Circuit Vietnam Cambodge 3 semaines

Les étapes de ce circuit Vietnam Cambodge: Hanoi – Lao Cai – Bac Ha – Sapa – Ninh Binh – Halong – Hué – Hoi An – Saigon – Cai Be – Vinh Long – Can Tho – Chau Doc – Phnom Penh – Battambang – Siem Reap

Combiné Vietnam Cambodge 3 semaines:

Pour ceux qui veulent faire un voyage au Vietnam et au Cambodge, ce sera l’un des meilleurs itinéraires. Tout d’abord, vous descendrez du Nord au Sud du Vietnam, puis, départ pour Phnom Penh en bateau rapide sur le fleuve Mékong. Ce sera une agréable croisière reliant le Vietnam au Cambodge, vous verrez des activités fluviales, les chamgements des paysages et des modes de vie du Vietnam et du Cambodge. Pour les visites à l’intérieur au Vietnam et au Cambodg, vous découvrez les sites incontournables, et c’est la combinaison entre la découverte des beaux paysages naturels avec la découverte des cultures, des cuisines, des modes de vie différents de l’Asie du Sud-Est.

Itinéraire voyage Vietnam Cambodge 3 semaines:

Jour 1: Hanoi
Jour 2: Hanoi – train pour Sapa
Jour 3: Lao Cai – Bac Ha – Sapa
Jour 4: Sapa
Jour 5: Hanoi – Ninh Binh
Jour 6: Ninh Binh – baie d’Halong
Jour 7: Halong – Hué (vol)
Jour 8: Hué
Jour 9: Hué – Da Nang – Hoi An
Jour 10: Hoi An
Jour 11: Hoi An – Da Nang – Saigon (vol)
Jour 12: Saigon – Cai Be – Vinh Long
Jour 13: Vinh Long – Can Tho – Chau Doc
Jour 14: Chau Doc – Phnom Penh
Jour 15: Phnom Penh
Jour 16: Phnom Penh – Battambang
Jour 17: Battambang
Jour 18: Battambang – Siem Reap
Jour 19: Siem Reap
Jour 20: Siem Reap
Jour 21: Siem Reap

Programme en détail:

JOUR 1 : HANOI ARRIVEE

Accueil à l’aéroport de Hanoi par le guide et le chauffeur, transfert en ville pour le check in. La chambre est à votre disposition à partir de 14h00. Vous commencez à découvrir la ville de Hanoi. Hanoi est une ville fascinante où se mêlent à la fois l’effervescence de la vie nocturne avec ses restaurants et des cafés de rue, les sourires des habitants et des marchands ambulants de Hanoi, sans oublier les nombreux monuments qui donnent à cette ville toute sa richesse culturelle. En fonction de votre temps, commencez à visiter la ville d’Hanoï ou juste vous reposez pour récupérer de la fatigue du vol. Possibilité de faire un tour de cyclo dans le vieux quartier de 36 rues commerçantes. Soirée assisté à un spectacle de marionnettes sur eau. Transfert à votre hôtel. Nuit à l’hotel de l’Opéra Hanoi Vietnam ou similaire. Votre circuit Vietnam Cambodge 21 jours commence.

JOUR 2 : HANOI – TOUR DE LA VILLE – TRAIN HANOI SAPA

Départ à 8h00 de votre hôtel pour la visite de Hanoi, le mausolée de Ho Chi Minh et sa maison simple guindée (Non disponible sur Lun et Ven), Palais présidentiel et la pagode au pilier unique. Continuer la visite lac de l’Ouest à la pagode Tran Quoc, Ethnologie Musée et Temple de la Littérature, première université du Vietnam. Après le déjeuner, continuer à visiter la prison Hoa Lo, connu par des aviateurs américains comme «Hanoi Hilton». Puis visite d’une zone de Hanoi appelé Ngoc Ha (Flower Village), un B-52 américain qui a été abattu lors de l’attentat de Noël en 1968 (1972) est assis rouille dans un petit étang entouré d’un marché très fréquenté. Si le temps permet, faites une agréable promenade sur le pont Paul Doumer (Long Bien) pour admirer les bananiers et la vie sous le pont ainsi que l’histoire riche du pont. Transfert ensuite à la gare de Hanoi pour le train de nuit vers Lao Cai (pour Sapa Vietnam). Nuit à bord du train, en compartiment de 2 ou 4.

JOUR 3 : LAO CAI – BAC HA –MARCHE DE BAC HA DU DIMANCHE OU DE CAN CAU DU SAMEDI

Arrivée à Lao Cai à 5h30 du matin. Prise en charge et petit-déjeuner dans un restaurant local. Transfert à Bac Ha Vietnam (2h de route) pour explorer le spectaculaire marché. Ici vous verrez beaucoup d’ethnies locales des montagnes avoisinantes. Les tribus majoritaires sont celles des H’môngs Bariolés, des Dzaos, des Nung et des Phu La. Ils viennent tous des villages environnants pour échanger et vendre leurs productions. Apres la visite du marché de Bac Ha, départ pour la visite du village H’mông Bariolé de Ban Phô. Rencontre avec les villageois, vous en apprendrez en un peu sur leur culture et leur façon de vivre. Après le déjeuner, départ pour Trung Do. Vous vous baladerez dans de belles rizières le long de la rivière Chay avant d’arriver au village ou vous pourrez voir les artisans locaux et admirer le très beau paysage de montagne. Départ du pont de Bao Nhai et arrivée à Sapa pour la nuit.

JOUR 4 : SAPA – TREK BALADE AUX VILLAGES DES HMONGS ET DZAOS – TRAIN POUR HANOI

Après le petit-déjeuner, on démarre par une demi-journée de trek-balade jusque Lao Chai et Ta Van (véhicule disponible pour ceux qui ne souhaite pas marcher). Pour les 5.5 premiers kilomètres de la balade nous descendons dans la vallée par des rizières en terrasse, au pied de la montagne Fansipan avec des paysages à couper le souffle. Passage par des villages isolés, des rizières et un village H’mông aux maisons avec des toits en paille. Rencontre avec les H’mông reconnaissables avec leur habit bleu-foncé. Continuation vers le village de Ta Van, un des rares villages vietnamien habité par la tribu Dzay. Visite du village et des alentours. Déjeuner chez l’habitant. Retour et visite de Sapa et de son marché. Transfert à Lao Cai. Arrêt à la frontière Sino-vietnamienne pour l’air frais et prendre des photos. Arrivée à la gare de Lao Cai, dîner et train de nuit vers Hanoi. Nuit à bord du train.

JOUR 5 : HANOI – NINH BINH (BAIE D’HALONG TERRESTRE)

Accueil par le guide et le chauffeur à la gare de Hanoi, transfert pour le check in dans un mini-hôtel pour la douche et le petit déjeuner. Vers 8h, route pour la baie d’Halong terrestre (Ninh Binh) (+-90km). Ninh Binh est favorisée par la nature avec l’harmonie entre les montagnes et plaines, les fleuves et mer… créant un paysage pittoresque, une baie d’Halong terrestre. Vous ferez une balade en petite barque à rames à travers des paysages spectaculaires de rizières, de grottes et de collines.

