Thứ Năm, 9 tháng 7, 2015
L’histoire du Vietnam
L’histoire du Vietnam est jalonnée de conflits qui ont forgé son identité nationale. Aujourd’hui, Vietnam est en paix et tourné vers son développement. Le patriotisme d’hier s'est aujourd’hui transformé en volonté de coopérations et d’échanges sous toutes formes, notamment avec la France car favorisés par une longue histoire commune ainsi que par des liens d’affection particuliers...
Du Royaume Van Lang au Nam Viet (plus de 200 av. - 111 av. JC).
Les mythiques rois Hung régnaient sur le pays Van Lang qui devenait Au Lac sous les Thuc puis Nam Viet sous les Trieu. Ce fut la civilisation de Dong Son avec les célèbres tambours de bronze aux techniques assez avancées. Le Nam Viet fut envahi par les Han (Chinois) en 111 av. JC.
Féodaux chinois et résistances Viets (111 av.JC. - 938 ap. JC.)
Les Han et leurs successeurs imposaient aux Viets coutumes et moeurs chinoises avec succès inégaux et à certains égards assez vains. Dominations subies et soulèvements réprimés s’alternèrent pendant 1000 ans tout de même. En 938 ap JC. , la révolte conduite par Ngo Quyen aboutit à la fondation d’un état indépendant.
Les dynasties Nationales (939 ap.JC. - 1858 ap JC.)
Identité nationale confortée, victoire sur les Chinois et contradictions internes. Ngo Quyen fonde un état indépendant (Dynastie des Ngo). La fin du règne des Ngo est marquée par le partage du pays en fiefs féodaux. Dinh Bo Linh impose sa loi aux 12 seigneurs et fonde le Dai Co Viet en 968. Après lui, se succèdent les Ly, les Tran, les Ho, les Lê, les Tay Son et les Nguyen.Sous les Ly (1012-1225) et les Tran (1226-1400) les victoires sur la Chine (Song et Yuan) comme l’essor du bouddhisme confortent l’identité nationale. Les Lê s’installent après la victoire sur les Ming (Chine) de 1428 à 1773. Leur fin de règne est caractérisée par la division du pays en seigneuries des Nguyen (Sud) et des Trinh (Nord) ainsi que par des révoltes paysannes.
Les Tay Son avec Nguyen Hue en tête réunissent le Pays (1773-1802) et repoussent les Tsing. L’Empereur Gia Long réussit à vaincre les Tay Son et établit la Dynastie des Nguyen (1802-1945).
Occupations occidentales et guerres de Libération (1858-1975)ho_chi_minh
La colonisation française et première guerre du Vietnam, les grandes dates:
1858 : Les Français débarquent à Danang (port du centre)
1867 : La Cochinchine (Sud) devient colonie française.
1883 : L’Annam (centre) et le Tonkin (Nord) sont mis sous protectorat français.
1945 : L’indépendance du Vietnam est proclamée par Ho Chi Minh à Hanoi le 2 septembre 1945. 1946 : Tentative française de rétablir son autorité et début de la première guerre du Vietnam
1954 : Le 7 mai 1954, Dien Bien Phu tombe, la garnison de 16 000 soldats est faîte prisonnière. Le 20 juillet 1954, les accords de Genève sont signés reconnaissant l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité du Vietnam. Le 17ème parallèle sera une ligne de démarcation militaire et des élections générales devront avoir lieu sur l’ensemble du pays pour le réunifier.
L’intervention américaine et deuxième guerre du Vietnam
1956 : Ngo Dinh Diem, président à Saigon, soutenu par l’administration américaine, refuse les élections prévues par les accords.Les premiers conseillers militaires américains débarquent dans le sud et la 2ème guerre du Vietnam commence.
1968 : L’intervention américaine atteint le chiffre de 500 000 G.I sur place. 7 millions de tonnes de bombes sont larguées, soit 3 fois plus que sur toute l’Europe durant la deuxième guerre mondiale. L’Offensive du têt a lieue (offensive durant le nouvel an). La conférence de Paris s’ouvre.
1973 : Signature des accords de Paris. Le retrait des troupes américaines débute.
