Thứ Tư, 1 tháng 7, 2015
Taoïsme
Le taoïsme Le taoïsme fut introduit au Vietnam au début de notre ère par les envahisseurs Han.
De son fondateur présumé, Laozi (vieux Maître” en chinois), qui vécut au VI è siècle avant notre ère, on sait fort peu de chose, sinon qu’ il aurait été archiviste à la capitale des Zhou, puis serait parti vers l’Ouest, Juché sur un boeuf, et aurait dicté au gardien d’une forteresse le Livre dela voie et de la vertu, ou Daogejing
Taoïsme au VietnamLa philosophie taoiste, développpée par ses deux disciples, Liezi et Zhuangzi (Vè et IVè siècles avant notre ère), traite de la relativité de toute expérience, prône la simplicité et la non-intervention des hommes et de l’Etat dans le cours de la nature et de la société, le but ultime étant la fusion de l’individu avec le Dao, entité primordiale et éternelle, par le biais de la méditation. Le Dao est composé de deux principes complémentaires, présents en toute chose: Le Yang, principe mâle, lumineux, actif, chaud, céleste, et le Yin, principe féminin, obscur, passif, froid, terrestre. De leur opposition naît l’espace, de leur alternance le temps.
Il existe à ce jour, plus de 1600 temples taoïstes qui furent construits dans des montagnes où, selon la tradition, les êtres célestes habitent et où les anciens taoïstes pratiquaient l'austérité et devenaient immortels. Le nombre des prêtres et nonnes dans le pays est environ de 25000 prêtres et nonnes.
Christianisme
Bien que des missinnairaires occidentaux se soient rendus brièvement au Tonkin en 1533, et en Annam en 1596, ce ne fut qu’en 1615 que des dominicains portugais fondèrent les premières missions catholiques à Hoi An, Danang et Hanoi. Les premiers prêtres vietnamiens devaient être ordonnés en 1668.
Mais cette religion étrangère, qui menaçait les fondements mêmes de la société vietnamienne en considérant le culte du Ciel et celui des Ancêtres comme des pratiques superstitieuses, ne pouvait qu’inquiéter l’élite madarinale. Dès 1630, la dynastie des Trinh publia le premier d’une série d’édits proscrivant le christianisme. Tout au long du XVIII siècle, les Trinh et les Nguyen menèrent une politique fluctuante, alternant persécutions et tolérance religieuse. C’est à cette époque de troubles que le missionnaire jésuiste Alexandre de Rhodes mit au point le Quoc Ngu, ou romanisation de l’écriture vietnamienne, encore utilisé de nos jours. Le pigneau de Behaine, évêque d’Adran, Joua, un rôle déterminant dans l’histoire, tant relligieuse que politique, du Vietnam. Il aida Nguyen Anh dans sa politique de reconquête du pays et , de sous le règne du fondateur de la dynastie des Nguyen (1802-1820), les chrétiens jouirent d’une totale liberté religieuse.
Il n’en alla pas de même pour ses successeurs, trs attachés à l’idéologie confucéenne, Minh Mang (1820-1841) interdit en 1825 l’entrée de missionnaires chrétiens sur le territoir vietnamien. Trieu Tri (1841-1847) se montra plus tolérant, mais Tu Duc(1848-1883) fit persécuter les chrétiens. Ces prises de position intransigeantes fournirent un prétexte aux Français pour leur intervention au Vietnam. Parle traité signé en 1862 avec la France, Tu Duc reconnut le libre exercice du culte catholique au Vietnam, mais les persécutions reprirent de plus belle entre 1882 et 1884. Elles devaient cesser en 1885, quand la France eut conquis tout le pays.
Les chrétiens du Vietnam purent dès lors pratiquer leur religion sans être inquiétés. Les congrégations s’implantèrent, ouvrant des écoles, des hôpitaux, et l’Eglise s’organisa. En 1939, on estimait à cent mille le nombre de catholiques, sur une population de dix-huit millions de Vietnamiens.
Pourtant, l’avènement dela réplublique démocratique du vietnam en 1954, devait changer la face des choses: Sur les huit cent mille Nord-Vietnamiens qui s’enfuirent vers le sud, six cent mille étaient catholiques. Depuis 1975, la liberté de culte est théoriquement garantie, mais il n’en demeure pas moins que le nombre des ordiantions est limité et que toutes les écoles catholiques ont été laicisées. A l’heure actuelle, le Vietnam compte environ cinq millions de catoliques.