Options à choisir sans supplément :

Option 1 : Croisière à Tam Coc, 8km au sud de Ninh Binh
Vous ferez une balade en barque à rames à Tam Coc. La croisière aller-retour durera environ 2 heures et vous visiterez 3 grottes, dans un paysage aquatique rythmé par d’immenses pains de sucre. Roches déchiquetées, taraudées, creusées à la base et épousant des formes bizarres. Certaines scènes du film « Indochine » avec Catherine Deneuve y furent tournées. La différence entre Tam Coc, Trang An et Van Long, c’est que les grottes de Tam Coc sont très belles et toutes naturelles. La barque à rames au fond plat vous amène d’une grotte à l’autre sur la rivière de Ngo Dong, au – dessous de jolies stalactites. Déjeuner dans un restaurant local et faire une petite pause.

Option 2 : Croisière à la réserve naturelle de Vân Long, 14km au nord de Ninh Binh

Arrivée à Van Long, vous ferez une petite balade en char à buffle dans le village de Van Long. Puis, balade en barque à rames dans la zone de préservation biologique inondée de Van Long, site naturel exceptionnel. La balade aller-retour dure environ 2 heures sur les eaux qui sont tellement transparentes que vous pouvez compter les algues au fond. Se vautre dans un cadre très calme, entouré de très jolies falaises calcaires et admirer les oiseaux et même les primates à culotte blanche (dans le livre rouge mondial) si vous avez de la chance! Déjeuner dans un restaurant local à Vân Long.

Option 3 : Croisière à Trang An, nouveau complexe éco-touristique

De l’embarcadère de Trang An, une barque à rames au fond plat vous amènera à découvrir ce que l’on surnomme la « baie d’Halong terrestre ». Le bateau traversera nombre de grottes inondées aux noms bizarres : tôi (sombre), sang (lumuneux), Seo, Nau Ruou (distillation d’alcool), Ba Giot (trois grottes) etc. Tràng An compte environ 48 grottes découvertes à ce jour. Montagnes et rivière créent un paysage harmonieux, intact. Le jeu de la tectonique qui s’est exercé en ces lieux durant des millions d’années en a fait un vaste complexe qui constitue un écosystème unique abritant plusieurs dizaines d’espèces endémiques de faune comme de flore. La balade en barque demandera près de 3 heures aller-retour. Déjeuner dans un restaurant local.
Ensuite, promenade à vélo pour visiter les pagodes de Jade situées sur le flanc des collines. En fin, visite des Temples des Empereurs Dinh et Le à Hoa Lu – ancienne capitale du Vietnam au XIème siècle. Nuit à l’hôtel à Ninh Binh.

JOUR 6 : NINH BINH – CROISIERE EN BAIE D’HALONG SUR LA JONQUE VIOLET

Départ de Ninh Binh vers 07h30 et arrivée à Ha Long vers midi. Embarquement à bord de la jonque VIOLET, l’une des plus charmantes jonques dans la baie d’Halong. Dégustation d’un verre de bienvenue. Installation dans les cabines et déjeuner à bord avec au menu d’excellents fruits de mer frais. Commencement de votre belle croisière à travers des rochers karstiques, des villages flottants des pêcheurs et des récifs karstiques en passant quartier pittoresque autour des îlots Mat Quy, Am îlot. Profitez bien d’une belle vue panoramique et prendre de belles photos du pont de la jonque. Puis, baignade à la plus belle plage de la baie d’Ha Long dans l’eau turquoise. Visite ensuite du village flottant des pêcheurs Cua Van, de son musée et de son école où vous avez l’occasion de découvrir la vie et du métier quotidiens des pêcheurs qui vivent et pratiquent ce métier au bout de trois générations. En fin, visitez la grotte Tien Ong puis retour à bord pour déguster des cocktails apéritifs et admiration du coucher de soleil sur la baie d’Halong. Dîner et nuit à bord de la jonque VIOLET.

JOUR 7: HA LONG – CROISIERE – VOL POUR HUE

Réveil tôt pour pour profiter d’un cours de Tai Chi sur le pont supérieur en contemplant le lever du soleil. Vous pouvez choisir: transfert en petit bateau à la plage Soi Sim pour la baignade ou participation à un cours de cuisine avec le chef de cuisine. Sur le chemin du retour au quai, notre croisière passe la ferme de Perles, l’lîle de Phao Dai, de Tam Cung, de Hon Xep et du temple Dau Moi. Bruch buffet sur la jonque et retour au débarcadère. 11.00: Check-out et transfert direct à l’aéroport (sans passant par Hanoi) pour le vol en direction de Hué. Arrivée à Hué après 1h à bord, accueil par notre chauffeur, transfert à l’hôtel. Nuit à l’hôtel à Hué.

JOUR 8 : HUE – VISITE DE LA VILLE

Journée consacrée à la visite de Hue, ancienne capitale des empereurs féodaux des Nguyen du 19ème siècle. Elle possède les palais et les tombeaux royaux les plus luxueux d’Asie du Sud- Est, les jardins les plus ravissants. Avec la rivière des parfums, les harmonieuses collines, Hue est toujours la ville de la poésie. Départ à 8h de l’hôtel pour la croisière en bateau sur la rivière des Parfums qui fait le renom de Hué. Lors de la croisière, arrêt pour visiter la pagode de la Vieille Dame Céleste avec sa célèbre tour octogonale dominant la rivière. Découverte des tombeaux de Tu Duc le roi – poète et de Ming Mang, dans un site enchanteur planté de pins et parsemé d’étangs. Découverte de l’artisanat local : le chapeau conique et les bâtons d’encens. Options à choisir : visiter soit la Cité Impériale, soit la pagode Tu Hieu, la plus belle pagode de Hué. Transfert à l’hôtel en fin de journée.

JOUR 9 : HUE – DA NANG – COL DES NUAGES – HOI AN (150KM~4H DE ROUTE)

Petit déjeuner à l’hôtel, route pour Hoi An. Passage sur le col des Nuages, une route montagneuse spectaculaire. Arrêt à Da Nang (Ex-Tourane), visite du musée Cham qui renferme la plus importante collection de sculptures chams au monde. Arrivée à Hoi An après 4 heures de route. Hoi An est une bourgade de charme unique qui fut, sous le nom de Faifo, un des ports les plus prospères d’Asie aux 16ème – 17ème siècles. Vous y trouverez des rangées de maisons et de bâtiments construits selon le style d’architecture mixte vietnamo-nippo-chinois. Promenade guidée dans les rues étroites jolies de l’ancien quartier Hoi An. Vous visitez le sanctuaire de Fujian consacré à la déesse protectrice des pêcheurs et marins, la pagode Phuc Thanh, la plus ancienne pagode de Hoi An (1454), le pont japonais construit en 1593, reliant deux quartiers chinois et japonais, la maison de Tan Ky, le temple des Congrégation du Fuckien. Promenade en bateau sur la rivière Thu Bon pour admirer le coucher de soleil sur la belle ville. Nuit à l’hôtel à Hoi An.

JOUR 10 : HOI AN LIBRE

Petit déjeuner à l’hôtel. Journée libre pour profiter de la belle ville Hoi An, la plus préférée ville du Vietnam. Si vous n’aimez pas une journée libre, ces visites ci-après sont sur demande : visite des vestiges My Son(demi-journée), participation à un cours de cuisine (demi-journée), participation aux travaux de champs au village Tra Qué (demi-journée). Si non, une journée libre à Hoi An sera bien pour vous détendre à la plage, faire des vêtements sur mesure, se promener à pied ou en vélo à la campagne. Nuit à l’hôtel à Hoi An.