1975 : Offensive du printemps. Fin du régime de Saigon le 30 avril 1975.
1976 : Le Vietnam est officiellement unifié et prend le nom de république Socialiste du Vietnam. Saigon redevient Ho Chi Minh ville (nom voté par la 1ère Assemblée Nationale en 1945).
Thứ Năm, 2 tháng 7, 2015
Phnom Penh
Phnom Penh (Krong Phnom Penh) est la capitale du Cambodge, située dans la moitié sud du pays, au confluent du Tonlé Sap et du Mékong. Un million cinq cent mille Phnompenhois vivent sur les 290 km² du territoire de la municipalité de Phnom Penh1. Administrativement, Phnom Penh est également une province du Cambodge et Keb Chutema en est le gouverneur actuel.
Le mot “ Phnom ” veut dire “ colline “ et le mot “ Penh “ porte le nom d’une honorable dame qui aurait trouvé dans un tronc d’arbre flottant sur le Mékong quatre statues du Bouddha en bronze, qu’elle s’empressa de protéger en élevant une butte de pierres et de terre sur laquelle fut construit un stûpa.
Phnom PenhLa ville Phnom Penh fut la capital du Royaume du Cambodge, se Situe au confluent de trois grands fleuves, le Mékong, le Tonlé Sap et le Bassac, créant les quatre bras juste en face du Palais Royal. Phnom Penh est toujours le centre commercial, politique et culturel du Royaume et peuplée par 2,5 millions d’habitant. La ville est aussi la porte vers la terre exotique, le plus grand complexe religieux du monde, les temples d’Angkor à l’Ouest, les plages magnifiques du côtes au Sud et les mosaiques ethniques dans le Nord.
À Phnom Penh, vous ne visitez pas simplement une ville, mais aussi une immense unsine. Ici, on rencontre la fabrication des objets partout où se trouvent des objets, par même sol, dans un fond d’échoppe, sur un bout de trottoir ou sur un morceau de terre non bitumée.
Les trottoirs n’appartiennent plus à la ville. Ils sont à ceux qui s’y installent, moyennant une petite rétribution à la police du quartier.
C’est comme au Vietnam, les gens ont l’habitude de manger dans la rue, ici, on trouve les gens qui s’assissent sur un tabouret, sur un bout de table, sur les trotoirs ils font leur repas d’un morceau de viande bouillie ou sautée, avec du riz. Ou des nouilles qui flottent dans une soupe aux parfums inattendus.
La ville abrite un grand nombre de monuments historiques et culturels tels que le Palais Royal, la Pagode d’Argent et le Musée national... Venez, et la visitez , vous trouverez l’attrait unique de la ville en asie du Sud – Est.
Les sites à voir
Le monument de l’indépendance
Situé près du palais royal, le long du fleuve de Tonlé Sap. Ce monument est à la fois la fierté des cambodgiens lors la son indépendance acquise de la France en 1953 et à la mémoire des patriotes cambodgiens qui sont morts pour leur pays. Conçu par l’architecte Van Molyvann et Ingauguré en 1958, le monument porte un style unique avec 100 têtes de dragons sur le sommet et une sculpture cambodgienne sur le mur d’une belle couleur marron foncée.
Le musée national
Situé au nord du Palais national, dans le centre de l’ancienne capitale de Phnom Penh. Ce musée est un grand bâtiment portant la structure en terre cuite gracieuse. Construit par les francais et ingnauguré en 1918.
Le musée abrite une collection d’arts Khmer et d’artisanat inestimables, en particulier des sculptures remontant à l’ère préangkorienne. De nos jours, il est devenu un site incontourable pour les visiteurs.
Wat Phnom
Situé sur le boulevard Norodom. Le Wat Phnom est un monument très célèbre du Cambodge qui a donné son nom à la ville de Phnom Penh. Construite en 1372 par une dame très riche connue sous le nom de Madame Penh. Cette colline artificielle recouvre environ 5 hectares où abritent quatre statues du Bouddha déposé ici par le fleuve Mékong. Ce site est depuis longtemps un endroit sacré où les commerçants locaux viennent prier pour attirer la fortune.