Le protestantisme fit son entrée au Vietnam en 1911. Cette communauté recrute la plupart de ses fidèles (environ deux cent mille) parmi les tribus montagnardes du Centre. Comme celle des prêtres catholiques, l’activité des pasteurs protestants est aujour’hui limitée par le Gouvernement.
Hindouisme
Les divinitésés hindoues apparurent dans les sancturaires chams de My Son, au IV è siècle. De nos jours, les Chams de la région de Phan Rang - Phan Ri, dans le delta du Mékong, partiquent une forme d’hindouisme hybride. Ils observent certains rituels en l’honneur des trois divinités qui, selon la forme populaire du Brahamanisme, sont identifiées à l’absolu cosmique: Brahma (associé au principe de la création de l’univers), Vishnou (qui symbolise le principe de la conversation) et Shiva (associé au principe de la destruction), vénéré sous la forme phallique du linga.
Islam
La communauté musulmane du Vietnam ne compte plus que quelques miliers de fidèles, Khmers et Chams pour la plupart, soit environ 6,5 % de la population. Une stèle datant du Xè siècle, et portant des inscriptions en langue arabe, est le plus ancien témoignage de la présence musulmane sur le sol vietnamien. Ce pilier fut trouvé près de la ville côtière de Phan Rang.
Les Chams musulmans sont pour la plupart établis autour de Chau Doc, dans le Delta du Mékong. Ils ne pratiquent toutefois qu’un islam assez peu orthodoxe. Ainsi, ils ne prient qu’une fois par semaine, le vendredi, au lieu d’accomplir les cinq prières quoditiennes requises, ne mangent pas de porc mais boivent de l’alcool, n’effectuent pas le pèlerinage à la Mecque et n’observent le ramadan (jeû0une annuel d’un mois) que trois jours durant. De plus, ils ne possèdent que de rares exemplaires du Coran et même leurs chefs religieux lisent l’arabe avec difficulté. Enfin, les Chams célèbrent aussi bien des rituels inspirés de l’islam que des cultes animistes ou hindous.
Village traditionnel
La plupart des Vietnamiens vivent en villages, quelques villages forment une commune. Plusieurs communes se composent seulement d’un grand village, le Vietnamien de génération en génération est attaché à son village, au “que cha dat to” (village paternel, terre ancestrale), ou encore (lieu où son cordon ombilical a été coupé et enterré) comme un amour spécial pour son lieu de naissance. C’est la raison pour laquelle on distingue la population orginaire et population résidente, on ne félicite pas du tout quelqu’un originaire d’autre village qui s’installe dans notre village, si non il est jugé immigré par la population résidente, il est mal respecté, et le plus important c’est qu’il n’a pas le droit de participer à aucune activité communale du village.
Cette distinction est pour but de maintenir de la stabilité des villages. Au niveau d’administration du village, à partir de 18 ans, les jeunes du village doit participer à la cérémonie de la confirmation pour changer de classe, au point de vue matériel, il a droit à un lopin de champ communal pour cultiver, les récoltes, déduites de la partie qu’il doit verser à la commune, lui apppartiennent et constituent un revenu non négligeable.
Le suprême honneur d’un membre du giap (l’âge à partir de 18 ans) pour monter au grade des anciens. Habituellement, on dans la catégorie des anciens à 60 ans. Devenir ancien veut dire occuper une place d’honneur sur la natte haute placée. La classe ancienne est honorée par tout le village. Chez les communautés montagnardes qui n’ont pratiquement pas subi l’influence de la culture chinoise, depuis les temps immériaux, les gia lang (anciens du village), et hoi dong gia lang, Conseil des anciens du village ont pratiquement toujours gardé la totolité des pouvoirs. Dans les régions des Viet (dans le delta), où les pouvoirs réels dans le village ont été transférés aux classes plus jeunes, la tradition de respecter les anciens a toujours été maintenue (respecte le gens âgés et tu deviendras vieux dit le proverbe vietnamien).
Dans les séances solennelles, les anciens sont placs au même rang que les les Tu Tai (bacheliers), les septuagénaires, à côté des Cu Nhan (licenciés) et les octogénaires avec les Tien Si (docteur).
La population chinh Cu (originaire ou native) dans le village est partagée en 5 catégories:
- Chuc sac (dignitaire diplômés), comprenant des lauréats ax concours ou distingués par le roi.