JOUR 11 : HOI AN – DA NANG – VOL POUR SAIGON (HO CHI MINH-VILLE)

Petit déjeuner à l’hôtel. Transfert à l’aéroport de Da Nang (30km de Hoi An) pour le vol en direction de Saigon. Accueil par le guide et le chauffeur à Saigon, transfert en ville. Déjeuner dans un restaurant local. L’après-midi, commencez avec des visites aux points forts du centre-ville, y compris le Palais de la Réunification, ancien Palais de l’Indépendance du Vietnam du Sud, jusqu’à ce qu’elle soit prise d’assaut vers le 30 Avril, 1975. Les chars d’assaut originaux sont exposés. Visitez le Musée de la guerre il présente une exposition photographique détaillée et une vaste collection d’avions, de chars et d’armes. Voir l’empereur de Jade Pagode et la Cathédrale Notre Dame, la Poste centrale et le marché Ben Thanh. Promenade dans le quartier chinois Cholon. Nuit à l’hôtel à Saigon.

JOUR 12 : SAIGON – CAI BE – NUIT CHEZ L’HABITANT AU DELTA DU MEKONG

Départ de l’hôtel à 8h00. Votre première introduction à la campagne du Vietnam et aussi le grenier à riz du pays. Embarquement sur le bateau jonque. La visite débutera par la visite de Cai Be marché flottant coloré. Nous allons commencer par la visite de quelques usines de bases locales telles que la pâte de riz, le pop-corn de riz, bonbons coco, longanes séchage de traitement … Vous pourrez alors revenir sur le bateau pour continuer l’excursion à l’île d’An Binh et les îles situées entre Vinh Long et Cai Be. Ces îles persistantes entre le Mékong apportent de grands réseaux de rivières sinueuses, sillonné d’innombrables arroyos avec et reste inconnu pour beaucoup de gens. Déjeuner vous attend dans un verger où les fruits viennent de la famille qui vous accueillera avec une tasse de thé tiède et vert. Après le déjeuner et une courte promenade pour visiter le verger, et de prendre un bateau pour 45 minutes de croisière pour découvrir des paysages magnifiques le long du fleuve et observer les paysages typiques du delta du Mékong et de la vie rurale. Halte sur le chemin peuvent être faites à An Binh Eglise antique. Après avoir traversé le fleuve Co Chien grande, l’excursion se terminera au quai Vinh Long. Dîner et nuit chez l’habitant à Vinh Long, dans le Delta du Mékong.

JOUR 13 : VINH LONG – CAN THO – MARCHE FLOTTANT DU MEKONG – CHAU DOC

Réveil tôt pour le transfert au marché flottant Cai Rang. Embarquement pour une excursion en bateau au marché flottant Cai Rang – le point culminant du delta du Mékong. Ce site et la scène du marché flottant animé coloré est unique de cette région. Sillonnant en bateaux vous verrez les différents jardins de fruits tropicaux (fruits Jardin Ba Cong) bien connu pour certains des fruits les plus délicieux du pays. Savourez les fruits de saison de la région. Après le déjeuner, transfert à Chau Doc, la ville frontalière vietnamo-cambodgienne. Visite du village Cham dans la ville de Tân Châu. Découverte de la broderie et de la mosquée du village. Arrivée à Chau Doc, check in dans l’hôtel avant d’aller à la montagne Sam, visite du temple de Ba Chua Xu, du temple de Thoai Ngoc Hau et de la pagode de Tây An. Nuit à l’hôtel Chau Doc.

JOUR 14 : CHAU DOC – ALLER A PHNOM PENH EN BATEAU RAPIDE

Vers 7h, les cyclos (de la compagnie du bateau rapide) viennent vous chercher à votre hôtel pour vous emmener à l’embarcadère. Vous embarquez à bord d’un bateau rapide et il se dirige vers la frontière. Le visa à l’arrivée se fait facilement sur place. Vous apercevez les premières silhouettes de Phnom Penh, la ville en pleine transformation avec de nombreux bâtiments en construction après 5 heures de route. Accueil par le guide et le chauffeur et transfert en ville. Installation dans la chambre, tour en tuk tuk pour avoir un aperçu sur la ville-capitale Phnom Penh. Nuit à l’hôtel à Phnom Penh.

JOUR 15 : PHNOM PENH – VISITE DE LA VILLE

Tour en tuk tuk pour visiter l’ancien quartier colonial de Phnom Penh, situé à proximité de la colline du Wat Phnom : l’ancienne Poste, l’ancien Commissariat de Police, la multitude de maisons coloniales restées encore abandonnées et à l’état pur. Puis, visite du Palais Royal, situé à quelques mètres du Musée National, construit en 1866 par le Roi Norodom, à l’intérieur sa Pagode d’Argent, dont le sol est recouvert de plus de 5.000 dalles d’argents pesant 1 kg chacune et connu sous le nom de Wat Phreah Keo ou Temple du Bouddha d’Emeraude, on peut y voir aussi le Pavillon Napoléon III, offert par ce dernier au Roi Norodom en 1870. Poursuite de visite du musée national, également connu sous le nom de musée des Beaux-Arts. Cet édifice de style khmer fut réalisé par un français, Georges Groslier, peintre et architecte, en 1917. Ce musée regroupe de nombreux chef-d’ouvre d’art Khmers, sculptures et bronzes, la pluparts en provenance d’Angkor et de toutes périodes. Découverte du musée Tuol Sleng, le témoin de l’époque de Pol Pot, une époque sombre de l’histoire du pays. Puis, promenade au marché russe pour vos achats de souvenirs, parmi lesquels tissus, objets en argents, DVD et CD par milliers, écharpes et étoles en soie, statuettes etc… Transfert à votre hôtel.

JOUR 16 : PHNOM PENH – KAMPONG CHHNANG – PURSAT – BATTAMBANG

Après le petit déjeuner à l’hôtel, transfert en véhicule privé en direction de Battambang à 291km à travers la campagne et les villages cambodgiens. Plusieurs visites sont prévues en cours de route : d’abord, le village des orfèvres à Kompong Luong, puis Phnom Oudong que vous allez monter par un long escalier. La colline est coiffée d’un grand temple ruiné, d’énormes stupas des anciens rois et un nouveau célèbre stupa consacré pour la cendre du Bouddha, vous impressionnez par une superbe vue panoramique de villages, de pagodes, de plaines et de lacs environnants. Après la descente, vous continuez vers la ville de la province de Kompong Chhnang longeant le lac Tonlé Sap avec son port fluvial. Déjeuner libre.
Puis, découverte du village voisin pour la fabrication des pots, des vases et d’autres articles en céramique. Continuation route en direction de Pursat une belle ville au bord de la rivière, visite des ateliers des sculptures sur marbre (des bouddhas et des souvenirs) très connues. En fin, route à travers des plaines, des rizières dont la couleur change selon la saison. Arrivée à Battambang en fin d’après-midi. Nuit à l’hôtel à Battambang.

