chutes de Dau Dang, une série de cascades entre des murailes rocheuses.
Une belle balade sur le lac vous permet d’accélérere à la grotte Puong ( Hang Puong ). Elle mesure 30 m de haut et traverse toute une mongtagne sur 300 m de long; sa rivière souterraine se remonte en bateau. Les nombreuses chauves-souris qui ont élu domicile dans la grotte émettent des odeurs tenaces.
Les chutes de Dau Dang, ou chutes Hua Tang en dialecte thay, Song constituées d’une série de rapides s’étalant sur 1 km. Dans la limite du parc il y a un petit plusieurs villages habités par des membres des Tay, des Daos rouge, et Dao blanc ou des Hmong. Toute fois, les costumes colorés typiques de la plupart de ces groupes sont rarement en évidence en dehors de performances et des démonstrations pour les touristes.
Lang Son
Lạng Sơn est une province du Viêt Nam située dans la région de Đông Bắc. Son chef-lieu porte le même nom. La superficie de la province est de 8 327,6 km².
La province de Lang Son est située au nord du Vietnam, au point de départ de l'autoroute nationale 1A, à la hauteur de Huu Nghi Quan (la “porte de l'Amitié”), un des postes frontières internationaux de la frontière sino-vietnamienne.
Lang SonÀ partir de Lang Son, des trains partent vers Pékin. Elle partage sa frontière avec la Chine sur 253km, ainsi qu’avec les provinces de Cao Bang, Bac Kan, Thai Nguyen, Bac Giang et Quang Ninh. La ville de Lang Son est à 154km de Hanoi par la nationale 1A. C’est une province au relief très accidenté recouverte en grande partie de forêts.
Lang Son compte beaucoup de sites intéressants comme: le bourg de Dong Dang, la rue Ky Lua, le rocher Vong Phu (“La femme qui attend son mari”), le défilé de Chi Lang, le marché de Ky Lua, la pagode de Tam Thanh, la pagode de Tien, les grottes de Nhi Thanh et Tam Thanh, le centre de villégiature de Mau Son...
Le défilé de Chi Lang
Le défilé de Chi Lang se trouve dans le district de Chi Lang, à 130km de Hanoi et à 60km de la frontière sino-vietnamienne.
Le mont Mau Son
Le mont Mau Son se dresse dans le district de Loc Binh, 30km à l'est de la ville de Lang Son. Haut de 1541m, il est entouré de centaines de collines propices à la randonnée. Au printemps, toute la région de Mau Son flamboie sous les fleurs rouges des pêchers. Les pêches, grosses et savoureuses, ainsi que le thé vert sont des spécialités locales.
Nhat – Nhi - TamThanh
Tam Thanh est une magnifique caverne dont la porte d’entrée atteint 8m, cache une statue de Bouddha dissimulée au milieu de stalactites de formes fascinantes et mystérieuses.
Située non loin de là, fut découverte et aménagée par Ngo Thi Si (1726-1780), une fois les travaux compétents en 1780, cette caverne renfermait les édits des trois principales religions partiquées au Vietnam à cette époque (confucianisme, Bouddisme, et Taoime). On y retrouve aussi des écritures sur pierre relatant les réflexions de Ngo Thi Si.
Thứ Tư, 24 tháng 6, 2015
Le culte des ancêtres
Le culte des ancêtres un trait le plus saillant de la vie sprirituelle vietnamienne. Il est pratiqué sans tout le pays et par tous les Vietnamiens, quelle que soit leur appartenance sociale ou leur idéologie politique.
Le but du culte des ancêtres est de perpétuer un complexe émotionnel aussi intense que possible, liant d’une façon indissoluble les vivants et les L'autel des ancêtresmorts d’un même clan. IL a pour objet l’entretien des tombes, mais surtout le culte qui doit être rendu dans le temple familial aux tablettes des quatre générations ascendantes: trisaieul et sa femme, aieul et aieule, père et mere. Le jour de comémoration des ancêtres, les tombes sont re-décorées et tous les membres de la famille doivent se réunir dans la maison ancestrale pour démonter leur gratitude et pour renforcer le lien familial par le partage d’uen repas. Au fur et à mesure, on enterre les tablettes des générations les plus vieilles sous le sol du temple.
L’autel des ancêtres peut occuper toute une pièce dans LES GRANDES MAISONS ou la travée principale dans les maisons de compagne, mais en toute as le coeur du foyer. C’est généralement une planche fixée au mur ou une table assez heute où sont deposées les photos de morts, un ou plusieurs bols pour baguettes d’encens, deux chandeliers, parfois un petit brûle-parfums.