Le Palais Royal
Le palais royal
Situé dans l’enceinte du Royal Palace. Le Palais Royal de Phnom Penh est construit par la France et inauguré en 1919 par le roi Sisowath. Il est toujours utilisé pour les cérémonies importantes et les couronnements. Ce site est considéré comme un des plus importants site de la ville, ouvrant sur une superficie de 16 hectares y compris de beaux bâtiments inspirés de la sculpture khmère, de grands jardins parsemés de différents palais et pagodes. En particulier, la statue du Bouddha d’Emeuraude est impressionnante et le plancher couvert de tuiles d’argent.
Siem Reap
La province de Siem Reap ("Siamois abattus" en khmer, la capitale étant le lieu d'une victoire de l'Empire khmer sur les Thaïs) est une province du Cambodge.
Siem Reap signifie « défaite siamoise » et évoque une bataille opposant les armées siamoises et khmères. Cette petite capitale si charmante se situe sur le long du fleuve Siem Reap qui sert de point d’accès au complexe archéologique d’Angkor
Siem Reap
La ville est le centre politique, économique et culturel du Pays, portant une architecture de style colonial et chinois notamment dans le quartier français et autour du Vieux Marché.
Siem Reap est aujourd’hui une ville en plein développement du fait de l'attraction touristique en plein essor que représentent les temples d’Angkor depuis la fin de la guerre et les dernières attaques Khemer Rouge qui eurent lieu jusqu'en 1994. Le tourisme s'est particulièrement accéléré depuis les années 2000. De nombreux hôtels et restaurant y ont été construits et d'autres sont en construction grâce notamment à l'apport de capitaux étrangers. Beaucoup de petits établissements sont concentrés autour du Vieux Marché. Il y aussi une variété d'hôtels et de restaurants de catégorie moyenne le long de la rue Sivatha et dans la zone de Phsar Leu. Il y reste quelques édifices antérieurs à l'indépendance, appelés compartiments chinois.
Inscrit au patrimoine mondial par l’Unesco, le parc archéologique d’Angkor comprend des douzaines de temples en ruine dont Bayon, Banteay Srey et le légendaire Angkor Wat. C’est indiscutablement l’attraction la plus célèbre et la plus impressionnante du Cambodge. Contrairement à de nombreux autres monuments de dimension internationale, les ruines d’Angkor ne sont pas aujourd’hui défigurées par une surexploitation. Bien que de nombreux touristes visitent les principaux temples de nos jours, il est toujours possible de s’éloigner de la foule pour explorer le site et découvrir le vrai visage d’Angkor.
Les sites d’Angkor
Situé a 7 Kilomètres de Siem Reap, le site d'Angkor s'étend sur 400 km carrés. 287 temples ont été dénombrés dans la région, dont la construction est échelonnée du 9e au 13 eme siècle. La majeure partie des plus beaux d'entre eux sont par chance, peu éloignés les uns des autres et ont été répertoriés par la Conservation d'Angkor en 2 circuits très facilement accessibles en voiture ou en moto. Le Petit circuit fait 15 km et le Grand Circuit 34 km. Les temples du petit circuit sont "visitables" en une journée (au pas de course) mais il faut au moins quatre jours pour voir l'essentiel de la région. Dans les pages Angkor , Terrasse des rois lépreux , Ta Phrom, Bantey Srei , Kobal Spein, etc, nous vous montrons quelques photos de 14 temples d'Angkor, un choix limité par rapport au plus grandiose et mythique des sites du monde, ou tous les superlatifs sont permis.
Le temple Angkor Wat
Angkor Wat est le temple le plus fameux, le plus majestueux du site d'Angkor, dont les tours sont l'emblème du Cambodge. Angkor Wat est un temple hindouiste dédié au dieu Vishnu, dont la construction fut commencée au début du douzième siècle (justes avant celle de Notre dame de Paris) pendant le règne du roi Suryavarman II. La construction d' Angkor Wat dura 37 ans. Son nom signifie en Khmer " la ville pagode". La tour principale du temple central représente le mont "Meru" (ou Kailash), le centre de l'univers pour les hindouistes (mais aussi les bouddhistes). Le temple est censé être invulnérable et Pendant la guerre qui débuta en 1970, les habitants de Sieam Reap s'étaient réfugiés dans le temple.