JOUR 17 : BATTAMBANG – VISITE DE LA VILLE

Petit déjeuner à l’hôtel. Tour d’orientation de la ville, vous pouvez observer l’élégance quelque peu défraichie du style colonial français le long de la rivière, visite du musée archéologique de la province avant de vous diriger visiter le temple du 11ème siècle de Wat Ek Phnom. Sur le chemin vous pouvez rencontrer les gens du village en visitant les petites fabriques familiales de galette de riz, puis une ancienne pagode. L’après-midi : transfert en véhicule privé vers le sud à travers des villages bordant la rivière où vous trouverez quelques ponts suspendus qui enjambent d’un bout à l’autre, vous pouvez aussi vous arrêter dans un village des tisserands des écharpes en coton ou les champs des orangers. Après une heure, vous atteignez le temple de Banon par un long escalier et construit entre les 12ème – 13ème siècles dont les cinq tours se dressent sur la colline. Vous impressionnez par une superbe vue panoramique de plaines, de villages et d’autres montagnes environnantes. Nuit à l’hôtel à Battambang.

JOUR 18 : CROISIERE BATTAMBANG – SIEM REAP

Départ de l’hôtel à 8h, une belle croisière en descendant sur la rivière de Sangke en bateau traditionnel privatisé (6h de croisière environ) bordant par des maisons sur pilotis, passant les villages des pêcheurs de Bak Prea, une ancienne pagode Chheu Khmau – pagode en bois noir) et son école jusqu’à Preak Toal l’embouchure de la rivière au grand lac de Tonlé Sap. Puis, vous explorez les villages flottants et serez initiés aux techniques traditionnelles de pêche ensuite l’élevage des crocodiles et les différents aspects lacustres. Continuation votre croisière encore environ plus d’une heure sur le grand lac avant de rejoindre le débarcadère au village Chong Khneas à côté de Phnom Krom en fin d’après-midi. Nuit à l’hôtel à Siem Reap.

JOUR 19 : SIEM REAP – MYSTERIEUX TEMPLES D’ANGKOR

Départ de votre hôtel à 8h pour la visite d’Angkor Thom (La Grande Cité) en commençant par le portail du Sud, puis en continuant par le fameux Bayon du XIIème et XIIIème siècle, dédié au bouddhisme, composé de 54 gigantesques tours de 216 visages d’Avalokitesvara. Puis, continuation par le Baphuon (XIème siècle) dédié au brahmanisme, temple pyramidal représentant le mont Méru. Ensuite, vous passez par la terrasse des Eléphants, longue de 350m, qui accueillait des audiences royales et des cérémonies publiques ; la terrasse du Roi Lépreux, présente plusieurs admirables figures sculptées d’apsaras. En fin, la matinée finit par la visite du Phimeanakas (le palais céleste), une pyramide à trois étages représentant le mont Méru. Déjeuner dans un restaurant local. L’après-midi : découverte du merveilleux temple d’Angkor Wat, classé au patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO, avec ses tours élancées et ses bas-reliefs extraordinaires. C’est un des monuments les plus extraordinaires jamais conçus par l’esprit humain, érigé au XIIè siècle (1112 –1152) en l’honneur de Vishnou. Ensuite, vous grimpez en haut de Phnom Bakhlèng de la première ville d’Angkor pour contempler le coucher du soleil sur Angkor Wat. Nuit à l’hôtel à Siem Reap.

JOUR 20 : SIEM REAP – BANTEAY SREY – KBAL SPEAN

Journée d’excursion à Kbal Spean (la rivière des Mille lingas) à 30km (+-1h de route) au Nord d’Angkor. Au XIème siècle, des ermites ont sculpté le lit gréseaux de la rivière qui alimentait Angkor. Vous rejoignez le site après 45 minutes de marche à travers la forêt. D’abord, au premier plan, des lingas (symboles phalliques), ici sous forme de pavés qui ont donné son nom au site « rivière des mille lingas », ensuite sur les rochers, des figures de divinités : Vishou dormant sur un serpent, Nandin le taureau, Shiva et Urma. En s’écoulant sur ces scènes mythologiques, l’eau était sanctifiée. Puis, vous y descendez et déjeunez dans un restaurant local. Ensuite, vous continuez la visite de Banteay Srey (Citadelle des Femmes), consacré à Civa dont l’architecture et ses sculptures de grès rose présentant une oeuvre maîtresse de l’art khmer. En chemin de retour, visite de Sras Srang (bassin des Ablutions) Banteay Kdei, temple bouddhique ornés de Garuda et Ta Prohm temple bouddhique du XIIème siècle, abandonné et livré à l’exubérante végétation. Nuit à l’hôtel à Siem Reap.

JOUR 21 : SIEM REAP DEPART

Petit déjeuner à l’hôtel. Temps libre pour vos derniers achats avant le transfert à l’aéroport de Siem Reap pour votre vol retour France. Fin du circuit Vietnam Cambodge 3 semaines

Thứ Tư, 1 tháng 7, 2015

Ha Giang

Ha Giang

Hà Giang est une province du nord du Viêt Nam. La province de Ha Giang se trouve à la plus haute latitude du Vietnam. Elle est entourée des provinces de Cao Bằng, Lao Cai, Yên Bái et Tuyên Quang, et, elle est frontalière de la Chine au nord.
Situé à 350 km au nord de Hanoi, le chef-lieu de Hà Giang est situé dans une vallée entourée de montagnes, au bord de la rivière Lô. Ha Giang est la province qui se trouve à la plus haute latitude. Elle est entourée des celles de Cao Bang, de Lao Cai, de Yen Bai et de Tuyen Quang, et partage la frontière avec la Chine au Nord. Plusieurs minorités y habitent comme: Dao, H’mong, Tay, Nung, Lo Lo, La Chi …

Ha Giang est l'endroit idéal pour les activités en plein air telles que les balades à pied et le camping. Les sites à visiter sont les chutes d'eau de Quang Ngan, le passage frontalier de Than Thuy-Thien Bao, lac Noong.

