Thứ Năm, 9 tháng 7, 2015
Transport Vietnam
Etonnant sujet que celui-ci. Toutefois les moyens de transports au Vietnam méritent bien un dossier complet. Que ce soit pour expliquer la vie quotidienne, ou pour aborder les grandes révolutions de la modernité naissante, la manière de se déplacer et de transporter avec leurs règles inénarrables sont un excellent moyen d’aborder ce pays ( un peu un gros bazar pour être honnête). Je parle du Vietnam car je le vis tous les jours, mais coté Français, les TGV, Airbus, tramways ultra modernes, autoroutes et respect du code de la route par exemple reflètent bels et bien certains aspects du mode de vie. «Dis moi comment tu transportes, je te dirais dans quel Pays tu vis »
La marche à pieds.
Une règle à retenir, les Vietnamiens détestent marcher. Il n’est pas concevable à leurs yeux que faire la petite course au magasin à 100 mètres de chez eux puisse être faite à pieds.
L’utilisation d’un moyen de transport s’impose (moto bien souvent). Leurs expliquer que la marche à pieds peut être un loisir vous fera passer pour une personne très étrange. Dans une hiérarchie, le piéton serait relégué au rang de l’insignifiant.
Autant vous dire que la traversée d’une rue peut s’avérer un exercice pénible et très dangereux, cela est d’autant plus vrai si on considère que le code de la route que nous aborderons un peu plus tard dans ce dossier reste quelque chose de soumis à interprétation.
Le vélo.
Il n’y a pas bien longtemps, le vélo constitue le moyen de transport familial. Tout vietnamien d’une 20aine d’année vous parlera de son enfance avec 1 vélo qui devait servir à toute la famille. Actuellement, le vélo est encore un moyen de déplacement très utilisé dans les grandes agglomérations mais également dans les campagnes. Il s’agit du mode de déplacement des plus pauvres et parfois l’achat d’une bicyclette seconde main pour une famille constitue un investissement de 1 ou 2 mois de revenus. Comme il convient bien sur de rentabiliser l’achat, l’heureuse famille propriétaire d’un vélo pourra, faciliter les transports de leur production jusqu’au marché, ou même louer leurs services pour transporter les marchandises des autres.
Anecdote : Cela permet de voir des situations parfois étonnantes, par exemple la roue arrière d’un vélo cédant sous le poids des cartons de carrelages transportés. Ce jour là, j'ai tout de suite dégainé mon portable, pour faire la petite photo que voici :-)
Il s’agit également du moyen de transport par excellence des étudiants qui n’ont pas encore obtenus leur permis de conduire (pour une petite moto 125)
La moto.
La moto au Vietnam est en quelque sorte le nerf de la guerre. Elles se sont imposées comme le bien de consommation par excellence. Ce sont à 99% des petites motos de 125 Cm cube qui servent absolument a tous. (Taxi, transport de marchandises, taxis, moyen de transport personnel, boutiques ambulantes….). Il y a quelques années, posséder une moto relevé de l’investissement du siècle et le prix de ces engins étaient totalement prohibitifs par rapport au niveau de vie local. Afin de se procurer la machines de ses rêves, il existait un marché parallèle qui était alimenté par les marins au long cours qui importaient en toute illégalité des motos « Honda ». La marque Honda est devenue aujourd’hui un nom commun qui désigne aujourd’hui tous type de motos. Cette marque bénéficie encore aujourd’hui d’une image de marque sans pareil. Sociologiquement parlant, la moto est le signe de richesse extérieur par excellence (le téléphone portable suit également le même chemin). Une famille Vietnamienne pourra par exemple se mettre sur la paille afin d’acheter le dernier modèle à la mode du moment. Anecdote : Vous pourrez voir les heureux propriétaires de motos dernier cri s’installer matin et soir dans la rue afin de nettoyer leur moto à la vue et aux yeux de tous et ceci afin de montrer à qui veut bien le voir quel riche propriétaire de moto vous êtes. L’heureux Vietnamien grâce à sa moto fera oublier la misère dans laquelle il vit.
Les Xe Om pullulent au Vietnam, ce sont les motos taxis. Il est difficile de marcher sans se faire aborder de nombreuses fois par un de ces conducteurs fous (ils conduisent bel et bien comme des fous). Les tarifs sont parfois bien surprenants et pourront dépasser le prix d’une course en taxi voiture. Ces mêmes Xe Om accepteront également des courses de transports de marchandises, ne soyez pas surpris de voir passer un réfrigérateur de taille familiale posé sans aucune attache directement sur l’arrière de la selle. Quelques images de ces transporteurs hors du commun sont disponibles sur le lien suivant : photos de motos au vietnam
Le marché de la moto au Vietnam ne cesse de croître, certaines marques l’ont bien compris et proposent des modèles de luxe à crédit. Les Vietnamiens participent bien à l’essor de ces formules d’achat et on peut se demander si ils sont bien préparés à l’achat à crédit. Les concessionnaires proposent des scooter dont le prix de base est de 6000 Dollars sous la formule «Repartez avec votre scooter Vespa pour 1 000 000 de Dongs par mois » (1 000 000 = 50 Euros). Est ce bien raisonnable.
Explication sur le code de la route au Vietnam : Le permis est obligatoire pour conduire une moto. L’examen consiste en une épreuve théorique et une épreuve pratique. Rien de bien différent d’avec la France. Ca c’est dans la théorie. Dans la Pratique, voici ce comment ça peut se passer.
Achat du permis (formule 1) : Un permis officiel se négocie 25 Euros. Les inspecteurs d’examens sont eux mêmes impliqué dans ce trafic
Achat du permis (formule 2) : Vous vous présentez a l’examen et vous payez l’examinateur a ce moment là.Le coût de cette formule = 5 Euros (moins cher car moins d’intermédiaires)
Solution 3 ( la mienne) : Vous n’avez pas le permis et vous payez la police quand elle vous arrête. Généralement présenter une carte consulaire ou il est écrit en Vietnamien que vous êtes placés sous la protection du consulat aide a ne rien payer du tout. Vous comprendrez bien que sur les routes règne l’anarchie.
Afin de survivre Vina-pix vous donne des conseils de survie dans le cas ou vous décideriez de vous rendre au Vietnam.
Si vous tournez a droite, vous avez le droit de ne pas vous arrêtez au feu rouge. Dans le code de la route, il est spécifié que vous devez toutefois prendre garde qu’aucun danger ne se présente. Dans les faits, que vous allez a gauche, à droite ou tout droit, tant qu’on peut passer on tente sa chance. N’oubliez pas de bien appuyer sur votre klaxon afin de montrer que vous n’avez pas l’intention de freiner.