Dans l’esprit des Vietnamiens, il n’y a pas de séparation entre le monde des vivants et celui des morts. Ainsi même un ascendant décédé il y a des siècles hante toujours l’autel des ancêtres, revient parmi les gens aux jours de fêtes et aux anniversaires de sa mort. IL suit ses descendants dans leur vie quotidienne et est capable d’être au courant de ce que font ces derniers. Il partage ainsi leur peines et leurs joies, il est malheureux quand leurs descendants font du mal, il est fier quand ceux-ci font du bien. C’est ainsi que les Vietnamiens sacrifient à leurs feux ascendants à l’occasion de tous les grands événements de la famille.
Naissance d’un enfant, début des études d’un garcon, réussite à l’examen, fainçailles, marriage, deuil, grand voyage….
On leur envoie tous les conforts de la vie terrestre, en brûlant à leur intention des obhets vofifs en papier: vêtements, chapeaux, armoire, lit, voiture, moto et même des dollars américains, en faux bien entendu….
Pour que le culte des ancêtres puis être dignement célébré, on reserve dans le patrimoine du clan une part dite de l’encens et du feu dont l’héritier à l’usufruit.
Le culte des ancêtres Dans la famille, le culte des parents décédés est généralement assume par les fils, et notamment le fils aîné. Les filles ne sont autorisées à s’occuper de l’autel des ancêtres que si elles n’ont pas de frères. C’est ainsi que les Vietnamiens, encourages par la loi à faire deux enfants au maximum, préfèrent avoir deux fils qu deux filles, deux enfants de sexe oppose étant ideal. C’est ainsi aussi que beaucoup de vietnamiens se divorcent, ou se laissent tentés par l’adutère, dans cet effort de laisser après leur mort, un homme pour s’occuper de leur âme et perpétuer leur souvenir. Si quelqu’un meurt sans laisser de descendants, il n’aura pas d’autel pour revenir parmi les vivans et son âme sera condamnée à un écrance éternelle. La plus grande malediction pour un Vietnamien est donc de mourir sans laisser d’enfants. La solution dans ce CAS est d’adopter uin enfant ou bien faire don de son patrimoine à des pagodes bouddhiques, à des temples communaux qui assureront en contrepartie son culte posthume.
Car ce n’est pas seulement la mort mais également le rituel qui ouvre le chemin à la vie future. Le rituel seul et non la mort peut constituer la transfert de vie ou de puissance don’t le mort a besoin. Grâce au rituel, le Vietnam croit aux morts, tandis que l’Occident ne croit qu’à la mort.
La veille du Nouvel an lunaire, à minuit, se tient la cérémonie la plus solenelle du culte des ancêtres.
La vie sprirituelle des Vietnamiens, hier comme aujourd’hui, est façonnée par l’influence croisée de plusieurs croyances et religions: Culte des ancêtres, boudhisme, confucialisme, taoiste, christianisme, islamisme…ect.
Culte de la fécondité
Au Vietnam, depuis l’aube de temps, maintenir et multiplier la vie a été le besoin primordial de l’homme. Pour une culture d’origine agricole, ces deux aspects sont doublement importants
Pour maintenir la vie, il faut que les récoltes soient abondantes. Pour la développer, il fut que l’homme se multiplie. Dans le type de culture, les deux concepts: produire du riz pour maintenir la vie et produire des hommes pour maintenir l’espace sont de même nature. C’est l’alliance de deux éléments de natures différentes ( la terre et le ciel, le père et la mère où le yin et yang)
le culte de féconditéLe résultat est l’apparition d’un culte de la fécondité ( tin nguong phon thuc, phon = fertile, thuc = mutiplication). Au vietnam, ce culte a perduré tout lelong de l’histoire et peut revêtir deux formes pratiques: Vénération des organes sexuels mâle et femelle, et culte de l’axe sexuel.
Le culte des organes sexuels mâle et femelle est appelé culte du sinh thuc khi (esprit de la reproduction). C’est la forme la plus simple du culte de la fécondité, répandue dans toutes les cultures agricoles du monde. Des figures masculines et féminines avec des organes sexuels bien nets ont été retourvés sur des sculptures de pierre de plusieurs millénaires avant J-C, des dessins gravés sur d’antiques blocs de pierre dans la vallée de Sapa. La décoration des maisons funéraires des Hauts – plateaux du centre du Tay Nguyen comprote souvent des figurines.