Ha Giang
À 40 km en direction du nord, se trouve Quan Ba au climat frais toute l’année avec ses sommets qui se succèdent sans fin. La chaîne Cô Tiên (Fées) projette son ombre sur les rizières vertes. Une petite halte dans la vallée de Sung Là, où les montagnes calcaires et les forêts denses ont je ne sais quoi de mystérieux. À Dông Van, le visiteur est ébloui par les couleurs chatoyantes des costumes traditionnels des montagnards. À 1.100 m d’altitude, c’est un district frontalier, l’extrême-nord du pays dont le sommet Lung Cu (1.600-1.800 m) est surnommé « le toit du Vietnam". Les vieilles rues, s’étendant sur des kilomètres, conservent leurs traits culturels, en ayant la forme d’un arc. Les maisons sont d’une architecture originale : plancher dallé de pierre, mur en terre battue et toit couvert de tuiles doubles. Le marché de Dông Van est animé et multicolore. De bonne heure, hommes et femmes H’mong, accompagnés de chevaux chargés de marchandises, descendent des hautes crêtes. Ils y vendent leurs produits et en achètent. Les négociations vont bon train à mesure que le marché se vide, ils s’attroupent et emplissent l’atmosphère des sons harmonieux de leurs khènes. Ou bien, ils font ripaille autour d’une marmite de "thang cô", le plat préféré des montagnards, tout en buvant jusqu’à ce que le ciel et la terre leur semblent se confondre. Alors, doucement, leurs femmes les chargent sur le dos des chevaux qu’elles suivent d’un pas allègre sur le chemin du retour. À 12 km de Dông Van, le visiteur entrevoit à travers un écran d’arbres samu, l’ancienne résidence de Vuong Chi Sinh, roi des H’mong sur les plateaux Dông Van - Mèo Vac. C’est un somptueux palais reproduisant l’architecture chinoise de la dynastie des Qing. Pour aller de Dông Van à Mèo Vac, il faut passer par le sommet Ma Pi Lèng. Par beau temps, de là, la vue peut s’étendre jusqu’à l’horizon. La rivière Nho Quê est semblable à un ruban de soie. Ici, entre ciel et terre, les sons des khènes se répercutent dans l’immensité de la nature sauvage. Une fois à Hà Giang, ne manquez pas d’aller à Khâu Vai pour visiter un marché qui porte le doux nom de "marché des amoureux", qui ne se tient qu'une seule fois par an, le 27e jour de la troisième lune (du calendrier lunaire). On vient ici pour retrouver son ami(e) de jeunesse avec lequel (laquelle) on n’est pas marié(e), pour revivre les émois de ses vingt ans, au vu et au su de son conjoint(e). Un principe est respecté dans les foyers H’mong: on est né pour aimer et un amour véritable n’est pas un mal. Les rizières en gradin à Hoàng Xu Phi doivent retenir l’attention du visiteur. À la période de la moisson, on a l’impression que le jaune d’or de ces rizières monte jusqu’au ciel. La fragrance du riz nouveau se mêle à celle des théiers pluriséculaires de l’ethnie Dzao, qui donnent le thé Shan tuyêt, de saveur exquise.

Cao Bang

Cao Bang


Cao Bằng est une province du nord du Viêt Nam. Son chef-lieu porte aussi le nom de Cao Bằng. Elle a été utilisée comme bastion par le Vietminh durant la guerre d'indépendance contre les Français.
Cao Bang, une province montagnarde du Nord au Vietnam, partage ses frontières avec la Chine au nord, les provinces de Bac Kan et Lang Son au sud, Ha Giang et Tuyen Quang à l'ouest. Le chef-lieu de Cao Bang est situé à 272km nord de Hanoi par la route nationale 3.

La chute d'eau Ban Gioc à Cao Bang
Le climat tempéré compte quatre saisons, le pintemps, l’été, l’automne et l’hiver, et même des légères neiges en hiver aux quelques régions montagneuses hautes comme Trung Khanh et Tra Linh. La température est la plus élevée en mai, et la plus froide en janvier. La température moyenne est de 25-28ºC dans l’été et 16-17ºC dans l’hiver. 

Les attraits touristiques de Cao Bang comprennent le lac Thang Hen à Tra Linh, les chutes de Ban Gioc à Trung Khanh. Il y a aussi plusieurs sites près desquels le Président Hô Chi Minh a habité avant la révolution d'août 1945 tels que Pac Bo, la grotte de Coc Bo et le ruisseau Lénine et Khuoi Nam.

La Chute d’eau Ban Gioc

La chute d’eau de Ban Gioc est située dans le district de Trung Khanh, à 95 km de la ville Cao Bang et à deux pas de la frontière sino-vietnamienne, elle est une section de la rivière Quy Xuan dont la chute de plusieurs mètres crée trois magnifique cascades. Par temps ensoleillé, la fine pluie de goutelettes d’eau se transforme en arc-en-ciel, au crépluscule et au coucher du soleil. Après cette chute, la rivière regagne sont débit calme et serein le long des éternelles montanges et forêts. Il est sans aucune doute la plus belle chute d’eau du Vietnam.

La Grotte de Nguom Ngao 

A 2 km de la chute Ban Gioc, c’est une grotte gigantesque de 3km de long. Elle est le musée naturel des stalactites et des stalagmites. Il s’agit de la plus belle grotte de la région.

Pac Bo

À 60 km au Nord – Ouest de Cao Bang et à 3 km de la frontière chinoise. Pac Po offre l'occasion d'une escapade dans des paysages magnifiques et encore préservés. C'est là que se rejoignent les fleuves Trung et Mang. En 1941, de retour de 30 années passées à l'étranger, c'est ici qu'Ho Chi Minh s'abrita, dans la grotte de Coc Bo, débutant la longue entreprise qui allait conduire vers l'indépendance de la nation. Au milieu des montagnes coulent de limpides cours d'eau. Au pied du mont Karl-Marx, il est possible de se baigner dans la rivière Lénine. Un petit musée Ho Chi Minh présente par ailleurs quelques souvenirs historiques.
Marché de Narang

Dans la province de Cao Bang, principalement peuplée de Tay, puis de Nung, H’mong, Dzao, Kinh et Lolo, le marché de Narang fait partie des plus beaux marchés provinciaux.

Village Phuc Sen

Les artisans du village sont spécialisés dans la forge traditionnelle. Le village se situe sur la route en direction des chutes de Ban.

Thai Binh

La pagode Keo Thai Binh

Thái Bình est une des provinces du Viêt Nam au nord du pays (ex Tonkin) dans le delta du Fleuve Rouge. Sa capitale est Thái Bình.
La province de Thai Binh se trouve au coeur du Delta du fleuve Rouge, elle est à 109 km de Hanoi, un grenier du Nord. C'est elle qui a inventé les deux types artistiques populaires: le cheo (théatre populaire) et la marionnette sur l'eau. Elle possède également des vestiges historiques, culturels qui sont placés.

Thai Binh est la seule province qui n'a pas de montagnes sur son territoire. La côte fait 53km et compte de grands estuaires, des ports et des plages de sable. Le système de pont a construit sur toutes les routières composant : pont Tan De, pont Thai Binh, pont Trieu Duong.

À arriver: La ville de Thai Binh est à 110km à l'est de Hanoi, à 70km de la ville de Hai Phong, et à 18km de la ville de Nam Dinh. Le transport est en voies terrestres et fluviales.


La pagode Keo à Thai BinhElle est aussi connue sous le nom de la Pagode de Than Quang furent ainsi nommées en l’honneur d’un maître religieux de la Dynastie de Ly.
Nous pouvons retrouver les pagodes de Keo à plusieurs endroits dans les régions du nord, mais la plus célèbre est celle de Thai Binh. Selon la légende, cette pagode fut construite au 11 è siècle durant la dynastie de Ly. Après plusieurs rénovations, sa structure présente est authentique depuis le 17 è siècle.

La pagode fut construite à même un lot de 17 ha, où l’architecture de ses nombreux bâtiments se confond avec la nature environnante. La Pagode de Keo est célèbre pour son clocher. Ouvrage architectural classique de trois étages mesurant 11, 5 m de hauteur, il contient 3 énormes cloches. Celles-ci furent construites de bois précieux, formant un système complexe de montants, solides, et de rampes reliées par des mortaises, supportant un magnifique dôme fait de tuiles. Ce clocher ressemble à une jolie fleur de lotus épanouie parmi les arbres qui l’entourent. Cette pagode possède une collection empressionnantes d’objets religieux et historiques, notamment de la porcelaine de Bat Trang, datant du 16è siècle.