Les plus gros sont plus forts et plus dangereux et ont la priorité. Méfiez vous des autobus et camions, les motocyclistes sont considérés comme des fourmis alors une de plus ou une de moins….. Généralement la peine encourue pour un malheureux chauffeur de camion qui aurait écrasé quelques motos par inadvertance est de mettre des fleures sur son par-choc pour une durée de 3 mois. (On en voit plein des camions qui ont des fleures sur leur par-choc). Autre règles à connaître, un camion qui klaxonne considère qu’il a la priorité. C’est un principe de base qu’il ne faut surtout pas oublier. Les piétons devront eux aussi en tenir compte. Pour ceux qui prendraient ces conseils pour une blague, je vous invite vivement à ne pas mettre un pied au Vietnam, votre espérance de vie chuterait de manière significative.
Vous vous poserez la question « Et que ce passe t’il si 2 camions qui ont une trajectoire incompatible se mettent a klaxonner en même temps ? » Plusieurs cas sont envisageables…. 1- On obtiendra un gros tas de ferraille. 2- Il y aura un chauffeur qui passera pour une poule mouillée auprès de l’autre qui cédera le passage ou fera une embardée pour éviter le crash ( au détriment éventuelle d’une moto ( mais comme on l’a dit avant… une de plus ou une de moins)
Le groupe de moto le plus nombreux prend la priorité sur l’autre…. Exemple : Si un feu rouge tarde à passer au vert, il arrivera inévitablement un moment ou le troupeau de motards en aura marre de patienter et qu’ils se sentiront assez nombreux et costaux pour passer. Ils passeront.
Les sens interdits, les Stops, les trottoirs ne sont interdits qu’aux autres. Résultat : les trottoirs, les stops et sens interdits sont devenus une vue de l’esprit au Vietnam.
Rien ne doit empêcher un motard d’aller ou il veut surtout si l’obstacle n’est pas un camion, un bus ou une voiture. Les queues de poissons, les changements brutaux de directions sont donc conseillés et autorisés pour tous. Les autres n’ont cas faire attention a vous. Le bilan de tout ça…. Les hôpitaux ne désemplissent pas. Je le sais je suis aller visiter les urgences une fois, juste pour voir en curieux. (A noter que dans les urgences, il est surtout urgent de ne rien faire et encore plus urgent de ne pas y aller)
La voiture.
La possession d’une voiture est encore anecdotique est réservée aux riches vietnamiens. Toutefois on en voit de plus en plus et les taxis sont présents en grande quantité. Posséder une voiture coûte très cher, encore plus cher qu’en France par exemple. Sachez qu’au prix d’achat, vous devrez ajouter une taxe de 100% imposée par le gouvernement. Toutefois le permis voiture est soumis aux mêmes règles que celles que nous avons exposé pour le permis moto. Lui aussi s’achète. Anecdote : (lu dans le journal) : Une dame se rend au concessionnaire retirer la voiture commandée. On lui donne les clefs et elle s’en va. 200 mètres plus loin, elle rentre dans un groupe de motos (toujours elles qui paient) et en blesse et tue quelques uns. Fin mot de l’histoire, la conductrice avait réussie a trouver comment accélérer mais ne savait ou se trouvaient les freins….. Histoire véridique.
Il y a quelques années, le rève des Vietnamiens était de posséder une moto. Aujourd'hui; c'est de posséder une voiture. Force est de constater que le rève de posséder une moto est devenu une réalité. Quid de l'avenir et des rèves de voitures?
Quand on voit comment ils conduisent, je ne pense pas que ce soit une bonne idée. En moto, on peut toujours passer, on ne reste pas bloqué très longtemps dans les emboutellages qui pourraient être évités si il existait un minimum de discipline.
Si j'extrapole la situation des motos aux voitures que se passera t'il? Les grandes villes seront bloquées en permanence!
Le Bus.
Les autobus sont des moyens très utiles et bon marché pour voyager au Vietnam. L'état des routes étant ce qu'il est, les vitesses sont peu élevées et donc c'est long. Une moyenne de 50 Km/heure est difficilement tenable.
Ils existent des compagnies rayonnants dans tout le Vietnam qui vendent des billets très bons marchés. En dehors de la lenteur il y a des contreparties :
Un bus est souvent plein, et les Vietnamiens sont très bruyants. Il faudra supporter le bruit et éventuellement les musiques diffusées par les portables.
Il est possible que le bus soit équipé d'un matériel de karaoké. Il est fort probable que vous décidiez de sauter en route plutôt que de subir ce cruel chatiment
Les Vietnamiens n'ont pas l'habitude de voyager en autocar (ou même en voiture). Attendez vous a des gens malades. Des gens malades qui vont vomir. Dans un bus ce n'est vraiment mais alors vraiment pas très confortable. Prenez une boite de nautamine ( pleine si possible) et distribuez en a toutes personnes dont la peau serait en train de blanchir ( Si la personne est en train de verdir, il est probablement déjà trop tard. Faites lui avaler de force)
La manière de conduire du chauffeur.... Rappelez vous de cette règle, c'est le plus gros qui a la priorité. EN bus c'est pareil. Un bus a tendance a rouler au milieu de la route. Le bus venant en face aussi. Vous comprenez le problème, ça peut pas bien se passer si on en reste là. Mais le Vietnamien est fier, téméraire et complètement insensible au fait qu'il transporte 50 innocents. Partant de là, nous nous orientons donc vers le résultat = Gros tas de féraille (et de chaire). Et bien non dans 99% des cas. le chauffeur a sa botte secrète ( Si il n'est pas en train de regarder la TV) il aura vu venir l'autre bus venir droit vers lui. Au dernier moment il mettra un grand coup de volant. La ou ca parait un peu magique c'est que les 2 chauffeurs arrivent a s'organiser afin de se déporter chacun de 2 cotés différents. Pour ne rien changer, ca sera encore une fois les motos qui elles, serraient bien leur droite qui seront envoyées encore plus a droite.
Anecdote : Lors de mon premier trajet en autobus, j'avais surpris le conducteur a faire des prières devant son par-choc avant et d'accrocher d'y bruler des batons d'encen. Grâce la bénédiction du dieu des conducteur d'autobus nous sommes arrivés sans encombre a destination.
Les Camions.
Pas grand choses a en dire si ce n'est qu'ils sont vieux, de marques inconnus en Europe, mais surtout qu'il sont très dangeureux.
Méfiez vous dans les virages, quand ils sont vides, ils ont tendance a rouler les portes arrières ouvertes. Quand ca tourne, les portes bascule donc d'un coté à l'autre avec la force et la dangerosité que ça implique.
Plus que tout autres véhicules, un camion qui klaxon ne s'arretera pas. Il considère que son puissant coup de klaxon aura prévenu tout le monde. N'oubliez jamais cela.
L'avion.