Le Bayon
BayonLe Bayon est le chef d'oeuvre du roi Jayavarman VII construit au cours du 13e siècle. C'est le temple central de l'ancienne ville d'Angkor Thom, situé dans une enceinte de 150m de côté. L'enceinte délimitant seulement l'espace du temple est constituée d'une galerie à double portique ouvert sur l'extérieur. Les murs sont recouverts de bas-reliefs qui dépeignent la guerre contre les Chams et les grandes batailles qui marquèrent la reconquête du pays par Jayavarman VII. Ils décrivent au visiteur les combats d'éléphants et de fantassins, les longues pirogues de guerre à proue de bronze des Chams, mais aussi des événements de la vie quotidienne comme des scènes de marchés, des soldats pariant sur des combats de coqs, des scènes de chasse ou de pêche. Des tours surmontent les édifices de l'ensemble cultuel et sont couvertes d'énormes têtes présentant à chaque orient un visage serein, aux yeux clos et à la bouche souriante. Ils signifient la bienveillance et la protection du dieu s'étendant à tout l'univers mais aussi le pouvoir et l'ubiquité du roi. Ces visages représenteraient celui de Jayavarman VII en tant que dieu souverain de la religion bouddhique. Le complexe comprend en tout 54 tours portant au total 216 visages posant leur regard bienveillant sur le visiteur. La tour centrale du Bayon est un temple montagne haut de 42m, composé d'un sanctuaire central circulaire autour duquel viennent s'articuler huit chapelles rayonnantes. Dans la religion bouddhique, les sanctuaires sont de forme circulaire car le culte exige que l'on tourne autour, tandis que les sanctuaires hindous sont rectangulaires. Vers 1350, sous le règne de Jayavarman VIII, le temple fut converti à l'hindouisme et les remaniements opérés ont ajouté à l'impression de confusion de son plan. Depuis 1992, le Bayon est inscrit au Patrimoine Mondial de l'UNESC0
Le Ta Phrom
Ta PhromTa Prohm (Rājavihara) est un temple sur le site d’Angkor au Cambodge, construit selon le style du Bayon à la fin du xiie siècle. Son nom signifie "grand-père Brahma". Situé un kilomètre à l’est d’Angkor Thom, sur le bord sud du baray oriental, il a été construit par le Jayavarman VII comme monastère et université bouddhique Mahāyāna sous le nom Rājavihara (le monastère du roi). Comme les autres temples khmers, il est inclus dans une enceinte de grande dimension (1 km sur 700 m) dont les portes (une à chaque point cardinal) sont ornées d’une tour aux quatre visages d’un style proche de celles d’Angkor Thom. Une cinquième porte plus discrète se trouve sur le mur nord - peut-être servait-elle de "porte de service".
A l’intérieur de cette enceinte devaient se trouver de nombreux édifices monastiques dont seul subsiste aujourd’hui une gîte d’étape près de l’entrée Est de la deuxième enceinte. Celle-ci, entourée de douves d’environ 25 m de large, délimite l’espace carré d’environ 250 m de côté du temple proprement dit. Jayavarman VII est le seul roi khmer à avoir édifié deux grands temples. Le premier des deux, Ta Prohm fut consacré en 1186 et dédié à la famille du roi : l’idole principale (Prajnāpāramitā, la personnification de la sagesse) a pris modèle sur sa mère, tandis que les deux temples satellites de la troisième enceinte étaient consacrés l’un à son guru (nord) et l’autre à son frère aîné (sud).
Il édifiera ensuite le Preah Khan en l’honneur de son père, identifié à Lokeśvara. Grand bâtisseur il dote également Angkor de nombreux édifices de moindre taille dont le Banteay Kdei et construit dans tout l’empire khmer de l’époque.
L’entrelac des racines et des murs, l’alternance des arbres et des pierres en fait l’un des sites les plus photographiés d’Angkor.