Le visage de la population du Vietnam

la population du Vietnam

En 1954, ils étaient 25 millions. 50 ans plus tard, avec plus de 83 millions d’âmes entassées sur un territoire à peine plus vaste que l’Italie, le pays est confronté à un problème de surpeuplement. Sa population, jeune et rurale, est inégalement répartie. Alors que l’arrière- pays et le centre sont quasi déserts, la densité moyenne atteint rapidement 600 hab./km2 dans les deltas et le long de la côte. Le surpeuplement a déclenché une importante migration est- ouest vers les montagnes du Nord et du Centre. L’arrivée massive des vietnamiens sur les terres ancestrales des Hauts Plateaux du Centre n’est pas sans créer des tensions.
La Vietnam est un extraordinaire kaléidoscope d’ethnies. Les Kinh ( ou Viet) forment 85% de la population, mais le reste se décline en une cinquantaine de groupes ethnolinguistiques distincts. Les chinois (Hoa) sont les plus nombreux (2%) et peuplent les villes aux côtés des Kinh. La plupart des autres ethnies vivent en altitude, ce qui leur valut le surnom de “montagnards” au temps de la colonie. Péjorativement appelés Moi (sauvages) par les Vietnamiens, les minorités nationales occupaient les derniers échelons de l’échelle sociale. Le gouvernement a longtemps tenté de “vietnamiser” ces populations, avec peu de succès. Les minorités ethniques du Vietnam bénéficient aujourd’hui d’une assez grande automomie et arborent avec fierté leur diversité, au travers de la musique de leurs langues, des étoffes et de bijoux qui les parent et de l’histoire qui les lie à la terre vietnamienne.

Les Muong: les membres de cette ethnie soeur des Kinh sont 700.000 à cultiver les rizières du Tonkin.

Les Khmers ( Cambodgiens): les descendants du royaume d’Angkor sont encore nombreux (720.000) dans le delta du Mékong. On peut admirer leurs temples près de Trà Vinh et Soc Trang.

Les autres peuples d’origine môn- khmère: chasseurs, dresseurs d’éléphants, tisserands ou agriculteurs, ils occupent surtout les Hauts Plateaux du Centre. Ce groupe réunit, entre autres tribus, les Bana, Koho, Bru-Van Kiêu et M’nông.

Les Cham : ils ne sont plus que 60.000 à propager les traditions de l’empire déchu du Champa. Ils habitent les environs de Châu Dôc et de Phan Rang. Leur écriture s’apparente au sanscrit et leur lois s’inspirent des préceptes de l’islam.

Les autres ethnies de souche austronésienne, proches parentes des Cham, comprennent les peuples jaraï, ragaï et êdê.

Les Thaï: ils sont descendus de Chine il y a deux millénaires. Ces riziculteurs (770.000) logent dans des maisons sur pilotis nichées au coeurdes vallées du Nord.

Les Taï-Kdaï : plus d’un million d’entre eux vivent au Moyen et Haut- Tonkin. Leur culture s’enorgueillit d’un riche répertoire de musique et de danses folkloriques.

Les H’mong et les Dzao: ils vivent en altitude, à proximité de la Chine, d’où venaient leurs ancêtres. Leurs vêtements brodés se parent de bijoux d’argent finement ciselés. Ils élèvent le bétail et cultivent le riz en terrasses, mais aussi le lucratif pavot ( opium) malgré les interdictions.

Les familles sino-tibétaines et tibéto-birmanes: elles regroupent de petites tribus dispersées sur les flancs des montagnesdu Nord, telles que les Lo Lo, les Ha Nhi, les Ngai et les San Diu.

Populations émigrées

La diaspora vietnamienne, c’est deux millions et demie de “Viet Kiêu”, comme on appelle ces Vietnamiens  établis loins de leur pays natal, principalement en Amérique du Nord, en France, en Australie et en Allemagne. Ils sont nombreux à gagner la France dans la première moitié du Xxe siècle, pour y travailler ou y étudier. Le flot de réfugiés s’intensifie après l’effondrement de l’empire colonial français, pour atteindre son apogée après la chute de Saigon, dans les années 1970. C’est par dizaines de milliers que les boat people vietnamiens s’entassent alors dans de frêles embarcations pour tenter de gagner la Thaïlande, les Philippines et la Malasie. Beaucoup n’y parviennent pas. Les Etats- Unis furent parmis les premiers à ouvrir leurs portes aux réfugiés, puis aux “ Amérasiens”, ces enfants nés des unions entre Vietnamiennes et militaires durant la guerre américaine. Aujourd’hui, les Viet Kiêu reviennent de plus en plus nombreux au bercail, en visiteurs, mais aussi en invertisseurs. Éduqués, souvent prospères et profondement attachés à la terre natale, leur contribution au développement du pays est maintenant bienvenue.

Le Vietnam des deux entités : les centres urbains et la campagne

Population

Les centres urbains sont en train de se lier en réseau de pôles d’attraction dans le territoire

En principe, les centres urbains d’un pays doivent constituer un réseau de centres urbains ayant des relations étroites entre eux., si on se base sur la théorie des places centrales. Au Vietnam, à cause de la forme du pays et du processus d’urbanisation encore peu développé, un tel réseau ne fait qu’apparaître  dans la plaine  du Fleuve Rouge, au Nam Bô oriental et dans la plaine du Mékong.


La répartition géographique des centres urbains au Vietnam est donc encore irrégulière. On a presque pu distinguer un Vietnam des plaines et un Vietnam de la haute et moyenne région et des hauts- plateaux; la première partie a un réseau plus dense de centres urbains et la seconde, un réseau extrêmement clairsemé.

Le réseau des centres urbains de tous les échelons dans la plaine du Fleuve Rouge peut être considéré comme le plus développé, car formé depuis longtemps dans l’histoire. La distance entre deux grands centres urbains d’envergure cité municipale, chef-lieu de province et supérieur n’est pas trop grande, généralement environ 20 à 30km ( Bac Giang - Bac Ninh, Phu Ly - Nam Dinh, Nam Dinh - Thai Binh, etc...). Si on compte encore les centres urbains, la distance entre eux ne dépasse pas 15 à 20 km , voire même moins. Cela favorise les échanges de mains- d’oeuvre, de marchandises et d’information entre les localités.

Si on examine cette répartition suivant la théorie des places centrales comme il est dit plus haut, on peut construire une structure en “ruche” régulière par le caractère relativement homogène du relief de plaine.

Pourtant, en réalité, la formation n’est pas telle. Dans la plaine du Fleuve Rouge, dans certains cas, en bordure de la ruche, les noeuds se superposent, comme Hanoï et ha Dông, Nam Dinh et Thai Binh, Hai Phong et Kiên An (même si on prend r = 15km, ce qui n’est pas conforme à la réalité) mais il existe aussi des cases disproportionnées entre les deux centres d’attraction, par exemple l’espace entre Thuân Thanh- Yên My, la bande côtière Quynh Phu - Vinh Bao - An Cư - Thai Thuy - Dinh Cư - Tiên Hai - Xuân Thuy - Hai Ha - Quân Vinh.