Voyager en Avion au Vietnam est quand même très pratique. Le pays est tout de même très vaste. Il existe une compagnie qui possède le monopole des vols intérieures, c'est Vietnam Airline.
Vietnam airline fait la fierté du parti Communiste et donc des Vietnamiens. Vietnam Airline est une compagnie qui aujourd'hui possède les standarts de sécurité pour appartenir a l'organisation AIA qui gère tout ce buisness.
Oui mais.... Pourquoi il n'y pas très longtemps un Boeing 777 s'est retrouvé avec un des ses 2 réacteurs remplacé par un réacteur de moyen courrier. Tout le monde condamne, mais comment est-ce arrivée?
C'est ce que je reproche au Vietnamien, les règles c'est que pour les autres. "Faites ce que je vous dis mais pas ce que je fais. "
Autre gros reproche que je fais a cette compagnie monopoleur dans son pays. Un billet vendu est un billet vendu, pas un qu'on peut reprendre. Ce qui m'est arrivé il y a quelques mois...
Je me rend chez Vietnam airline en Novembre afin d'acheter 2 AR Saigon-Phuquoc pour le mois de Février. On me dit que tout est Ok mais que je dois attendre pour payer car ce n'est pas encore ouvert mais que mes places sont validées.
Fin décembre, je retourne payer mes billets. On me dit que je ne peux que payer mon retour et que je dois attendre pour payer mon aller. Je paye donc mon retour ( On arrète de réfléchir parfois)
Mi Janvier, rebelotte, je ne peux pas payer mon aller. Je commence a ne pas être content et je décide de savoir ce qu'il se passe. De fil en aiguille je trouve un responsable qui m'explique toute l'histoire. Accrcochez vous, c'est de la haute voltige.
Mon aller tombe dans la période la plus demandé de l'année ( le têt ). Comme les prix vols internes sont 4x supérieurs si ils sont vendus a l'étranger que si ils sont vendu dans le Vietnam ils préfèrent remplir les avions de billets vendu par les agences a l'étranger. Mais comme ils ne sont pas surs de remplir leurs avions avec les ventes a l'étranger, ils fabriquent des listes d'attente avec les demandes depuis le Vietnam. Une semaine avant le vol si les avions ne sont pas pleins ils les remplissent avec les ventes intérieures. Il ne disent rien de tout cela. Résultat des courses, je me retrouve avec 2 billets retour uniquement, et des ares payés auprès de l'hotel. Parce que ça ne les dérange pas de vendre un retour sans dire qu'on est pas sur d'avoir l'aller. Bien sur il est impossible d'avoir un état des lieux des places réellement vendues depuis l'étranger afin de savoir si on a la moindre chance d'avoir ce vol. Il faut attendre la date d'une semain avant le vol.
Alors messieurs/dame de Vietnam Airline vos méthodes commerciales pourries je peux vous assurer que je continuerai a expliquer cette histoire.
La chose la plus incroyable c'est que pour ne pas renoncer a mes vacances, perdre mes ares, et un billet de retour inutile, j'ai proposé d'acheter les 2 allers au prix fort depuis le Vietnam, mais la aussi ce n'est pas possible. c'est interdit par leur direction. Bon voyage vietnam !
Climat du Vietnam
Le Vietnam se trouve dans une région de climat tropical et subtropicalmeteo du vietnam, avec des moussons, beaucoup d'ensoleillement, un abondant volume pluviométrique et une grande humidité. Certains endroits proches du tropique du Cancer et les régions d'altitude ont un climat tempéré.
Les températures moyennes annuelles de 22 à 27ºC sont très propices au tourisme même si la température moyenne varie d'une région à l'autre:23ºC à Hanoi, 26ºC à Ho Chi Minh-ville et 25ºC à Hue...
Le Vietnam compte deux saisons bien distinctes, soit la saison sèche et froide (de novembre à avril) et la saison chaude et pluvieuse (de mai à octobre). Les changements de température sont plus marqués dans les provinces du nord; la différence de température atteint jusqu'à 12ºC alors que dans les provinces du sud, la différence n'est que d'environ 3ºC. Ces deux saisons montrent toutefois les signes des quatre saisons:printemps, été, automne et hiver, surtout dans le Nord.
A chaque région son climat
Le Vietnam se situe à l’extrémité Est de la péninsule Indochinoise, c'est-à-dire à cheval entre des zones tropicales et subtropicales. Aussi il bénéficie d’un climat inhérent à ces régions du globe. Il se caractérise par un fort ensoleillement mais également un grand volume pluviométrique.
Autrement dit, le pays est soumis à deux saisons. L’une, sèche et fraîche, court de novembre à avril, et l’autre, chaude mais pluvieuse, s’étend de mai à octobre. On peut dire que le Vietnam se divise en trois climats.
Le Nord est soumis à des vents l’hiver, ce qui a tendance à provoquer des changements de températures plus marqués dans cette région par rapport au Sud.
La région du Centre est la plus touchée par la mousson. De même, des typhons frappent les plaines côtières centrales d’août à décembre.
Enfin, le climat du Sud se démarque par des températures nettement supérieures et ce toute l’année.
Quand partir au Vietnam (voyage vietnam)?
D’un point de vue climatique, la meilleure période pour se rendre au Vietnam, quelque soit la région visitée, va de décembre à avril.
C’est également à ce moment de l’année, que la pluie est la moins abondante, voire inexistante, avec un peu de chance. Il fait chaud au Sud, sans toutefois que les températures atteignent des sommets. D’ailleurs les soirées y sont douces à souhait. Et, si le Nord du pays et les Hauts-Plateaux du Centre sont plus froids, le temps y est plutôt ensoleillé.
Toutefois, cette même période de l’année correspond également à celle où se déroule la fête du Têt – le nouvel an vietnamien. Les festivités ont, en effet, lieu pendant une semaine, entre mi-janvier et début mars, selon les années. Et c’est à cette occasion là que tous les Vietnamiens prennent des congés. D'ailleurs, les trois premiers jours du Têt sont fériés. Aussi, les lieux touristiques sont généralement bondés. Reste donc à choisir entre le beau temps et la tranquillité.
Religions du Vietnam
Le bouddhisme
Introduit au Vietnam boudisme au IIè siècle, le bouddhisme a atteint son apogée et fut considéré comme l'idéologie officielle au temps des Ly (XIè siècle). Le bouddhisme s'est largement répandu parmi la population et a exercé une profonde influence sur la vie sociale, laissant de nombreuses empreintes dans les domaines culturel et architectural. Beaucoup de pagodes et de tours ont été construites pendant cette période.
A la fin du XIVè siècle, le bouddhisme s'est, dans une certaine mesure, estompé mais ses pensées exercent encore une influence durable sur la vie sociale et les activités quotidiennes. A présent, les pratiquants du bouddhisme et ceux qui en subissent l'influence représentent environ 70% de la population.