- Chuc dich (dignitaires administrateurs), comprenant les gens ayant des fonctions définies dans l’appareil administratif de base.
- Lao (anciens) comprenant tous les gens âgés du village.
- Dinh (actifs), comprenant des hommes dans la force de l’âge à partir de 18 ans
- Ti au ( Banjamins), enfants du village.
Les deux premières catégories et une partie de la troisième comprenant les plus âgés, forment un organe appelé( notables du village). Ceux-ci se divisent à leur tour en (grands notables), notables administrateus, notables anciens. Les notables comprennent les plus âgés du village et jouent un rôle de conseiller au Conseil des notables).
Ainsi, en relation directe avec la population, et en même temps avec les supérieurs sont les li dich, à la tête des li dich, est le li truong (administrateur en chef) ou xa truong (chef du village), sous ses ordres: Pho li (administrateur adjoint), le huong truong (qui s’occupe de la sécurité). Il y a encore le so dinh (registre de la population), le so dien (registre de terrains), l’un pour contrôler le travail (hommes aptes), et l’autre pour l’économie (rizières et terrains).
Ainsi, l’esprit d’autonomie à un degré aussi élevé des villages vietnamiens a une évidence devant laquelle l’état féodale et conlonialiste s’avoua impuissant. Les communes paysannes sont comme un petit royaume, avec ses lois propres que les villageois appellent Huong Uoc (conventions villageoises), et sa petite Cour propre (où l’organe législatif et les administrateur du village constituent l’organe exécutif; certains villages, pour imiter la Cour, proclament mêe les quatre plus âgés du village, Tu Tru-les quatres piliers = quatre principaux mandarins de la Cour suprême). La tradition Phep vua thua le lang (la loi du roi cède aux coutumes du village) est une illustration des relations démocratiques entre l’état féoal et les communes vietnamiens).
Dans les villages, il y a des symboles traditionnels du caractère communautaire sont: la Cour de la maison communale, le bord du point d’eau puplic-le grand banian du village.
Le dinh - La maison communale
C’est un centre administratif: tous les événements importants du village se déroulent ici. Le conseil des notables, celui des administrateurs se passent ici. Ici, on collecte les impôts et les taxes. Il sert de résidence pour les grands mandarins et dignitaires qui Viennent en inspection ou e visite. On y réunit des tribunaux pour juger les accusés, et y garde les condamnés en détention provisoire. Ensuite, c’est le centre culturel: toutes les fêtes et les cérémonies du village on lieu ici. Lors de la fête, dans sa cour, on organise des représentations théâtrales, c’est encore un centre de culte. La construction de la maison communale obéit à des contraintes géomanciennes strictes car la position du terrain et la direction de la maison sont tenues pour responsables du destin de toute la commune. C’est où est entretenu le culte Thanh Hoang (génie tutélaire du village).
Le puit communale
Se trouve à côté de la maison communale, c’est là où les femmes se réunissent pour le nettoyage des légumes, la vage du riz, lessive, du linge…ect….le puits communal est devenu symbole type de la femme à un tel degré que dans des cas de haine entre deux villages, et cela s’est déjà vu, on en arrive à jeter un sort au puits du village adverse en y plantant un pieu au milieu pour en est-on persuadé-en rendre toutes les femmes des mères illégitimes!
Le banian
Le banian pluricentenaire à l’entrée du village avec au pied un petit autel continuellement enfumée de bâtonnets d’encens est un lieu sacré: c’est là où se réunissent génies ou esprits( les génies sont dans le banian, les fantômes dans le kapokier, hiboux et ranards dans le ficus dit le proverbe), si on respecte le banian, c’est parce qu’on craint le génie dedans). Au pied du banian, il ya souvent une petite buvette, endroit où se reposent parfois les paysans durant les travaux des champs, ou des passants. Grâce aux passants, le pied du banian est devenu une sorte de fenêtre qui permet au village de regarder vers le monde extérieur.
La haie de bambou
La haie entoure le village et devient une sorte de rempart solide, inviolable, indestructible par le feu, impossible à franchir, avec des racines qui interdisent de reuser des soutairrians. La haie de bambous est une particularité importante qui fait la différence entre villages du sud et fermes fortifiées chinoises qu’entourent des remparts de terre.
Le village dans le sud
Sous la dynastie des Nguyen, l’exploitation des plaines du Sud a apporté un nouveau visage à la campagne vietnamienne. Dans le Sud, la campagne s’organise aussi en villages, mais si les villages au Nord restent bien en vase clos derrire la haie de bambous, la principale caractéritique des villages du Sud est l’ouverture.