Dans les cas de superposition, on peut découvrir quelques irrationnalités. Par exemple, Ha Dông n’est plus le chef-lieu de la province Ha Tây mis plutôt une cité municipale satellite de Hanoï. Son Tây est plus attiré vers Hanoï que vers Ha Dông. Ainsi, le chef-lieu de la province Ha Tây aurait dû être établi à Son Tây comme dans l’histoire de jadis, ce qui créerait une zone de plus grande influence du côté de la moyenne et de la haute région.

Dans le cas des bandes de terre à plus faible densité de population entre deux centres d’attractions, on peut comprendre que les marchandises produites en ces endroits mettraient plus de temps pour arriver aux grands marchés de la plaine, c’est pourquoi l’établissement des centres urbains – pôles devient nécessaires. L’union des deux provinces anciennes Hai Duong et Hung Yên a fait perdre aussitôt le rôle historique de Hung Yên qui consistait à répandre son influence  ( ou attirer ) sur les secteurs situés  entre Hanoï et Nam Dinh - Thai Binh. La construction du pont Triêu Duong reliant Thai Binh à Hung Yên, qui est connecté par la Nationale N° 39 à la Nationale N° 5, semble combler cette lacune.

En ce qui concerne le Nam Bô oriental, la répartition des centres urbains ne s’est pas produite comme dans la plaine du Fleuve Rouge., car on ne compte que 3 villes sur tout le territoire (Hô Chi Minh – ville, Biên Hoa et Vung Tau), et 4 cités municipales  (Ba Ria, Thu Dâu Môt, Tây Ninh et Vinh An relevant de Dông  Nai), le reste est constitué de districts. On peut distinguer deux groupes de centres urbains (seulement villes et cités municipales): le groupe Hô Chi Minh – ville – Biên Hoa- Thu Dâu Môt, distant entre eux de  28 à 30 km, et le groupe Vung Tau - Ba Ria distants de 23km. Tây Ninh et Vinh An sont dispersés à l’extrême ouest et au nord. Dans ce cas, Hô Chi Minh – ville joue le rôle de pôle principal d’attraction, et grâce au relief relativement plat, répand  son influence à presque toutes les agglomérations, non seulement au Nam Bô oriental, mais aussi à tout le nord - est de la plaine du Mékong.

Les centres urbains s’établissent généralement dans les valées, le long des cours d’eau ( Fleuve Rouge, Câu, Thương, Tiên Giang, Hâu Giang,etc...) ou des canaux, ceci est autant plus net dans la plaine du Mékong), tandis que ceux du Centre  Vietnam et de Quang Ninh s’accrochent à la côte; un petit nombre de centres urbains s’établissent dans les bassin houiller de Quang Ninh, le long de la route N° 18. Sur les hauts plateaux et dans la haute région, les centres urbains sont rares, laissant de larges zones inurbanisées.

Un processus d’urbanisation en plein élan

L’état de la population exposé ci-dessus et celui des centres urbains de 1980 à nos jours- particulièrement après 1989- sont en voie de transformation. Bien que le taux de population dans les centres urbains n’est pas  encore élevé et semble piétiner (en 1970: 21,4% du total de la population; en 1989: 20,3%; en 1993: 19,5%), la quantité absolue a changé: en 1970 : plus de 8 millions; en 1989: 12,919 millions; en 1993: 13,647 millions.

Sur la base de ces données et de l’augementation  de la population urbaine permanente, suivant les limites urbaines déjà définnies, le processus d’urbanisations ne paraît pas très accéléré. En général, la population urbaine des provinces du Sud à partir de la zone côtière du Centre Vietnam, est plus nombreuse que celle du nord de cette zone. Ceci est compréhensible: en temps de guerre ( 1945-1954), les centres urbains du Nord ont été détruits par la population pour réaliser la tactique de la terre brûlée et tandis que pendant les années 1955-1975, les centres urbains sont des objectifs du bombardement, une partie de la population urbaine s’est réfugiée à la campagne. Le contraire s’est produit au Sud Vietnam: la population rurale cherchant à affluer vers les centres urbains pour être en sécurité.

Néamoins, de 1990 à nos jours, le processus d’urbanisation  est en voie de développement à travers le processus de suburbanisation et la rurbanisation de jour en jour plus nette. Hô Chi Minh- ville, Hanoï, Hai Phong, Da Nang et une série d’autres villes deviennent de plus en plus populeuses, et Hô Chi Minh – ville est au 1er rang avec 3,0941million d’habitants, Hanoï au 2e avec plus d’un million (chiffres de 1993). Les villes du 2e degré avec une population quelque peu supérieure à 300.000 habitants sont Hai Phong, Da Nang, Biên Hoa, les autres n’ont qu’une population oscillant de quelques dizaines de milles à 300.000 habitants.

Les villes et cités municipales du Vietnam sont en train d’améliorer leur visage

Les grandes villes (Hanoï, Hai Phong, Hô Chi Minh – ville, Da Lat,...) et certaines cités municipales comme Quy Nhon, Nha Trang, etc... héritent d’un modèle d’architecture française harmonieux avec des avenues ombragées, des parcs spacieux et aérés, des places publiques (places Ba Dinh à Hanoï, du Théâtre Municipal à Hai Phong, de la Grande Cathédrale à Hô Chi Minh–ville ). Toute ville a son ancien quartier, dont le plus typique se trouve à Hanoï. La  diversité des paysages urbains tire son origine des caractères particulièrs de l’emplacement, du paysage du secteur central et des dimensions de la ville ou de la cité municipale.

Le  secteur central de la ville avec la citadelle et l’ancien quartier parlent généralement de l’histoire de la ville. A Hanoï par exemple, ce sont l’ancienne citadelle avec le Mât au drapeau ravagée par de nombreuses invasions, et les 36 rues portant le nom des corporations artisanales ( Rues des Argentiers, de la Soie, des Voiles, du Sucre, des Zingueurs etc...). Presque tous les centres urbains au Vietnam ont une ancienne citadelle construite à la Vauban, que ce soit à Son Tây, Bac Ninh, Nam Dinh, Vinh, Dông Hoi, ou à Quang Tri, Quy Nhon, Khanh Hà, Gia Dinh etc...  dont quelques-unes ne sont que des vestiges. L’ancienne citadelle presque intacte sauf quelques parties en ruines est celle de Hué.

La vie urbaine

La vie dans deux plus grandes villes du pays, Hô Chi Minh- ville et Hanoï, est très animée, même la nuit. Dans ces villes, les activités de service occupent une place de plus en plus importante. Les villes de 2e degré comme Hai Phong, Da Nang, Cân Tho,... s’avancent peu à peu vers ce rythme, mais l’animation des activités industrielles, portuaires est plus nette. L’éclairage, les moyens d’informations, de transport de toutes catégories, le déplacement de la foule, les besoins de consommation, d’habillement et de distraction donnent aux villes un fort pouvoir d’attraction envers la campagne environnante, se manifestant par des courants de marchandises, de capital, d’informations et des personnes plus denses aux alentours des villes.

Suivant l’importance de la ville, les problèmes de circulation, de constructions, de pollution, d’évacuation de l’eau, des ordures préoccupent de plus en plus les différents échelons responsables de la gestion de la ville, ces problèmes n’étant complètement résolus dans tous les secteurs.

La campagne a aussi un nouveau visage, bien qu’encore hétérogène.