Le catholicisme
Il fut introduit au Vietnam au XVIIè siècle. Les catholiques sont concentrés actuellement à Bui Chu- Phat Diem (province de Ninh Binh) et Ho Nai- Bien Hoa (province de Ðong Nai). Ils représentent quelque 10% de la population.
Le protestantisme
Il fut introduit au Vietnam en même temps que le catholicisme, mais s'est peu répandu. Les protestants vivent pour l'essentiel au Tay Nguyen (Hauts-Plateaux du Centre). A Hanoi, il y a une église protestante dans la rue Hang Da. Le pays compte actuellement environ 400 000 pratiquants de cette réligion.
L'islam
Les islamistes sont principalement des Cham vivant au centre du Trung Bo. Ils sont au nombre de 50 000 personnecatholicismes.
Le caodaisme
Il a fait son apparition en 1926. Le Saint-Siège de Tay Ninh est le centre de réunion des caodaistes au Sud Vietnam. Il y a plus de 2 millions de fidèles.
La secte bouddhiste de Hoa Hao
Il a fait son apparition en 1939. Elle compte plus d'un million d'adeptes, principalement à l'ouest du Nam Bo.
La Croyance populaire (Dao Mau)
Dans la vie spirituelle des Vietnamiens, ont existé plusieurs formes de croyances et réligions différentes. Ils ont pour coutume d'avoir le culte des ancêtres, du génie protecteur du village (Thanh Hoang), de Bouddha, des esprits, des héros ayant rendu service au pays et au peuple... en particulier de Mau ou Me (Sainte-Mère).
Le culte de Mau prend son origine dans celui des divinités de l'époque antique, des déesses de la montagne, de la forêt, de l'eau. Par la suite, Mau est vénérée dans les temples où elle occupe la place la plus honorable.
Le culte de Mau est originaire du Nord. Répandu au Sud, il est mêlé à celui d'autres déesses locales: Thien Y A Na (Hue), Linh Son (Tay Ninh). En réalité, au culte de Mau se joignent d'autres formes réligieuses.
Aujourd'hui, comme la croyance populaire est prise en considération, plusieurs temples et palais ont été et continuent d'être restaurés avec des activités animées. voyage vietnam.
Culture et Tradition du Vietnam
Les villages et corporations
Le Vietnam possède une culture éclatante basée sur la civilisation agricole. Ainsi, la vie des Vietnamiens est étroitement liée à leur hameau, à leur village, à leur pays natal. Mais ces hameaux et villages sont autrement appelés dans la langue de chaque ethnie. Comme par exemple ke cha, lang en langue vietnamienne, chieng en langue tay-thai, ban en langue muong, buon play dans la langue de certaines ethnies des Hauts-Plateaux du Centre.
Le caractère ordonné dans la société vietnamienne consiste en ce que la population se regroupe en village et commune dans les régions rurales et en quartier et corporation dans les agglomérations urbaines.
Les villages et corporations ont vu le jour dès l'aube de la nation. Peu à peu, ces organisations se sont stabilisées et renforcées. Sur la base du consentement et du consensus, les villageois établirent leur loi appelée Convention du village et les artisans du même métier se regroupant en hameaux et rues la Convention de la corporation.
L'esprit prédominant des conventions du village et de la corporation part des bonnes moeurs de chaque groupement d'habitations; elles s'inscrivent concrètement et de façon vivante dans le cadre de la loi nationale.
Au Musée Han-Nom à Hanoi et dans d'autres localités on préserve encore des dizaines de milliers de textes de telles conventions.
Le culte
L'esprit prédominant de la coutume du culte des Vietnamiens est " Quand on boit de l'eau, on pense à la source". Les générations ultérieures sont reconnaissantes envers les générations précédentes. Les habitants se souviennent avec reconnaissance des héros qui ont rendu service au peuple, au pays, de ceux qui ont inventé des métiers. L'homme est reconnaissant envers le Ciel, la Terre, la Nature.
La croyance répandue des Vietnamiens est le culte des ancêtres qui est célébré de la façon la plus solennelle, la plus respectueuse lors de la fête du Têt (Nouvel An lunaire).
A la fin de l'année, les maisonnées font toutes la visite des tombes, c'est-à-dire réparent les tombes de leurs proches , invitent leur âme à revenir partager le Printemps avec les descendants. Par ailleurs, lorsque vient le jour où une personne est décédée, sa famille prépare des repas, allume la lampe et brule des baguettes d'encens pour lui faire des offrandes et célébrer l'anniversaire de sa mort.
Le troisième jour du troisième mois lunaire, au moment où herbes et plantes retrouvent leur verdure, le temps est doux, les gens vont visiter les tombes de leurs morts et se régaler de beaux paysages du printemps. C'est la fête des morts (Thanh Minh).
En outre, chaque ethnie de la communauté vietnamienne, chaque localité a sa propre coutume du culte.
Les fêtes traditionnelles
Pour les Vietnamiens, les fêtes traditionnelles sont aussi une grande coutume, un aspect culturel indispensable. Elles constituent un immense trésor historique, manifestant les us et coutumes et la culture folklorique. Il y a des centaines de fêtes annuelles, chacune ayant sa propre caractéristique: fête des gongs, combat de buffles, concours d'éléphants, fête des airs populaires quan ho, lutte, fêtes à la mémoire des héros nationaux. En outre, il y a des jours fériés communs de tout le pays.
Le Têt (Têt Nguyen Ðan), le Nouvel An lunaire, est le moment des réunions de famille, d'offrande d'encens et de mets sur l'autel des ancêtres. Les gens rendent visite à leurs proches et amis, se souhaitant bonne santé et bonheur. Le Têt est aussi l'occasion de goûter des mets traditionnels en particulier le banh chung qui ne peut être absent lors de cette fête.
Le 15è jour de la 7è lune est la fête des âmes errantes. On relâche des oiseaux dans le ciel, des poissons dans la rivière en signe de bienfaisance et on fait des offrandes de nourriture et de cadeaux pour la paix des âmes errantes des morts oubliés.
Le 15è jour de la 8è lune est la fête de la mi-automne, la fête de l'enfant. Cette fête se célèbre avec beaucoup de jeux et de gâteaux à l'intention des enfants et de leur famille pour regarder la lune.
Dans l'ensemble, la culture vietnamienne est profondément ancrée dans les racines de chaque village, de chaque corporation. La célébration de l'anniversaire de la mort des ancêtres, le Têt et d'autres fêtes et même le respect pour les personnes âgées, l'affection pour les enfants, sont devenus tous des moeurs et des activités. Tout est à l'origine d'une civilisation pure, pénétrant dans le subconscient de chacun dans la société- c'est l'identité culturelle du Vietnam
La chique de bétel
Selon la légende, la chique de bétel viendrait de l'époque des Hung Vuong. Une chique de bétel se compose de quatre matières soient la noix d’arec pour le goût sucré, la feuille de bétel pour le goût piquant, l'écorce de racine chay pour le goût amer et la chaux pour le goût ocre.