À la différence de la plupart des autres monuments d’Angkor, Ta Prohm a été laissé dans un état proche de sa re-découverte au début du xxe siècle. Il a été choisi à cet effet par l’École française d’Extrême-Orient comme "concession au goût général pour le pittoresque" (Glaize). Néanmoins beaucoup de travail a été nécessaire pour stabiliser les ruines et permettre à l’accès, afin de maintenir "cet état de négligence apparente" (Freeman et Jacques).
Une inscription sur le Ta Prohm indique que 12 640 personnes servaient dans ce seul temple. Elle rapporte aussi que plus de 66 000 fermiers produisaient plus de 2 500 tonnes de riz par an pour nourrir la multitude de prêtres, de danseuses et d’ouvriers du temple. Si l’on ajoute trois grands temples (le Preah Khan et les deux ensembles encore plus vastes d’Angkor Vat et du Bayon), on atteint vite 300 000 cultivateurs, soit à peu près la moitié de la population estimée du Grand Angkor.
Le Preah Khan
C’était une véritable ville de plus de 50 ha. Malgré le vandalisme et pillage il reste encore quelques sculptures superbes. La ville abritait 10.000 personnes, 1000 danseuses et un grande école de Sanscrit. A l'origine ce fut un monastère bouddhiste dont les représentations de Bouddha furent détruites par les Brahmanes (prêtres hindous) et remplacées par des représentations hindouistes,(une seule représentation de Bouddha est restée). Pour arriver au centre du Preah Khan, une enfilade de galeries et de portes qui deviennent de plus en plus basses a mesure que l'on s'approche du centre (pour montrer son respect). Au centre , un grand Stuppa Bouddhiste en pierre qui fut rapporté au XVe siècle. Il y a des petits trous dans tous les murs au centre de l'édifice. A l'origine, dans chaque trou était enchassé de l'or et des diamants, on dit que tout cela a été emporté et revendu par les Khmers Rouges. De superbes sculptures des dieux barattant la mer de lait, ainsi que de Vishnu et Lakshmi (sa femme), et l'emplacement de 3 Lingams (sexe des Dieux) , rond à la base pour Shiva, carré pour Brahma et octogonal pour Vishnu. On retrouve comme au Ta Phrom, une végétation luxuriante qui a repris ses droits.
Banteay Srei
Ce temple du Xe siècle merveilleusement préservé, est le plus ravissant d'Angkor, (desservi maintenant par une bonne route 1h). Banteay Srei est un bijou sculpté dans du grés rose qui change de couleur suivant l'ensoleillement. Plusieurs pavillons très bien conservés dont les façades sont finement sculptées d'une multitude de motifs fleuris et de scènes de la mythologie hindoue, de véritables dentelles. L'archéologue Maurice Glaise le qualifie Bantey Srei de " plus joli des temples Khmers ". (il fut aussi rendu célèbre par le vol d'un Linteau de 800 kg par André Malraux...) . Baptisé "la citadelle des femmes" il est entièrement décoré de reliefs d'une perfection surprenante. Voir les sculptures des linteaux de portes et leurs magnifiques détails. En continuant la route on peut se rendre à Kobal Spein, la rivière aux milles lingams (mais rajouter 10 Kms de piste en mauvais état).
Terrasse du Roi Lepreux
C'est l'un des nombreux mystère d'Angkor. Cette terrasse du Roi Lepreux doit son nom à une petite statue asexuée que l'on pense être la statue du roi Yasovarman qui serait mort de la lèpre. Mais l'autre explication est que cette statue représenterait Yama, le dieu des morts, et la terrasse du Roi Lepreux aurait été en fait un crématorium royal. Sur le coté de la terrasse, une tranchée étroite et longue et une quantité de sculptures superbes et bien conservée, représentant des Apsaras, des génies et des monstres, quantité de divinités, d'une surprenante fraîcheur et beauté. Ce couloir très long, a été entièrement restauré, chaque sculpture démontée et replaquée sur les nouveaux murs. A voir absolument..