Dans de nombreux endroits, on pratique le culte du No Nuong (No= le COIN, symbolisant le phallus et Nuong = spathe d’aréquier de forme ovale, sybolisantla vulve. À la fête villageois de Dong ky (Bac Ninh) il y a la procession traditionnelle des sexes (en bois) le 6 è jour du premier mois de l’année. A la fin de la procession, on brûle les deux objets et les cendres sont partagées entre tous les habitants pour porter chance.
Le culte des organes sexuels se pratique encore avec des colonnes en pierre naturelles, ou sculptées, avec éventuellement des incsriptions, érigées devant les temples, les chapelles, les maisnos communales ou les pagodes, ou toutes sortes de creux (trous ou fentes au pied des arbres séculaires ou grottes et cavernes dans les parois de montagnes).
A côté de la vénération des organes sexuels (= élément), semblable à de nombreuses autres populations d’agriculteurs, les rizicultures en terrain inondé, avec leur esprit qui met l’accent sur les relations, ont encore l’habitude de vénérer l’acte sexuel.
Sur le couvercle de la jarre en bronze trouvée dans le village de Dao Thinh (Yen Bai) datant de 500 ans avant J-C) autour de l’image du soleil (comme sur les tambours de bronze), il y a des images de 4 couples en plein repport sexuel. Maintenant, quand on construit les maisons funéraires des Hauts plateaux du centre, on INSTALLEsouvent des statuettes de garçon et de fille pratiquant l’acte sexuel d’une façon tout à fait naturelle, avec des organes agrandis.
Il y a également plein d’images des animaux et d’oiseaux qui s’accouplent sur le corps du tambour de bronze du Vietnam datant de 3000 à 4000 ans que nous AVONS trouvé dans tout le long du Deltat du fleuve rouge.
A l’occasion de la grande fête au Temple des rois Hungs ( la première dynastie du Vietnam), se perpétue la danse “Tung Di”: les garçons et les filles dansent sexuels mâles et femelles. A chaque coup de tam-tam qui rythme la danse, ils lèvent les objets tenus dans la main et les font s’entrechoquer (di)
Depuis la nuit des temps, le mortier et le pilon ont été des instruments qui touchent de très près le paysan de l’Asie du Sud-est et qui symbolisent manifestement les organes de reporduction mâles et femelles, et l’action de piler de riz, l’acte sexuel. Sur les tambour de bronze, on voit de nombreuses images de garçons et filles pilant le riz en couple.
Si on ne saisit pas les relations entre le pilage du riz et le culte de la fécondité, on ne pourra pas comprendre la coutume “Gia coi don Dau” (coups de pilon dans le mortier pour accueillir la mariée): La famille du mariée arrive, on donne quelques coups de pilon dans le mortier avant de la faire entrer dans la maison, c’est le souhait au jeune couple d’avoir une famille nombreuse. On ne pourra pas comprendre davantage cette habitude de certains anciens villages où les garçons et filles font des chants alternés en tapant dans un mortier (vide) avec un pilon. Certainement pour marquer le rythme, mais en dehors du fait de garder le tempo du chant, cet acte doit traduire le souhait des jeunes gens de pourvoir s’unir et d’avoir des enfants. Et on ne comprendra pas non plus le jeu ‘‘cuop cau’’ (lutte pour la balle) un jeu vietnamien original, très prisé dans la région de Phong Chau (Phu Tho) et les environs, où deux équipes cherchent à s’emparer d’une balle en coton rouge (yang) pour ensuite la mette dans un trou (yin).
Le rôle du culte de la fécondité est si important dans la vie du vietnam antique que le tambour de bronze, symbole de la puissance et du pouvoir…, est en même temps symbole de tous ses aspects de ce culte: La forme du tambour a été élaborée à partir du mortier pour piler le riz, on frappe le tambour comme on pile le riz, en tapant avec la longue masse tenue verticalement, comme le montrent les gravures sur les tambours mêmes. Sur la façade du tambour, un soleil dartant ses rayons symbolise la puissance mâle et entre les rayons, il y a des formes ovales de feuilles avec une fente, symbole de l’essence de la femelle.
Même de représentations qu’on pourrait croire très éloignées de ces croyances, comme la Pagode à Pilier Unique très célèbre dans le quartier d’Ho Chi Minh à Hanoi, la pagode elle même est carré (yin), perchée sur un pilier en bois cylindrique (yang) planté dans un bassin carré ( yin) qui , au temps de Ly, était lui-même enturé d’un bassin rond (yang).