En réalité, la campagne vietnamienne est en pleine mutation, plus nettement depuis le début des années 90. Dans la plaine, les villages éloignés sont réveillés par l’économie de marché, grâce à l’amélioration des voies de communication, à l’arrivée de l’électricité jusqu’aux petits harmeaux, où la vie culturelle s’anime plus que jamais grâce à l’éclairage, aux postes de radio et surtout de télévision. Les lacs et étangs ne sont plus utilisés comme sources d’eau potable; le mouvement “de l’eau potable à la campagne” a construit de nombreux puits de forage d’eau souterraine. Dans les activités d’un grand nombres de familles, la motocyclette a remplacé la bicyclette...

Les rapports entre les centres urbains et la campagne sont conçus de jours en jour plus nettement.

Si jadis les relation entre la campagne et les centres urbains ne sont pas conçues nettement, aujourd’hui c’est différent. Peu à peu on se rend compte que le développement des centres urbains ne peut se détacher de celui de la campagne.

Les efforts pour augementer la production agricole, en principe, conduiront à exhausser le degré d’industrialisation dans les centres urbains et même à accélérer le processus d’urbanisation. Les progrès  obtenus dans la restructuration de l’agriculture augementent d’un côté les revenus de l’habitant rural, de l’autre, la vitalité et le champs d’activité des branches du commerce intérieur ou extérieur; ces branches, à leur tour ont des besoins croissants, de service en amont ou en aval du secteur primaire, par exemple la banque ou les caisses de crédit, les bases de transformation, de communication et de transport de toutes sortes, y compris les voies aériennes, les bureaux d’assurance et une série d’autres services n’existeant qu’en ville.

Bouddhisme

Bouddhisme Vietnam

Né en Inde du Nord au VI è siècle av J-C, le boudisme est une religion de salut élaborée par le prince Diddharta Gautama. Celui-ci vit un remède aux souffrances humaines. Ce détachemet permet d’échapper au cycle des réincarnations et d’accéder au nirvana, état de félicité suprême. Siddharta Gautama prêcha la non-violence, l’amour universel et la chasteté.

Au Vietnam, le bouddhisme mahayana, ou Grand Véhicule (Dai Thua ou Bac Tong), importé de Chine, est largement majoritaire, tandis que le bouddisme hinayana, ou petit Véhicule (Tieu Thua ou Nam Tong), importé d’Inde, n’est observé que par les quelque quatre cent mille Cambodgiens qui vivent dans le delta du Mekong. Les adeptes du Mahayana reconnaissent l’existence d’innombrables bouddhas, ainsi celle des Bodhisattva, sages qui refusent de jouir du nirvana et se réincarnent parmi les hommes afin de les délivrer de la souffrance. Les disciple du Petit Véhicule ne reconnaissent que le Bouddha historique, Siddharta Gautama, et prônent le seul salut individuel. 

Au Vietnam, le Mahayana se divise en deux mouvements pricipaux: L’école du Dhyana (zen, ou thien, en vietnamien), la plus ancienne, et l’école agama, dite de “la terre pure” (Tinh Do), plus connue sous le nom d’amidisme.
L’école du Dhyana, fondée sur une profonde ascèse personnelle, prône l’illumination subite, la vision totale des choses par le détachement de l’esprit de toute pensée précise. Ne nourriassant aucune intention particulière, le disciple peut échapper au Karma (sa destinée déterminée par le poids de toutes ses actions passées, de ses vies antérieures) et donc au cycle de réincarnations. C’est de cette école que se réclament la plus part des bonzes vietnamiens.
Les bonzesPour sa part, la secte de la Terre pure enseigne qu’il suffit de révérer le Bouddha Amitabha, qui règne sur le Paradis de l’Ouest, ou Terre Pure, pour y renaître. La pratique principale consiste à réciter une courte prière invoquant la protection et la pitié d’Amitabha.
C’est sous les dynasties de Ly (1010-1225) que le bouddhisme prit véritablement son essor au Vietnam. En effet, ces souverains administraient le pays en s’appuyant sur des bonzes, qui constituaient alors l’essentiel de l’élite cultivée. Le boudisme connut son apogée du XI è siècle au début du XIV siècle. A l’aide des généraux subsides qu’ils recevaient des princes, les monastères purent constituer de grands domaines fonciers.

Confucianisme

Confucianisme

Fondé sur les enseignements du philosophe chinois Confucius (551-479) avant notre ère), le confucianisme (Nho giao ou Khong giao, en vietnamien) est, bien plus tôt qu’une religion, une morale politique et sociale qui dicte à chacun sa place, ses droits et ses devoirs au sein de la famille comme cela société, cela afin d’assurer la paix et l’ordre.

Confucius Maître Kong ne formula jamais ses théories par écrit, ce sont ses disciples qui rassemlèrent dans le Lunyu (Les Entretiens) ses commentaires et aphorismes. Le confucialisme, qui fut érigé en philosophie d’Etat par la dynastie chinoise des Han (206 av J-C,-220 apr.J-C) et pénétra à la même époque au Vietnam, a profondément modelé les comportements sociaux des Vietnamiens.

Selon Confucius, tout homme de bien doit mettre en oeuvre deux principes complémentaires, le Jen (vertu, humanité, bonté) et le Yi (justice), et posséder plusieurs qualités morales: Piété filiale (assurée parle culte des ancêtres), respect des rites et des règeles de préséance, loyauté, fidélité à la parole donnée, courage.
Confucius difinit cinq ‘‘relation naturelles” auxquelles chacun doit se conformer pour assurer l’ordre et la cohésion sociale: Rapports pière/fils (le fils doit obéir à son père sans réserve), homme/femme (la femme n’a aucun droit individuel), aîné/cadet, ami/ami, prince/sujet (identique à la relation de père/fils). Des rites complexes et précis premettent de sceller cet ensemble de ralations. Pour être en droit de gouverner, le prince doit étudier les cinq Classiques (le Livre des odes, le Livre des documents, le Livre des rites, les Annales des printemps et automnes et le Livre des mutations), se conformer à leurs prescriptions et se montrer bienveillant envers ses sujets. La vertu royale devait, par son seul rayonnement, harmoniser nature et société.
Confucianisme Le confucianisme met l’accent sur l’éducation. N’importe qui peut approfondie des cinq Classiques. La connaissance n’est pas le privilège de la naissance, mais du mérite et de la détermination personnelles. Après un millénaire de présence chinoise, loin du renier l’apport confucéen, les Ly instituèrent au XI è siècle les premiers concours madarinaux destinés à former les cadres de l’empire. Ces concours, en principe ouverts à tous (à l’exception des comédiens et des femmes), supposaient la connaissance parfaite des cinq Classiques mais aussi celle des principes douddhiques et Taoistes. En 1802, lorsque la dynastie des Nguyen opéra la réunification du territoire vietnamien, le confucianisme fut doctrine officielle de l’empire. Mais, malheureusement, ce confucialisme figé, attaché à ses valeurs et à ses principes tenus pour immuables, fut incapable de faire face aux bouleversements amorcés par l’ouverture sur l’Occident. Car le conlonisateurs français appportèrent avec eux les principes nouveaux de sciences exactes et de révolution industrielle, que l’immobilisme et l’isolationnnisme des néo-confucéens de Hue récusèrent avec dédain. L’extrême rigidité des mandarins qui entouraient les derniers empereurs Nguyen explique en partie la chute de cette dynastie.