Kobal Spien, Connu sous le nom de "la rivière au mille Lingas" est composé de sculptures creusées dans la roche du lit de la rivière sur une longueur de 200 mètres entre un pont et une cascade. Ces sculptures pour sanctifier l'eau de la rivière, datent du XI au XIII eme siècle. Pour s'y rendre après avoir vu les superbes sculptures de Bantey Srei, il y a d'abord une route en terre d'une dizaine de km, et ensuite environ 40 minutes de marche dans la jungle par un petit sentier aménagé. Plusieurs centaines de "lingas" (représentation du sexe du dieu Shiva dans l'hindouisme) sont sculptés par groupes importants dans la rivière avec des espaces sculptés d 'Hanuman (le dieu singe), de Rama et Lakshmi ainsi que Vishnou couché méditant dans un sommeil cosmique sur l'océan primordial. L'eau de Kobal Spien va rejoindre les rivières Sieam Reap et Puok en passant par le temple d'Angkor Wat.
Ta Som (site d'angkor)
Temple bouddhiste dédié à la mémoire des ancêtres des rois, le temple du Ta Som est surtout connu par sa tour à visages. Comme Le Ta Phrom, il est aussi en partie envahi par la jungle. il fut construit dans les années 1186.
Prasat Kravan
Dédié au dieu Vishnou, le temple de Prasat Kravan fut construit en 921 et restauré il y a une quarantaine d'année. Entièrement construit en briques d'argile, il est célèbre par ses nombreuses représentations du Dieu Vishnou. Les tours septentrionales sont ornées de bas reliefs représentant la déesse Lakshmi l'épouse de Vishnou.
Neak Pean
Construit au XII eme siècle sous le règne de Jayavarman VII , un grand bassin entouré d'escaliers et un sanctuaire au centre sur une petite île. Les pèlerins y venaient à l'époque pour y faire leurs ablutions sacrées. Les 4 déversoirs symbolisent 4 fleuves qui prenaient leur source au même lac prés du Mont Kailash au Tibet.
Groupe des Rolous
Les monuments de Roluos, plus connus sous le nom de Groupe des Roluos ont été construits entre les années 877 et 889. Situés a 13 kms de Siem Reap, ce sont les premiers temples "en dur" construits par les Khmers qui représentent les débuts de l'art classique du Cambodge. Avant les temples des Roluos, Les temples précédents étaient tous construits essentiellement en bois et différents matériaux légers, et résistaient peu aux années, d'ou leur coté éphémère.
Preak Ko (le Boeuf sacré)
Le roi Indravarman I, a construit ce temple à la fin du 9eme siècle, le temple était dédié a ses ancêtres
BAKONG ( groupe Roluos)
Le Bakong , qui abrite toujours un monastère bouddhiste, est un temple qui symbolise les temples "montagnes" qui représentent le Mont Meru, centre de l'univers
LoLei (groupe Roluos)
Ce temple lors de sa construction en 893, était situe sur un îlot au centre d'un immense bassin-réservoir d'eau qui alimentait la région.
Beng Mealea
Beng Mealea est un temple pour les découvreurs, les romantiques et les passionnés. Ce temple "oublié" car peu de personnes y vont, est situé a 60 km d'Angkor (siem Reap). Un peu débarrassé des lianes et arbres qui en obstruaient les entrées, on peut le visiter depuis moins de 2 ans. D'une superficie d'un hectare, il fut construit au tout début du 11e siècle. On pense généralement que ce temple fut la maquette grandeur nature qui permit ensuite la construction du celebre temple d'Angkor Wat. Il fut construit grâce a une carrière de pierre située a 2 km de la, et les énormes blocs furent transportés jusqu'à son emplacement sur des radeaux de bambous, en faisant varier la hauteur d'une rivière a l'aide de barrages de différents nivaux. En grande partie effondré, Beng Mealea est habillé de végétation, lianes, racines qui ont épousé et remodelé ses formes on peut circuler dans certaine parties grâce a des praticables et escaliers de bois, et découvrir le reste en escaladant des blocs en suivant les gamins du coin. Des linteaux superbes a même le sol, des Apsaras coupées en deux qui émergent d'un tas de pierre, des sculptures mythiques qui apparaissent entre des lianes ou les racines de fromagers.