Ici, on ne voit pas une haie de bambous tout autour, avec un portail qui s’ouvre le matin et se referme le soir comme au Nord. Les foyers vivent de façon dissiminée, le long des routes ou des cours d’eau, dans les endroits où la vie leur semble facile. Leurs villages ne sont pas soumis à des institutions strictes et la plupart d’entre eux n’ont pas leur Huong Uoc (règlements intérieurs). Le Thanh Hoang (génie tutélaire) Devient ainsi une notion plus ou moins vague.
Dans le sud, les hameaux et les fermes s’installent le long des canaux et des arroyos. La population des villages du Sud est souvent fluctuante, le paysan n’est pas attaché au pays comme dans les villages du Nord. Ce qui donne aussi au paysan du Sud un caractère pus insouciant: on peut dépenser tout ce qu’on a gagné, au fur et à mesure, sans s’occuper du reste. Cette mentalité se reflète nettement dans une chanson populaire du Sud. (Sur le chemin de l’aventure, si on voit une bande de canards, on les emmène, si l’occasion de se marier se présente, on en profite, si on eest invité à se faire bonze, on ne refuse pas.)
Toutes ces différences ont leurs raisons, le population est fluctuante car ici, beaucoup de terres abrables ne sont pas encore exploitées. On peut facilement quitter son village pour aller défricher d’autre terres moins difficiles. Si on propose aux gens du Sud de changer d’aire d’habitat, ils sont prêts. Une famille s’en va facilement, précédée de son troupeau de buffles, les maigres effets personnels dans une petite charrette ou une barque. Et partout on peut trouver un terrain pour cultiver et du bois pour construire une maison. On est guère embarrasée pour le problème de logement. Cepedant, même fluctuante, la population du Sud s’organise toujours en villages à l’ombre des bambous, chaque village ayant sa maison communale avec son culte du génie tutélaire, et les gens se réunissent toujours à l’occasion de la fête et des cérémonies annuelles.
Architecture traditionnelle
L’architecture vietnamienne fut portée sur les fonts baptismaux par plusieurs parrains qui l’influencèrent: Chinois au nord, Indiens et Khmers au sud, c’est d’abord dans le tracé des villes, les palais, temples, tombeaux impériaux et maisons communales qu’on découvre l’architecture vietnamienne traditionnelle. Villes, tombeaux, palais étaient dessinés suvant des critères astrologiques et géographiques très précis. Pour determiner le site, on appliquait ici la “géomancie” science prenant en compte la configuration des asters aux moment de la recherché du site, et aussi, parfois, des histories de Yin et de Yang (l’image de deux dragons s’inscliennent devant le soleil au sommet de la toiture): Il s’agit d’une fusion, une harmonie avec la nature tout à fait exeptionnelle, s’alliant au charme du site et au mystère de tous ces calculs et parameters…
Des villes comme Hanoi et Hue, les grands tombeaux impériaux, les temples de Hoa Lu ect… répondirent à cettte architecture. La rencontre avec le boudisme permit à l’architecture vietnamienne de s’enrichir er de se detacher de l’influence chinoise.
Architecture traditionnelle Du point de vue technique, ce qui primait, c’était le toit. Aussi les architectes portaient-ils tous leurs efforts sur les piliers et la charpente, fixée avec deux chevilles (sans clou) et sculptée abondamment, contrairement à la charpente chinoise qui était avant tout laquée. Les murs n’était souvent que des remplissages de bois et de brique. Ce sont surtout les temples qui exprimèrent cette autonomie. Construits en forme de “H” “noi cong ngoai quoc’’ ceints des murs sur trois côtés et d’un grand portique sur le devant, ils assaissent surtout le Vietnam. Plus tard, c’est édification des maisons communales (dinh) dédiées aux génies protégeants du village, que s’exprima pleinement l’art vietnamien, surtout du XVII è au XIX è siècle.
Quant aux pagodes (chua), elle présentent souvent le même plan: Trois salles en parallèle reliées au milieu par un couloir ou de petits ponts. La première, genre vestibule ou narthex, avec deux immenses génies (le bon et le méchant) ou le Bonheur et le Malheur, ainsi que d’autres petits génies protecteurs). Au milieu, le brûle-parfums, les plateaux d’offrandes, les énormes grelots de prière en forme de carpe. Dans la dernière sale, les représentations des plus célèbres mandarins et bonzes et les bouddhas du présen (sakyamuni), du passé et le l’avenir (maitreya).