Les livres racontent que la chique de bétel rafraîchit l'haleine, calme la mauvaise humeur, aide à digérer la nourriture et est l'emblème du bonheur; la personne qui en mâche serait plus amicale et plus joyeuse pendant les fêtes comme celle du Têt. Cette chique aiderait aussi à se réchauffer pendant les jours de deuil et de froid. Elle fait partie des plateaux pour le culte des ancêtres.
Les femmes et les hommes fument du thuoc lao, c'est-à-dire du tabac fort. Les femmes en prennent moins souvent que les hommes qui fument dans les moments de tristesse comme dans les moments de réjouissance. Les paysans fument fréquemment leur pipe en cultivant la terre.
L’histoire du Vietnam
L’histoire du Vietnam est jalonnée de conflits qui ont forgé son identité nationale. Aujourd’hui, Vietnam est en paix et tourné vers son développement. Le patriotisme d’hier s'est aujourd’hui transformé en volonté de coopérations et d’échanges sous toutes formes, notamment avec la France car favorisés par une longue histoire commune ainsi que par des liens d’affection particuliers...
Du Royaume Van Lang au Nam Viet (plus de 200 av. - 111 av. JC).
Les mythiques rois Hung régnaient sur le pays Van Lang qui devenait Au Lac sous les Thuc puis Nam Viet sous les Trieu. Ce fut la civilisation de Dong Son avec les célèbres tambours de bronze aux techniques assez avancées. Le Nam Viet fut envahi par les Han (Chinois) en 111 av. JC.
Féodaux chinois et résistances Viets (111 av.JC. - 938 ap. JC.)
Les Han et leurs successeurs imposaient aux Viets coutumes et moeurs chinoises avec succès inégaux et à certains égards assez vains. Dominations subies et soulèvements réprimés s’alternèrent pendant 1000 ans tout de même. En 938 ap JC. , la révolte conduite par Ngo Quyen aboutit à la fondation d’un état indépendant.
Les dynasties Nationales (939 ap.JC. - 1858 ap JC.)
Identité nationale confortée, victoire sur les Chinois et contradictions internes. Ngo Quyen fonde un état indépendant (Dynastie des Ngo). La fin du règne des Ngo est marquée par le partage du pays en fiefs féodaux. Dinh Bo Linh impose sa loi aux 12 seigneurs et fonde le Dai Co Viet en 968. Après lui, se succèdent les Ly, les Tran, les Ho, les Lê, les Tay Son et les Nguyen.Sous les Ly (1012-1225) et les Tran (1226-1400) les victoires sur la Chine (Song et Yuan) comme l’essor du bouddhisme confortent l’identité nationale. Les Lê s’installent après la victoire sur les Ming (Chine) de 1428 à 1773. Leur fin de règne est caractérisée par la division du pays en seigneuries des Nguyen (Sud) et des Trinh (Nord) ainsi que par des révoltes paysannes.
Les Tay Son avec Nguyen Hue en tête réunissent le Pays (1773-1802) et repoussent les Tsing. L’Empereur Gia Long réussit à vaincre les Tay Son et établit la Dynastie des Nguyen (1802-1945).
Occupations occidentales et guerres de Libération (1858-1975)ho_chi_minh
La colonisation française et première guerre du Vietnam, les grandes dates:
1858 : Les Français débarquent à Danang (port du centre)
1867 : La Cochinchine (Sud) devient colonie française.
1883 : L’Annam (centre) et le Tonkin (Nord) sont mis sous protectorat français.
1945 : L’indépendance du Vietnam est proclamée par Ho Chi Minh à Hanoi le 2 septembre 1945. 1946 : Tentative française de rétablir son autorité et début de la première guerre du Vietnam
1954 : Le 7 mai 1954, Dien Bien Phu tombe, la garnison de 16 000 soldats est faîte prisonnière. Le 20 juillet 1954, les accords de Genève sont signés reconnaissant l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité du Vietnam. Le 17ème parallèle sera une ligne de démarcation militaire et des élections générales devront avoir lieu sur l’ensemble du pays pour le réunifier.
L’intervention américaine et deuxième guerre du Vietnam
1956 : Ngo Dinh Diem, président à Saigon, soutenu par l’administration américaine, refuse les élections prévues par les accords.Les premiers conseillers militaires américains débarquent dans le sud et la 2ème guerre du Vietnam commence.
1968 : L’intervention américaine atteint le chiffre de 500 000 G.I sur place. 7 millions de tonnes de bombes sont larguées, soit 3 fois plus que sur toute l’Europe durant la deuxième guerre mondiale. L’Offensive du têt a lieue (offensive durant le nouvel an). La conférence de Paris s’ouvre.
1973 : Signature des accords de Paris. Le retrait des troupes américaines débute.
1975 : Offensive du printemps. Fin du régime de Saigon le 30 avril 1975.
1976 : Le Vietnam est officiellement unifié et prend le nom de république Socialiste du Vietnam. Saigon redevient Ho Chi Minh ville (nom voté par la 1ère Assemblée Nationale en 1945).
Thứ Năm, 2 tháng 7, 2015
Phnom Penh
Phnom Penh (Krong Phnom Penh) est la capitale du Cambodge, située dans la moitié sud du pays, au confluent du Tonlé Sap et du Mékong. Un million cinq cent mille Phnompenhois vivent sur les 290 km² du territoire de la municipalité de Phnom Penh1. Administrativement, Phnom Penh est également une province du Cambodge et Keb Chutema en est le gouverneur actuel.
Le mot “ Phnom ” veut dire “ colline “ et le mot “ Penh “ porte le nom d’une honorable dame qui aurait trouvé dans un tronc d’arbre flottant sur le Mékong quatre statues du Bouddha en bronze, qu’elle s’empressa de protéger en élevant une butte de pierres et de terre sur laquelle fut construit un stûpa.
Phnom PenhLa ville Phnom Penh fut la capital du Royaume du Cambodge, se Situe au confluent de trois grands fleuves, le Mékong, le Tonlé Sap et le Bassac, créant les quatre bras juste en face du Palais Royal. Phnom Penh est toujours le centre commercial, politique et culturel du Royaume et peuplée par 2,5 millions d’habitant. La ville est aussi la porte vers la terre exotique, le plus grand complexe religieux du monde, les temples d’Angkor à l’Ouest, les plages magnifiques du côtes au Sud et les mosaiques ethniques dans le Nord.