S'asseoir et regarder... vous découvrirez dans cette jungle émergeant des blocs entasses, des sculptures cassées, des portiques, colonnades et linteaux, avec la même émotion et le même regard que les "découvreurs" cent ans en arrière. Beng Méaléa, a voir absolument...
Le lac Tonlé Sap
Le Tonlé Sap (qui signifie en khmer « grande rivière d'eau douce» est un système hydrologique combinant lac et rivière, d'une importance capitale pour le Cambodge. Le lac est le plus grand lac d'eau douce d'Asie du Sud-Est et un site de première importance du point de vue écologique, reconnu en tant que biosphère UNESCO en 1997. La rivière relie le lac au Mékong, fleuve qu'elle rejoint à Phnom Penh, la capitale du pays.
Le lac occupe une dépression créée par la contrainte géologique causée par le collision du sous-continent Indien et de l'Asie.
Pour ceux qui aiment une découverte en profondeur d'un pays, la route du lac Tonle Sap, ainsi qu'une ballade en bateau à la rencontre des villages de pèche flottants, sont des visites incontournables au même titre que les temples. Le Tonle Sap est un des endroits ou l'on se trouve au plus prés de la vie cambodgienne et au contact de leur réalité de tous les jours. Ici, toute la vie se déroule autour de l'eau. Très poissonneux, paradis des pécheurs, il abrite des villages lacustres depuis la nuit des temps. Une grande partie des marchandises arrivent par le lac et c'est le poumon de Siem Reap, car les grandes routes pour rejoindre les autres villes sont en trop mauvais état. Le lac Tonle Sap est le plus grand lac du Cambodge et sa "mère nourricière".
Sihanoukville
Sihanoukville (Khmer: Preah Sihanuk), anciennement Kompong Som (littéralement "port agréable"), est une province ainsi qu'une ville du sud du Cambodge donnant sur le Golfe de Thaïlande. Sihanoukville est le seul port maritime en eau profonde du Cambodge, au sud du pays. Au recensement de 1998, Sihanoukville comptait 155 690 habitants. Elle a été rebaptisée en l'honneur de Norodom Sihanouk, ancien roi du Cambodge.
Sihanoukville
C'est une station balnéaire verdoyante qui est vouée à un développement touristique important.
Ses longues et superbes plages de sable blanc au bord d'un océan aux eaux bleues transparentes et limpides font le bonheur des familles khmères alors que les touristes occidentaux partent pour la plongée autour de ses îles luxuriantes. Ici, les visiteurs peuvent également découvrir en bateau ses fascinantes îles ainsi que de nombreux villages des pêcheurs. Sihanoukville, un endroit idéal pour le farniente.
Comment y aller
Situé sur la côte sud-est du Cambodge. La ville est reliée à Phnom Penh par une voie ferrée de 230 km. De plus en plus, la majorité du transport de marchandises se fait par camions sur la très bonne route nationale 4 qui relie Phnom Penh et Sihanoukville en 4-5 h de temps. L'aéroport international de Sihanoukville, situé 12 km à l'Est de la ville, est géré par le groupe français Vinci mais aucun vol régulier n'y est effectif.
Ratana Kiri
Situé dans le Nord – Est du Cambodge, à côté du Laos et le Vietnam. Ratanakiri est une région très reculée où abritent un grand nombre de minorités ethniques.
Ratana KiriCette province montagneuse est une zone de hauts plateaux où alternent jungles et forêts claires, dans une nature somptueuse avec des paysages grandioses, de petits étangs et des cascades, et truffée de mines d’or et de pierres précieuses. Les animaux sauvages abondent ainsi que toutes sortes d’oiseaux colorés. Le très beau lac volcanique de Yaklom est une curiosité à ne pas manquer. L’on peut s’y baigner, avec d’autant plus de plaisir que la randonnée du jour aura été longue.