L’architecture rurale utilise bien sûr les matériaux offerts par la nature: Bois, bambou, palme, chaume de riz. Elle exprime deux inluences: Sur pilotis, là aussi, la charpente est l’élément le plus important de la construction. Souvent la toiture est couvete par le chaume, la tuile rouge, ou en bois( des Hmongs noirs).
L’architecture moderne se distingue par le style colonial français aux reminiscences néocassiques haussemannienes, Art deco ou style villas de Cabourg. Elle fut relayée à l’indépendance par l’architeture soviétique néostalinienne, le monumental bétonné et grandiloquent, dont l’un des plus beaux fleurons est la mairie de Hanoi. Bref, comme l’a dit un intecllectuel vietnamien, la civilisation du Vietnam, c’est mille ans de civilisation française.
L’art de la décoration
L’art de la décorationLa modélisation a crée un art décoratif, au riche contenu philosophique (quand l’art décoratif ocidental s’attache habituellement à la beauté visuelle, sans aucun besoin de signification)
Dans l’ensemble de Tu Linh (les quatre animaux fabuleux), on retrouve Long (le dragon), symbole de la domination, de la force, du caractère mâle: Ly (le cheval-dragon) ou Lân (la licorne) symbolde du désir de paix, la tortue symbolise la longévité et le phénix, symbole du bonheur; le couple dragon-phenix toujours la paire ‘‘dragon-saurien” et “oiseau-immortelle” symbolisant le bonheur du couple
Au Vietnam, le dragon n’est pas l’apanage des rois ni des empereurs. Il est tellement populaire que partout dans la campagne on le rencontre. Il fait partie de la vie laborieuse du paysan, metant bas, donnant naissance à une grande progéniture, et si docile que des femmes en jupe arrivent à leur danser sur le dos. Ceci ne montre pas seulement le caractère démocratique de la culture vietnamienne, mais aussi le degré et la préconité de la popularité du dragon.
Les quatre animaux fabuleux sont associés à quatre autres bêtes pour former les huit animaux. Ce sont Ngu, le poisson Phuc, la chauve-sourisHac, la grue mythique Ho, le tigre.
Le poisson, lié à la légende du “poisson qui se transforme en dragon”, symbolise la réussite. Le nom chinois de la chauve-souris est Buc symbole du bonheur. La grue, oiseau rare et beau, incarne la béatitude, les pays merveilleux, là où il y a des grues, ils y a des immortelles. Le tigre représente la force, et est vénéré habituellement pour combattre les fantômes, les mauvais esprits et les influences maléfiques
Langue vietnamienne
Elle fait partie des rares langues asiatiques, à s’écrire au caratère latins. Un Occident peut donc, sans difficulté, lire des mots, truffés d’accents, sans pour cela les comprendre.
Caractère
C’est une langue monosyllabique et tonale. Toute la difficulté vietnamienne réside dans la pronunciation et l’accentuation. Un vrai casse-tête presque chinois, d’ailleurs, puisque l’idiome mandarin suit des règles analogues! Imaginez qu’un même mot peut prendre des sens totalement différents selon que vous prononcez d’un ton aigu, d’un ton descendant, d’un ton lourd ou d’un ton interrogative (léger). La moindre dans l’intonation peut donner lieu à des quiproquos, voire à des malentendus grotesque. Ainsi le mot (Bo) peut signifier selon son accent: Le père (Bố), paquet (Bó), la vache (Bò), abandoner (Bỏ), cage (Bô), suffisant (Bo). Petit ami (Bồ), couper (Bổ), un complet (Bộ) ect..C’est la raison pour laquelle les Vietnamiens francophones écrivent le fraçais avec autant de soin, sans jamais se tromper sur les accents de la langue de Voltaire. L’origine de la langue vietnamienne se perd dans la nuit des temps, elle a gardé ses origines môn-khmères son vocabulaire et sa grammaire de base. Elle a reçu également une influence Thaîe, en paticulier les premières formes de tonalité et d’autre aspects grammaticaux. Au chinois elle doit son vocabulaire philosophique, religieux, administratifs et technique.
Les 53 autres ethnies minoritaires du pays ont chacune leur dialecte, incomprehensible pour un vietnamien. Certains habitants des régions reculées des Hauts Plateaux ne parlent même pas le vietnamien, langue des basses plaines et des rizières.