À Phnom Penh, vous ne visitez pas simplement une ville, mais aussi une immense unsine. Ici, on rencontre la fabrication des objets partout où se trouvent des objets, par même sol, dans un fond d’échoppe, sur un bout de trottoir ou sur un morceau de terre non bitumée.
Les trottoirs n’appartiennent plus à la ville. Ils sont à ceux qui s’y installent, moyennant une petite rétribution à la police du quartier.
C’est comme au Vietnam, les gens ont l’habitude de manger dans la rue, ici, on trouve les gens qui s’assissent sur un tabouret, sur un bout de table, sur les trotoirs ils font leur repas d’un morceau de viande bouillie ou sautée, avec du riz. Ou des nouilles qui flottent dans une soupe aux parfums inattendus.
La ville abrite un grand nombre de monuments historiques et culturels tels que le Palais Royal, la Pagode d’Argent et le Musée national... Venez, et la visitez , vous trouverez l’attrait unique de la ville en asie du Sud – Est.
Les sites à voir
Le monument de l’indépendance
Situé près du palais royal, le long du fleuve de Tonlé Sap. Ce monument est à la fois la fierté des cambodgiens lors la son indépendance acquise de la France en 1953 et à la mémoire des patriotes cambodgiens qui sont morts pour leur pays. Conçu par l’architecte Van Molyvann et Ingauguré en 1958, le monument porte un style unique avec 100 têtes de dragons sur le sommet et une sculpture cambodgienne sur le mur d’une belle couleur marron foncée.
Le musée national
Situé au nord du Palais national, dans le centre de l’ancienne capitale de Phnom Penh. Ce musée est un grand bâtiment portant la structure en terre cuite gracieuse. Construit par les francais et ingnauguré en 1918.
Le musée abrite une collection d’arts Khmer et d’artisanat inestimables, en particulier des sculptures remontant à l’ère préangkorienne. De nos jours, il est devenu un site incontourable pour les visiteurs.
Wat Phnom
Situé sur le boulevard Norodom. Le Wat Phnom est un monument très célèbre du Cambodge qui a donné son nom à la ville de Phnom Penh. Construite en 1372 par une dame très riche connue sous le nom de Madame Penh. Cette colline artificielle recouvre environ 5 hectares où abritent quatre statues du Bouddha déposé ici par le fleuve Mékong. Ce site est depuis longtemps un endroit sacré où les commerçants locaux viennent prier pour attirer la fortune.
Le Palais Royal
Le palais royal
Situé dans l’enceinte du Royal Palace. Le Palais Royal de Phnom Penh est construit par la France et inauguré en 1919 par le roi Sisowath. Il est toujours utilisé pour les cérémonies importantes et les couronnements. Ce site est considéré comme un des plus importants site de la ville, ouvrant sur une superficie de 16 hectares y compris de beaux bâtiments inspirés de la sculpture khmère, de grands jardins parsemés de différents palais et pagodes. En particulier, la statue du Bouddha d’Emeuraude est impressionnante et le plancher couvert de tuiles d’argent.
Siem Reap
La province de Siem Reap ("Siamois abattus" en khmer, la capitale étant le lieu d'une victoire de l'Empire khmer sur les Thaïs) est une province du Cambodge.
Siem Reap signifie « défaite siamoise » et évoque une bataille opposant les armées siamoises et khmères. Cette petite capitale si charmante se situe sur le long du fleuve Siem Reap qui sert de point d’accès au complexe archéologique d’Angkor
Siem Reap
La ville est le centre politique, économique et culturel du Pays, portant une architecture de style colonial et chinois notamment dans le quartier français et autour du Vieux Marché.
Siem Reap est aujourd’hui une ville en plein développement du fait de l'attraction touristique en plein essor que représentent les temples d’Angkor depuis la fin de la guerre et les dernières attaques Khemer Rouge qui eurent lieu jusqu'en 1994. Le tourisme s'est particulièrement accéléré depuis les années 2000. De nombreux hôtels et restaurant y ont été construits et d'autres sont en construction grâce notamment à l'apport de capitaux étrangers. Beaucoup de petits établissements sont concentrés autour du Vieux Marché. Il y aussi une variété d'hôtels et de restaurants de catégorie moyenne le long de la rue Sivatha et dans la zone de Phsar Leu. Il y reste quelques édifices antérieurs à l'indépendance, appelés compartiments chinois.
Inscrit au patrimoine mondial par l’Unesco, le parc archéologique d’Angkor comprend des douzaines de temples en ruine dont Bayon, Banteay Srey et le légendaire Angkor Wat. C’est indiscutablement l’attraction la plus célèbre et la plus impressionnante du Cambodge. Contrairement à de nombreux autres monuments de dimension internationale, les ruines d’Angkor ne sont pas aujourd’hui défigurées par une surexploitation. Bien que de nombreux touristes visitent les principaux temples de nos jours, il est toujours possible de s’éloigner de la foule pour explorer le site et découvrir le vrai visage d’Angkor.
Les sites d’Angkor
Situé a 7 Kilomètres de Siem Reap, le site d'Angkor s'étend sur 400 km carrés. 287 temples ont été dénombrés dans la région, dont la construction est échelonnée du 9e au 13 eme siècle. La majeure partie des plus beaux d'entre eux sont par chance, peu éloignés les uns des autres et ont été répertoriés par la Conservation d'Angkor en 2 circuits très facilement accessibles en voiture ou en moto. Le Petit circuit fait 15 km et le Grand Circuit 34 km. Les temples du petit circuit sont "visitables" en une journée (au pas de course) mais il faut au moins quatre jours pour voir l'essentiel de la région. Dans les pages Angkor , Terrasse des rois lépreux , Ta Phrom, Bantey Srei , Kobal Spein, etc, nous vous montrons quelques photos de 14 temples d'Angkor, un choix limité par rapport au plus grandiose et mythique des sites du monde, ou tous les superlatifs sont permis.
Le temple Angkor Wat
Angkor Wat est le temple le plus fameux, le plus majestueux du site d'Angkor, dont les tours sont l'emblème du Cambodge. Angkor Wat est un temple hindouiste dédié au dieu Vishnu, dont la construction fut commencée au début du douzième siècle (justes avant celle de Notre dame de Paris) pendant le règne du roi Suryavarman II. La construction d' Angkor Wat dura 37 ans. Son nom signifie en Khmer " la ville pagode". La tour principale du temple central représente le mont "Meru" (ou Kailash), le centre de l'univers pour les hindouistes (mais aussi les bouddhistes). Le temple est censé être invulnérable et Pendant la guerre qui débuta en 1970, les habitants de Sieam Reap s'étaient réfugiés dans le temple.