La région est peuplée de nombreuses minorités ethniques de Khmer, Jarai, Kreung et Tampoun. Ces tribus vivent de l’agriculture itiénrante, de la chasse, de l’économie de subsistance et gardent encore toute leur traditions ancêstrale. Les villages khmer leu qui regroupent quelques centaines de personnes, sont implantés dans des clairières défrichées sur la forêt. Ils furent spoliés d’une bonne partie de leur territoire lors de la création des grandes plantations d’hévéas (production de caoutchouc). Les villages sont encore très reculés et authentique qui abritent de jolies maisons sur pilotis en bambou à la toiture de chaume, dressés à côté des points d’eau, source ou rivière. Le ruiseau est toujours un endroit de baignade en commun de tous les gens du village. Le cimetière est également un endroit extrêmement important pour les Jaraïs et les Tampouns et de nombreuses cérémonies, sacrifices, libations, dons de nourriture y sont organisés pour faciliter le passage des morts dans le monde des esprits. Les tombeaux sont ornés d’une statuaire rappelant l’origine austronésienne (Sumatra, Bornéo, Célèbes) de ces populations et que l’on retrouve à Madagascar également.
Ici, les villageois se rendent dans le seul gros bourg de la région à Banlung pour y vendre leurs maigres récoltes de légumes ou de fruits sauvages et les produits de leur chasse.
Mondol Kiri
Mondol Kiri ("montagne (giri) du mandala" en khmer, les deux termes sont issus du sanskrit, et le mandala est lié au Cambodge à la magie et au culte de Shiva) est une province du Cambodge.
Située à 800 mètres d’altitude, à la frontière du Vietnam, la province de Mondolkiri est nommé "la Suisse du Cambodge" en raison de ses collines d'épicéas
Mondol Kirile paysage de verts vallons au milieu desquels serpentent des routes rouges et sinueuses accepte quelques vagues ressemblances mais refuse toute comparaison,. Certains diraient la Suisse sous le soleil à la saison sèche, d’autres l’Irlande sans les routes goudronnées à la saison des pluies. La couleur rouge de la terre contraste avec le vert des plaines et de la jungle luxuriante et les couleurs foncées d’un ciel chargé.
L’arrivée dans cette contrée extrême-orientale du Cambodge est hasardeuse car une seule et unique route désenclave la région tout entière. Celle-ci est empruntée tant bien que mal chaque jour par d’aventureux conducteurs de véhicules tout terrain. Ces voyages quotidiens sont essentiels pour maintenir un lien et approvisionner la province. Le pick-up est en effet le seul moyen de transport utilisable pour traverser sur des chemins tortueux les jungles reculées le long de la frontière vietnamienne. A la saison des pluies, les averses abondantes et les inondations rendent la route difficilement praticable sur une bonne partie du trajet reliant la capitale Phnom Penh à Sen Monorom, le chef-lieu du district.
Pour une découverte de cette région encore très authentique, les visiteurs peuvent effectuer de belles randonnées dans la jungle à sen Monorom, la balade se fait à dos d’éléphant, en voiture 4x4 ou à pied, la posibilité de dormir chez l’habitant vous offre d’occasion de vivre proche des habitants locaux et et de partager son quotidien.
Kompong Thom
Kampong Thum (Kompong Thom en cambodgien) est une ville du Cambodge, chef-lieu de la province du même nom. Elle est située sur le Sen, un affluent du Tonlé Sap. La ville est situé à mi-chemin entre Siem Reap à Phnom Penh.
Chef lieu de la province portant le même nom, Kompong Thom est une petite ville située au centre du Cambodge et au nord du fleuve Tonlé Sap, sur le point de départ pour visiter les temples de Sambor Prei Kuk.
Cette paisible ville abrite encore quelques bâtisses de l'époque coloniale dans la ville. et la population est d'une extrême gentillesse. Ici, les visiteurs peuvent se promener dans le marché est très coloré ou découvrir les sites Sambor Prei Kuk: ils sont considérés comme certains des plus beaux exemples de l'art pré-angkorien (première moitié du VIIe siècle). Le site était la capitale du Chenla, royaume indianisé. L'influence de l'art indien a donc été très importante dans la construction de ces temples en brique. On y retrouve ainsi une architecture semblable à des ensembles de l'Inde du Sud, avec une tour centrale, représentant la montagne sacrée de la mythologie indienne (le meru), entourée de sanctuaires de taille inférieure, de murs et fossés. Il y a trois grands ensembles de temples à visiter: le central, le sud et le nord.