La tour du pinceau (Thap But en forme de pilon – yang) et la tribune de l’encrier Ngoc Son; ou encore la fenêtre ronde (yang) qui représente la constellation Khuê au pavillon “ Khuê van Cac” (dans le temple de la littérature) qui se reflète dans le bassin carré (yin) par exemple expliquent bien cette vénération de la fécondité.
D’ailleurs dans tous les lieux de culte, on dispose souvent, par rapport à l’autel des ancêtres, une cloche en métal à droite et un tambour en bois à gauche. Ce fait si simple est né à la fois de la théorie des Cinq principe et de la croyance de la fertilité: Le bois, du princepe Moc, est placé à gauche, l’Est, Yang. Le métal, du principe Kim, est placé à droite, l’Ouest, Yin. Le son de la cloche en bois, grave, doit se mélanger avec celui, métallique de celle en bronze: sans l’homme et la femme, sans un mélange harmonieux du Yin et du Yang, il ne saurait y avoir de vie éternel.
Même le gong, un instrument musical des minorités ethniques du Vietnam, qui imite la poitrine de la femme, est aussi symbole de la féminité. Il y a un proverbe qui dit: Lenh ông không bang công ba” ( le canon d’alarme de Monsieur n’est pas aussi fort que le gong de Madame).
Vénération de la nature
Le culte de la nature est l’étape obligatoire dans le processus d’évolution de l’humanité. Pour le Vietnamien et son pays, un peuple et une nation qui vivent de la riziculture en terrain inondé, la dépendance de la nature est d’autant plus profonde et plus étroite.
Vénération de la nature Le fait de dépendre simultanément de plusieurs éléments de la nature conduit au mode synthéthique de la pensée et au mode polythéiste. Les conséquences du caractère Yin de la culture d’origine agricole sont un comportement social basé sur le sentimental et la valorisation de la femme qui conduit à une situation de fait: Pléthore des déesses et génies féminins.
Tout d’abord, ce sont Ba Troi (la dame du Ciel), Ba Dat ( la Dame de la terre), Ba Nuoc (la dame des Eaux), des déesses qui président aux phéomènes naturels. Au début, ce sont bien des déesses femmes. Ce n’est que plus tardivement que, par suite en partie d’une besoin d’équilibre entre le Yin et le Yang, on trouve Ong Troi (Monsieur le ciel). Ensuite, sous l’influence de la culture chinoise d’origine pastorale, on a en plus Ngoc Hoang (l’Empereur de Jade), Thô Công (le Génie du sol) et Ha Ba (le génie des Eaux). Cependant, les ”Dames” continuent d’exister parallèlement sous d’autres noms: la dame du Ciel devient Sait-mère des Neuf étages célestes) où Cuu Huyen Nu (la dame noire des Neuf Cieux). A Huê, il y a Thiên Mu (la Dame céleste).
Vénération de la nature Dans de nombreuses régions, les Mères de la Terre et des Eaux subsistent encore sous forme de génies régionaux comme Ba chua Xu (la Reine de la Rivière), Ba Chua Bach (la reine du Canal). Parfois ces trois divinités sont encore vénérées ensemble comme un trio des “trois pouvoirs” sous la forme de Tam Phu ‘‘trois palais”: Le ciel, la Terre et les Eaux: Mau Thuong Thien (Saint-Mère du ciel), Mau Thuong Ngan (Saint-Mère de Monts et de la forêt) et Mau Thoai - déformation du Mot Thuy (Saint-Mère des eaux).
Le coutume de vénérer le soleil est une croyance très répandue dans les régions agricoles comme le vietnam, les images du soleil sont présenté partout, avant le Roi est considéré comme le fils du Ciel.
Après le Ciel, le Terre et les Eaux, il y a les Dames des Nuages, de la pluie, du Tonnerre, de L’éclair)-des phénomènes naturels qui ont une grande importantce pour la vie du peuple de rizicultures en terrain inondé.
Les Vietnamiens vénèrent encore des phénomènes naturels généraux comme l’espace et le Temps. Le Dieu de l’Espace est représenté suivant les “Cinq principes” (le Génie des Cinq directions” qui préside aux quatre point cardinaux et le Centre. Les Dames génies du temps sont celles des douze signes zodiacaux du système duodécimal et forment le groupe des Douze Grands Dignitaires” qui président chacune un signe. Le temps étant l’élément essentiel de la vie éternelle, ces douze génies président aussi à la vie. Ce sont les douze génies de l’accouchement qui accueillent les nouveaux-nés.