Le Bayon
BayonLe Bayon est le chef d'oeuvre du roi Jayavarman VII construit au cours du 13e siècle. C'est le temple central de l'ancienne ville d'Angkor Thom, situé dans une enceinte de 150m de côté. L'enceinte délimitant seulement l'espace du temple est constituée d'une galerie à double portique ouvert sur l'extérieur. Les murs sont recouverts de bas-reliefs qui dépeignent la guerre contre les Chams et les grandes batailles qui marquèrent la reconquête du pays par Jayavarman VII. Ils décrivent au visiteur les combats d'éléphants et de fantassins, les longues pirogues de guerre à proue de bronze des Chams, mais aussi des événements de la vie quotidienne comme des scènes de marchés, des soldats pariant sur des combats de coqs, des scènes de chasse ou de pêche. Des tours surmontent les édifices de l'ensemble cultuel et sont couvertes d'énormes têtes présentant à chaque orient un visage serein, aux yeux clos et à la bouche souriante. Ils signifient la bienveillance et la protection du dieu s'étendant à tout l'univers mais aussi le pouvoir et l'ubiquité du roi. Ces visages représenteraient celui de Jayavarman VII en tant que dieu souverain de la religion bouddhique. Le complexe comprend en tout 54 tours portant au total 216 visages posant leur regard bienveillant sur le visiteur. La tour centrale du Bayon est un temple montagne haut de 42m, composé d'un sanctuaire central circulaire autour duquel viennent s'articuler huit chapelles rayonnantes. Dans la religion bouddhique, les sanctuaires sont de forme circulaire car le culte exige que l'on tourne autour, tandis que les sanctuaires hindous sont rectangulaires. Vers 1350, sous le règne de Jayavarman VIII, le temple fut converti à l'hindouisme et les remaniements opérés ont ajouté à l'impression de confusion de son plan. Depuis 1992, le Bayon est inscrit au Patrimoine Mondial de l'UNESC0
Le Ta Phrom
Ta PhromTa Prohm (Rājavihara) est un temple sur le site d’Angkor au Cambodge, construit selon le style du Bayon à la fin du xiie siècle. Son nom signifie "grand-père Brahma". Situé un kilomètre à l’est d’Angkor Thom, sur le bord sud du baray oriental, il a été construit par le Jayavarman VII comme monastère et université bouddhique Mahāyāna sous le nom Rājavihara (le monastère du roi). Comme les autres temples khmers, il est inclus dans une enceinte de grande dimension (1 km sur 700 m) dont les portes (une à chaque point cardinal) sont ornées d’une tour aux quatre visages d’un style proche de celles d’Angkor Thom. Une cinquième porte plus discrète se trouve sur le mur nord - peut-être servait-elle de "porte de service".
A l’intérieur de cette enceinte devaient se trouver de nombreux édifices monastiques dont seul subsiste aujourd’hui une gîte d’étape près de l’entrée Est de la deuxième enceinte. Celle-ci, entourée de douves d’environ 25 m de large, délimite l’espace carré d’environ 250 m de côté du temple proprement dit. Jayavarman VII est le seul roi khmer à avoir édifié deux grands temples. Le premier des deux, Ta Prohm fut consacré en 1186 et dédié à la famille du roi : l’idole principale (Prajnāpāramitā, la personnification de la sagesse) a pris modèle sur sa mère, tandis que les deux temples satellites de la troisième enceinte étaient consacrés l’un à son guru (nord) et l’autre à son frère aîné (sud).
Il édifiera ensuite le Preah Khan en l’honneur de son père, identifié à Lokeśvara. Grand bâtisseur il dote également Angkor de nombreux édifices de moindre taille dont le Banteay Kdei et construit dans tout l’empire khmer de l’époque.
L’entrelac des racines et des murs, l’alternance des arbres et des pierres en fait l’un des sites les plus photographiés d’Angkor.
À la différence de la plupart des autres monuments d’Angkor, Ta Prohm a été laissé dans un état proche de sa re-découverte au début du xxe siècle. Il a été choisi à cet effet par l’École française d’Extrême-Orient comme "concession au goût général pour le pittoresque" (Glaize). Néanmoins beaucoup de travail a été nécessaire pour stabiliser les ruines et permettre à l’accès, afin de maintenir "cet état de négligence apparente" (Freeman et Jacques).
Une inscription sur le Ta Prohm indique que 12 640 personnes servaient dans ce seul temple. Elle rapporte aussi que plus de 66 000 fermiers produisaient plus de 2 500 tonnes de riz par an pour nourrir la multitude de prêtres, de danseuses et d’ouvriers du temple. Si l’on ajoute trois grands temples (le Preah Khan et les deux ensembles encore plus vastes d’Angkor Vat et du Bayon), on atteint vite 300 000 cultivateurs, soit à peu près la moitié de la population estimée du Grand Angkor.
Le Preah Khan
C’était une véritable ville de plus de 50 ha. Malgré le vandalisme et pillage il reste encore quelques sculptures superbes. La ville abritait 10.000 personnes, 1000 danseuses et un grande école de Sanscrit. A l'origine ce fut un monastère bouddhiste dont les représentations de Bouddha furent détruites par les Brahmanes (prêtres hindous) et remplacées par des représentations hindouistes,(une seule représentation de Bouddha est restée). Pour arriver au centre du Preah Khan, une enfilade de galeries et de portes qui deviennent de plus en plus basses a mesure que l'on s'approche du centre (pour montrer son respect). Au centre , un grand Stuppa Bouddhiste en pierre qui fut rapporté au XVe siècle. Il y a des petits trous dans tous les murs au centre de l'édifice. A l'origine, dans chaque trou était enchassé de l'or et des diamants, on dit que tout cela a été emporté et revendu par les Khmers Rouges. De superbes sculptures des dieux barattant la mer de lait, ainsi que de Vishnu et Lakshmi (sa femme), et l'emplacement de 3 Lingams (sexe des Dieux) , rond à la base pour Shiva, carré pour Brahma et octogonal pour Vishnu. On retrouve comme au Ta Phrom, une végétation luxuriante qui a repris ses droits.
Banteay Srei
Ce temple du Xe siècle merveilleusement préservé, est le plus ravissant d'Angkor, (desservi maintenant par une bonne route 1h). Banteay Srei est un bijou sculpté dans du grés rose qui change de couleur suivant l'ensoleillement. Plusieurs pavillons très bien conservés dont les façades sont finement sculptées d'une multitude de motifs fleuris et de scènes de la mythologie hindoue, de véritables dentelles. L'archéologue Maurice Glaise le qualifie Bantey Srei de " plus joli des temples Khmers ". (il fut aussi rendu célèbre par le vol d'un Linteau de 800 kg par André Malraux...) . Baptisé "la citadelle des femmes" il est entièrement décoré de reliefs d'une perfection surprenante. Voir les sculptures des linteaux de portes et leurs magnifiques détails. En continuant la route on peut se rendre à Kobal Spein, la rivière aux milles lingams (mais rajouter 10 Kms de piste en mauvais état).
Terrasse du Roi Lepreux
C'est l'un des nombreux mystère d'Angkor. Cette terrasse du Roi Lepreux doit son nom à une petite statue asexuée que l'on pense être la statue du roi Yasovarman qui serait mort de la lèpre. Mais l'autre explication est que cette statue représenterait Yama, le dieu des morts, et la terrasse du Roi Lepreux aurait été en fait un crématorium royal. Sur le coté de la terrasse, une tranchée étroite et longue et une quantité de sculptures superbes et bien conservée, représentant des Apsaras, des génies et des monstres, quantité de divinités, d'une surprenante fraîcheur et beauté. Ce couloir très long, a été entièrement restauré, chaque sculpture démontée et replaquée sur les nouveaux murs. A voir absolument..
Kobal Spien, Connu sous le nom de "la rivière au mille Lingas" est composé de sculptures creusées dans la roche du lit de la rivière sur une longueur de 200 mètres entre un pont et une cascade. Ces sculptures pour sanctifier l'eau de la rivière, datent du XI au XIII eme siècle. Pour s'y rendre après avoir vu les superbes sculptures de Bantey Srei, il y a d'abord une route en terre d'une dizaine de km, et ensuite environ 40 minutes de marche dans la jungle par un petit sentier aménagé. Plusieurs centaines de "lingas" (représentation du sexe du dieu Shiva dans l'hindouisme) sont sculptés par groupes importants dans la rivière avec des espaces sculptés d 'Hanuman (le dieu singe), de Rama et Lakshmi ainsi que Vishnou couché méditant dans un sommeil cosmique sur l'océan primordial. L'eau de Kobal Spien va rejoindre les rivières Sieam Reap et Puok en passant par le temple d'Angkor Wat.
Ta Som (site d'angkor)
Temple bouddhiste dédié à la mémoire des ancêtres des rois, le temple du Ta Som est surtout connu par sa tour à visages. Comme Le Ta Phrom, il est aussi en partie envahi par la jungle. il fut construit dans les années 1186.
Prasat Kravan
Dédié au dieu Vishnou, le temple de Prasat Kravan fut construit en 921 et restauré il y a une quarantaine d'année. Entièrement construit en briques d'argile, il est célèbre par ses nombreuses représentations du Dieu Vishnou. Les tours septentrionales sont ornées de bas reliefs représentant la déesse Lakshmi l'épouse de Vishnou.
Neak Pean
Construit au XII eme siècle sous le règne de Jayavarman VII , un grand bassin entouré d'escaliers et un sanctuaire au centre sur une petite île. Les pèlerins y venaient à l'époque pour y faire leurs ablutions sacrées. Les 4 déversoirs symbolisent 4 fleuves qui prenaient leur source au même lac prés du Mont Kailash au Tibet.
Groupe des Rolous
Les monuments de Roluos, plus connus sous le nom de Groupe des Roluos ont été construits entre les années 877 et 889. Situés a 13 kms de Siem Reap, ce sont les premiers temples "en dur" construits par les Khmers qui représentent les débuts de l'art classique du Cambodge. Avant les temples des Roluos, Les temples précédents étaient tous construits essentiellement en bois et différents matériaux légers, et résistaient peu aux années, d'ou leur coté éphémère.
Preak Ko (le Boeuf sacré)
Le roi Indravarman I, a construit ce temple à la fin du 9eme siècle, le temple était dédié a ses ancêtres
BAKONG ( groupe Roluos)
Le Bakong , qui abrite toujours un monastère bouddhiste, est un temple qui symbolise les temples "montagnes" qui représentent le Mont Meru, centre de l'univers
LoLei (groupe Roluos)
Ce temple lors de sa construction en 893, était situe sur un îlot au centre d'un immense bassin-réservoir d'eau qui alimentait la région.
Beng Mealea
Beng Mealea est un temple pour les découvreurs, les romantiques et les passionnés. Ce temple "oublié" car peu de personnes y vont, est situé a 60 km d'Angkor (siem Reap). Un peu débarrassé des lianes et arbres qui en obstruaient les entrées, on peut le visiter depuis moins de 2 ans. D'une superficie d'un hectare, il fut construit au tout début du 11e siècle. On pense généralement que ce temple fut la maquette grandeur nature qui permit ensuite la construction du celebre temple d'Angkor Wat. Il fut construit grâce a une carrière de pierre située a 2 km de la, et les énormes blocs furent transportés jusqu'à son emplacement sur des radeaux de bambous, en faisant varier la hauteur d'une rivière a l'aide de barrages de différents nivaux. En grande partie effondré, Beng Mealea est habillé de végétation, lianes, racines qui ont épousé et remodelé ses formes on peut circuler dans certaine parties grâce a des praticables et escaliers de bois, et découvrir le reste en escaladant des blocs en suivant les gamins du coin. Des linteaux superbes a même le sol, des Apsaras coupées en deux qui émergent d'un tas de pierre, des sculptures mythiques qui apparaissent entre des lianes ou les racines de fromagers.
S'asseoir et regarder... vous découvrirez dans cette jungle émergeant des blocs entasses, des sculptures cassées, des portiques, colonnades et linteaux, avec la même émotion et le même regard que les "découvreurs" cent ans en arrière. Beng Méaléa, a voir absolument...
Le lac Tonlé Sap
Le Tonlé Sap (qui signifie en khmer « grande rivière d'eau douce» est un système hydrologique combinant lac et rivière, d'une importance capitale pour le Cambodge. Le lac est le plus grand lac d'eau douce d'Asie du Sud-Est et un site de première importance du point de vue écologique, reconnu en tant que biosphère UNESCO en 1997. La rivière relie le lac au Mékong, fleuve qu'elle rejoint à Phnom Penh, la capitale du pays.
Le lac occupe une dépression créée par la contrainte géologique causée par le collision du sous-continent Indien et de l'Asie.
Pour ceux qui aiment une découverte en profondeur d'un pays, la route du lac Tonle Sap, ainsi qu'une ballade en bateau à la rencontre des villages de pèche flottants, sont des visites incontournables au même titre que les temples. Le Tonle Sap est un des endroits ou l'on se trouve au plus prés de la vie cambodgienne et au contact de leur réalité de tous les jours. Ici, toute la vie se déroule autour de l'eau. Très poissonneux, paradis des pécheurs, il abrite des villages lacustres depuis la nuit des temps. Une grande partie des marchandises arrivent par le lac et c'est le poumon de Siem Reap, car les grandes routes pour rejoindre les autres villes sont en trop mauvais état. Le lac Tonle Sap est le plus grand lac du Cambodge et sa "mère nourricière".